André de Bellemontre
André de Bellemontre | ||
Naissance | Seurre (Côte-d’Or) |
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Décès | (à 68 ans) Varces (Isère) |
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Origine | France | |
Arme | Artillerie | |
Grade | Général de brigade | |
Années de service | 1766 – 1800 | |
Commandement | Dieppe, Belle-Isle-en-Mer, Dunkerque | |
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André de Bellemontre (ou André Bellemontre), né le à Seurre (Côte-d’Or), mort après le , est un général de brigade de la Révolution française.
États de service
[modifier | modifier le code]André de Bellemontre est natif de Seurre en Bourgogne[1]. Son père, Louis Bellemontre est procureur dans cette ville et sa mère se nomme Barbe Bossut[2]. il entre en service le , dans l’artillerie[3],[2] au régiment d'Auxonne[4]. Il est nommé lieutenant le [3]. Il sert dans l'expédition de Genève en [4].
Aux débuts de la révolution, il se retrouve à l'affaire de Nancy dans l'artillerie du marquis de Bouillé[4],[5]. Il devient capitaine le [2],[4],[3].
Le , il est chef d’état-major à l’armée du Nord[4],[6], il est nommé chef de bataillon le , et chef de brigade le [3], au 3e régiment d’artillerie à pied[7]. Le , il est commandant en second de l’artillerie des armées réunies du Nord et des Ardennes sous le général Eblé[4],[8],[9].
Il est promu général de brigade le [7] et reste à l'armée du Nord sous Eblé[4],[8],[1]. Il y remplace le général Songis à la tête du parc d'artillerie[10]. Son état physique fait dire au général Eblé qu'il« est si cassé, qu'à peine il peut faire deux lieues à cheval »(29 septembre 1794)[11]. Il est nommé commandant de la ville et du château de Dieppe en . Il commande ensuite la place de Belle-Isle-en-Mer le et le suivant, il prend le commandement de la place de Dunkerque[4].
Il est réformé le [3] puis admis à la retraite le alors qu'il se trouve à Metz[4],[8],[3].
Références
[modifier | modifier le code]- Jean Gaumond, « Note d'histoire Bourguignone. Narcisse Trullard », La Bourgogne Républicaine, , p. 5
- Robinet 1898, p. 147.
- Jouan 1915, p. 41.
- Six 1934, p. 77.
- Alfred de Besancenet et Elzéard Auguste Cousin de Dommartin, Un officier royaliste au service de la République, , 237 p. (lire en ligne), p. 41
- Maurice Fleury (comte) (Directeur), « Journal d'un volontaire », Le Carnet historique & littéraire : revue mensuelle : rétrospective et littéraire, Paris, vol. 2, , p. 514
- Robinet 1898, p. 148.
- (pl) « André de Bellemontre » [archive], sur Napoléon.org.pl
- Michel Henri Marie Coutanceau et Henri Leplus, La campagne de 1794 à l'armée du Nord Partie1, vol. 2, Paris, Librairie Militaire R. Chapelot & Cie, , 637 p., p. 217
- « Le général Eblé (1758-1812) », Revue d'artillerie, Paris, Berger-Levrault & Cie, , p. 234-276
- Jouan 1915, p. 99.
Sources
[modifier | modifier le code]- Jean-François Eugène Robinet, Adolphe Robert et J. Le Chaplain, « Bellemontre (André) », dans Dictionnaire historique et biographique de la révolution et de l'empire, 1789-1815, volume 2, Paris, Librairie Historique de la révolution et de l’empire, , 900 p. (lire en ligne), p. 147-148.
- Côte S.H.A.T.: 8 YD 499
- Georges Six (préf. commandant André Lasseray), « Bellemontre (André de) », dans Dictionnaire biographique des généraux et amiraux français de la Révolution et de l'Empire : 1792-1814, vol. 1, Paris, Georges Saffroy, , 614 p., p. 77
- Louis Jouan, « (2) Bellemontre (André de) », dans La Campagne de 1794-1795 dans les Pays-Bas, vol. I. La Conquête de la Belgique (mai-juillet 1794), Paris, (lire en ligne), p. 41 — Cette notice biographique place par erreur la naissance du général Bellemontre à Senne (Yonne) au lieu de Seurre (Côte d'Or)