Antoinette Lemonnier
Ne doit pas être confondu avec Alice Regnault, dite Mademoiselle Regnault au théâtre
.jpg)
| Naissance | |
|---|---|
| Décès | |
| Nationalité | |
| Activité | |
| Enfant |
| A travaillé pour | |
|---|---|
| Tessiture |
Thérèse Louise Antoinette Regnault, connue sous le nom d'Antoinette Lemonnier, née le , rue des Sept-Saints, à Brest[1] et morte le à Saint-Sever-Calvados, est une chanteuse d'opéra française, sociétaire de l'Opéra-Comique.
Biographie
[modifier | modifier le code]Antoinette Regnault est la fille de Jacques Louis Regnault, comédien, maître écrivain, et de Geneviève Elisabeth Marchand[2].
Elle à pour maître de chant Roland, baryton-martin du grand théâtre de Rouen. Elle débute, à l'âge de seize ans, au premier théâtre de Rouen, dans le Prisonnier et Maison à vendre, et reste quatre ans dans cette ville, un ordre du surintendant des théâtres la fait à venir à Paris pour débuter à l'Opéra-Comique. Elle débute, le , dans Le Jugement de Midas et Isabelle et Gertrude[3]. Elle continue dans La Belle Arsène, La Colonie, Le Diable à Quatre, Sylvain, Une folie, La Fausse Magie, Montano et Stéphanie, Les Maris Garçons, Maison à vendre, L'Amour filiale, Les Visitandines, Le Calife de Bagdad et Euphrosine et Coradin[4].
Sa rivalité avec Cécile Duret-Saint-Aubin est due au fait que Boieldieu écrit surtout pour elle et Nicolo surtout pour Mme Duret[5],[6].
Elle a un fils avec Boieldieu, Adrien Louis Victor Boïeldieu (1815–1883), compositeur[7].
Elle épouse, en 1817, Augustin Lemonnier, ténor de l'Opéra-Comique[5],[8].
En 1823, elle se produit à La Monnaie[9].
Elle veut quitter l'Opéra-Comique[10], rompt une première fois en 1829[11] et se retire en 1831[12], sa représentation de retraite a lieu en mars 1832, salle Ventadour[13].
Créations
[modifier | modifier le code]- À l'Opéra-Comique
- 1810 : Cendrillon (en), opéra-féerie en 3 actes de Nicolas Isouard, livret de Charles-Guillaume Étienne, 22 février, rôle de Tisbé[14].
- 1811 : Le Charme de la voix, 24 janvier, rôle de Lisette.
- 1811 : L'enfant prodigue de Pierre Gaveaux ; 23 novembre, rôle de Jephtèle[15].
- 1811 : La jeune femme en colère de Boieldieu, rôle de Rose de Vomar[16],[17].
- 1812 : Jean de Paris, opéra comique en 2 actes, de Boieldieu sur un livret de Claude Godard d'Aucourt de Saint-Just, le , rôle de la Princesse de Navarre.
- 1813 : Le Nouveau Seigneur de village, 29 juin, rôle de Babet[18].
- 1813 : Valentin ou le Paysan romanesque d'Henri Montan Berton ; 3 septembre, rôle de Marie[19].
- 1814 : Les Héritiers Michau de Nicolas-Charles Bochsa ; 30 avril, rôle de Suzette[20].
- 1815 : Les Noces de Gamache, opéra comique de Bochsa, rôle de Quitterie, 16 septembre[21].
- 1815 : La Sourde-muette de Blangini[22], 26 juillet.
- 1816 : La Fête du village voisin, de Boieldieu, opéra-comique, en trois actes, livret de Sewrin, rôle de Madame de Ligneul[23].
- 1816 Charles de France ou Amour et gloire, opéra-comique de Boieldieu et Hérold, rôle de Marguerite de Sicile[24],[25].
- 1817 : La clochette ou le diable page de Ferdinant Hérold, rôle de Palmire[26].
- 1818 : La Fenêtre secrète d’Alexandre Batton, 17 novembre, Mme de Florville
- 1819: Les Rivaux de village ou La Cruche cassée, 24 décembre, rôle de Rose[27],[28].
- 1820 : Voitures versées de Boieldieu, 29 avril, rôle de Madame Melval[29].
- 1821 : Jeanne d’Arc ou la Délivrance d’Orléans de Michele Enrico Carafa, 10 mars
- 1823 : Leicester ou le Château de Kenilworth, rôle d'Elisabeth, 25 janvier [30],[31].
- 1826 : Le timide ou Le Nouveau Séducteur, d’Esprit Auber, 30 mai, rôle travesti de Valmont[32].
- 1827 : Les Petits appartements d'Henri Montan Berton ; 9 juillet, rôle de La Baronne[33].
- 1829 : La Fiancée d’Esprit Auber, 10 janvier, rôle de Mme Charlotte
- 1830 : Danilowa, 23 avril[34],[35], rôle de Sélomir[36].
- 1830 : Joséphine ou le Retour de Wagram d’Adolphe Adam, 2 décembre, rôle de Joséphine[37],[38],[39].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Notice explicative des tableaux exposés au diorama, (lire en ligne)
- (en) « Family tree of Thérèse Louise Antoinette Regnault », sur Geneanet (consulté le )
- Dictionnaire historique des musiciens, artistes et amateurs, morts ou vivans. Tome 2, (lire en ligne)
- « L'Opinion du parterre », sur Gallica, (consulté le )
- La grande encyclopédie : inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts. Tome 16, 1885-1902 (lire en ligne)
- Charles-Émile Poisot, Histoire de la musique en France, (lire en ligne)
- « Louis Boïeldieu (1815-1883) », sur data.bnf.fr (consulté le )
- François-Antoine Harel, Maurice Alhoy et Auguste Jal, Dictionnaire théâtral, (lire en ligne)
- Frédéric Faber, Histoire du théâtre français en Belgique, depuis son origine jusqu'à nos jours, 1878-1880 (lire en ligne)
- « Le Figaro », sur Gallica, (consulté le )
- « L'Album », sur Gallica, (consulté le )
- « Journal des comédiens », sur Gallica, (consulté le )
- « Gazette des théâtres », sur Gallica, (consulté le )
- « L'Univers musical », sur Gallica, (consulté le )
- Pierre Gaveaux, « L'Enfant prodigue », sur Gallica (consulté le )
- Charles-Guillaume Étienne, Œuvres de C.-G. Étienne, Tome 2, 1846-1853 (lire en ligne), https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9796109x/f167
- Jacques Daniel Martine, De la musique dramatique en France, (lire en ligne)
- François-Adrien Boïeldieu, « Partition d'orchestre du Nouveau seigneur de village. Opéra-comique en un acte », sur Gallica (consulté le )
- Henri-Montan Berton, Valentin ou le paysan romanesque : opéra comique en deux actes ; représenté sur le Théâtre Royal de l'Opéra Comique, Le Duc, (lire en ligne)
- Eugène de Planard et Robert Nicolas Charles Bochsa, Les héritiers Michau, ou le moulin de Lieursain : opéra-comique en un acte et en prose, Vente, (lire en ligne)
- « Le Nain couleur de rose », sur Gallica, (consulté le )
- Louis-Augustin-François Cauchois Lemaire, « Fantaisies politiques, morales, critiques et littéraire », sur Gallica, (consulté le )
- « Journal général des théâtres », sur Gallica, (consulté le )
- François-Adrien Boïeldieu, « Charles de France ou Amour et gloire, opéra-comique en deux actes. Paroles de MM Théaulon et Dortois.... Par Boïeldieu et Hérold », sur Gallica (consulté le )
- « Le Diable boiteux », sur Gallica, (consulté le )
- « Journal général de France », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Camp-volant », sur Gallica, (consulté le )
- « Les Voitures versées : opéra-comique en deux actes, avec dialogue pour piano et chant », sur Bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris (consulté le )
- Daniel-François-Esprit Auber, « Leicester ou le Château de Kenilworth. Opéra-comique en 3 actes et en prose. Paroles de MMrs Scribe et Mélesville. », sur Gallica (consulté le )
- « La Foudre », sur Gallica, (consulté le )
- (en) Robert Ignatius Letellier, Daniel-François-Esprit Auber : The Man and His Music, Cambridge Scholars Publishing, , 420 p. (ISBN 978-1-4438-2597-9, lire en ligne)
- Henri-Montan Berton, Les petits appartements : opéra comique en un acte ; représenté sur le Théâtre Royal de l'Opéra Comique le 9 juillet, 1827, Heu, (lire en ligne)
- Adolphe Adam (1803-1856), Danilowa, (lire en ligne)
- « Journal des artistes », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Courrier des tribunaux », sur Gallica, (consulté le )
- Gabriel de Lurieu et Ferdinand de Laboullaye, Joséphine ou Le retour de Wagram , opéra en 1 acte, paroles de MM. Gabriel et Delaboullaye, musique de M. A. Adam., (lire en ligne)
- « La Silhouette », sur Gallica, (consulté le )
- « Journal des artistes », sur Gallica, (consulté le )
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Ressource relative à la musique :
- Antoinette Lemonnier sur le site artlyriquefr.fr
