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Augustin Chauvet

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Augustin Chauvet
Illustration.
Fonctions
Président du conseil régional d'Auvergne

(8 mois et 16 jours)
Prédécesseur Jean Morellon
Successeur Maurice Pourchon
Député français

(21 ans, 9 mois et 23 jours)
Élection 30 novembre 1958
Réélection 25 novembre 1962
12 mars 1967
23 juin 1968
11 mars 1973
12 mars 1978
Circonscription 1re du Cantal
Législature Ire, IIe, IIIe, IVe, Ve et VIe (Cinquième République)
Groupe politique ED (1958-1962)
CD (1962-1967)
UD-Ve (1967-1968)
UDR (1968-1976)
RPR (1976-1980)
Prédécesseur Circonscription créée
Successeur René Souchon

(2 ans, 10 mois et 16 jours)
Élection 2 janvier 1956
Circonscription Cantal
Législature IIIe (Quatrième République)
Groupe politique UDSRDA
Maire de Mauriac

(18 ans)
Prédécesseur René Chavignier
Successeur Alain Goldfeil
Conseiller général du Cantal

(31 ans)
Circonscription Canton de Salers
Prédécesseur Jules Wattez
Successeur Roger Rigaudière
Biographie
Nom de naissance Augustin Jean Alexis Félix Chauvet
Date de naissance
Lieu de naissance Salins (France)
Date de décès (à 88 ans)
Lieu de décès Boulogne-Billancourt (France)
Nationalité Française
Parti politique UDSR, CR, UNR, UNR-UDT, UD-Ve, UDR, RPR
Profession Fonctionnaire

Augustin Chauvet, né le à Salins (Cantal) et mort le à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), est un homme politique français.

Membre de l'UDSR, du Centre républicain, de l'UNR-UDR puis du RPR, il est député du Cantal de 1956 à 1980 ainsi que maire de Mauriac (1965-1983) et président du conseil régional d'Auvergne (1977).

Docteur en droit, fonctionnaire des services fiscaux, puis rédacteur et administrateur au ministère des Finances, Augustin Chauvet termine sa carrière avec le grade de sous-directeur dans la direction de la législation du ministère des Finances[réf. nécessaire].

En 1949, il commence son parcours politique en étant élu conseiller général dans le canton de Salers. En 1956, il est élu député du Cantal sous l'étiquette de l'UDSR, par attachement à René Pléven, son mentor. En 1958, l’instauration du scrutin d'arrondissement — avec deux députés pour le Cantal au lieu de trois — lui fait choisir d'être affecté après son élection à la circonscription législative d'Aurillac. Il rejoint alors les bancs du groupe Entente démocratique puis intègre le Mouvement républicain populaire (MRP), siégeant au Centre démocratique.

Après avoir été maire d'Anglards-de-Salers (1947-1965), il est élu maire de Mauriac en 1965. Membre des partis gaullistes (UNR, UNR-UDT, UD-Ve, UDR, RPR), il est réélu député du Cantal en 1962 et 1968, 1973 et 1978.

Augustin Chauvet signe l'« appel des 43 » en faveur de la candidature de Valéry Giscard d'Estaing à l'élection présidentielle de 1974[1].

En janvier 1977, il est élu président du conseil régional d'Auvergne au bénéfice de l’âge, la droite et la gauche disposant du même nombre de sièges[2]. En septembre suivant, alors que l’opposition est devenue majoritaire à la suite des élections municipales de mars, il donne se démission et ne brigue pas un nouveau mandat lors du scrutin du mois suivant, la présidence de l’assemblée régionale revenant alors au socialiste Maurice Pourchon[3].

Il démissionne de l’Assemblée nationale en 1980, après avoir échoué aux élections sénatoriales de la même année, se déclarant « écœuré par les manœuvres » de ses collègues du conseil général visant à l’empêcher d’être élu à la chambre haute[4]. Le socialiste René Souchon lui succède à l’Assemblée nationale[5]. Bien qu’ayant annoncé son retrait de la vie politique, Augustin Chauvet conserve son mandat de maire de Mauriac jusqu’à la fin de l’année 1983.

Augustin Chauvet meurt en 1988, à 88 ans.

Détail des fonctions et des mandats

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Notes et références

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  1. « L'appel des 43 », sur politiquemania.com
  2. « De Morellon à Souchon, les présidents successifs de la région Auvergne », sur lamontagne.fr, (consulté le ).
  3. « Auvergne : M. Pourchon (PS) est élu président à la place de M. Chauvet (RPR) », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. « M. Augustin Chauvet (député RPR du Cantal) renonce à tous ses mandats », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. « Cantal : M. Souchon prend sa revanche de 1978 », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Articles connexes

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Lien externe

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