Brixey-aux-Chanoines
Brixey-aux-Chanoines | |
L'église Sainte-Marie-Madeleine. | |
Blason |
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Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Meuse |
Arrondissement | Commercy |
Intercommunalité | Communauté de communes de Commercy - Void - Vaucouleurs |
Maire Mandat |
Jean-Marie Trambloy 2020-2026 |
Code postal | 55140 |
Code commune | 55080 |
Démographie | |
Population municipale |
78 hab. (2021 ) |
Densité | 10 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 28′ 28″ nord, 5° 42′ 54″ est |
Altitude | 370 m Min. 263 m Max. 412 m |
Superficie | 7,62 km2 |
Type | Commune rurale à habitat très dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Neufchâteau (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Vaucouleurs |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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Brixey-aux-Chanoines est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.
Géographie
[modifier | modifier le code]Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est dans le bassin versant de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Meuse et la Noue de Burey[1],[Carte 1].
La Meuse, d'une longueur de 486 km, est un fleuve européen qui prend sa source en France, dans la commune du Châtelet-sur-Meuse, à 409 mètres d'altitude, et se jette dans la mer du Nord après un cours long d'approximativement 950 kilomètres traversant la France, la Belgique et les Pays-Bas[2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 992 mm, avec 13,3 jours de précipitations en janvier et 9,6 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rollainville », sur la commune de Rollainville à 13 km à vol d'oiseau[5], est de 10,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 860,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de −18,2 °C, atteinte le [Note 2],[6],[7].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Brixey-aux-Chanoines est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Neufchâteau, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[11]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (64,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (32,8 %), forêts (32 %), terres arables (31,5 %), zones urbanisées (3,4 %), zones agricoles hétérogènes (0,3 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Briseium (1091)[15] ; Brisseium (1141) ; Brisseyum (1152) ; Brixey (1327) ; Brixeyum (1402) ; Brixerii castrum (1580) ; Brixey-aux-Chanoines (1700) ; Brixei (1707) ; Brixeium (1707) ; Breuchey (1719)[16].
Le village, dénommé Briccius en latin médiéval.
Les chanoines, dont Pierre de Brixey, ont pu être des propriétaires qui ont laissé des traces toponymiques[17]. Dans le château construit au XIe siècle par les évêques de Toul[18], dont Gilles de Sorcy, en 1260, y fonda un chapitre collégial de treize chanoines, dans la chapelle castrale qui était aussi l'église paroissiale[19],[20].
Histoire
[modifier | modifier le code]Avant 1790, Brixey faisait partie du Toulois et était rattaché au diocèse de Toul.
Nombreux vestiges gallo-romains (voie romaine Toul/Reims). Dominé par les Leuques à l'époque celte. Fief de l'évêque de Toul tenu par les Brixey, puis par les Bourlémont.
La généalogie des premiers seigneurs de Brixey :
- Premier seigneur connu : Aymon de Brixey (1010-1072), seigneur et comte de Brixey cité en 1037. Il est suivi par son fils :
- Obry de Brixey (1040-1102) marié à Mahaut de Reynel, d'où :
- Simon 1er de Brixey (1085-1149) marié à Hersende de Bourlémont.
Dés la première moitié du XIe siècle nous voyons les évêques de Toul confier le soin de défendre militairement la région à une importante famille, les seigneurs de Brixey[21]. Le 29 décembre 1601 les chanoines de Saint-Gengoul, prêtent serment et donnent au roi la qualité de « seigneur protecteur » tandis que, auparavant et même dans le formulaire épiscopal, le roi est seulement qualifié « protecteur »[22].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[25].
En 2021, la commune comptait 78 habitants[Note 4], en évolution de −10,34 % par rapport à 2015 (Meuse : −4,57 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Sainte-Marie-Madeleine.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Héraldique
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Brixey-aux-Chanoines » sur Géoportail (consulté le 9 juin 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Fiche communale de Brixey-aux-Chanoines », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
- Sandre, « la Meuse »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Brixey-aux-Chanoines et Rollainville », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Rollainville », sur la commune de Rollainville - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Rollainville », sur la commune de Rollainville - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Brixey-aux-Chanoines ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Neufchâteau », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Genève, Droz, , p. 499.
- Félix Liénard, Dictionnaire topographique de la France : Dictionnaire topographique du département de la Meuse, vol. 1, Paris, Impr. nationale, , p. 36.
- Roger Brunet, Trésor du terroir : Les noms de lieux de la France, CNRS Éditions, , p. 162.
- Charles Kraemer, Entre Woëvre et Argonne : les grands et petits châteaux du Verdunois médiéval (XIe-XVIe s.) et leurs relations avec le peuplement, Langres, D. Guéniot, .
- Gabriel marquis de Pimodan, La réunion de Toul à la France et les derniers évêques-comtes souverains, (lire en ligne), p. 275.
- Histoire et Cultures de l'Antiquité et du Moyen Âge, Université de Lorraine, .
- Georges Poull, Pages d'Histoire au "Pays de Jeanne d'Arc" : le château et les seigneurs de Bourlémont 1149-1412, (lire en ligne), p. 13.
- Gabriel marquis de Pimodan, La réunion de Toul à la France et les derniers évêques-comtes souverains, (lire en ligne), p. 275.
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.