Cabecico del Tesoro
| Cabecico del Tesoro | ||||
 Figurine féminine allaitant un enfant. Œuvre en terre cuite réalisée vers 374-325 av. J.-C.. Découverte réalisée dans la tombe 341 de la nécropole. | ||||
| Localisation | ||||
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| Pays |  Espagne
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| Commuanuté autonome | Région de Murcie | |||
| Municipalité | Murcie | |||
| Coordonnées | 37° 56′ 04″ nord, 1° 07′ 50″ ouest | |||
| Géolocalisation sur la carte : Murcie
Géolocalisation sur la carte : région de Murcie
Géolocalisation sur la carte : Espagne
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| Histoire | ||||
| Époque | Du Ve siècle av. J.-C. à | |||
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Cabecico del Tesoro est un site archéologique ibère de l'Âge du fer, situé dans le district de La Alberca (es), dans la municipalité de Murcie, dans la Région de Murcie, en Espagne.
Situation
[modifier | modifier le code]Dans les environs du Verdolay (es), sur les pentes de la chaîne de montagnes qui ferme la plaine murcienne au sud, se trouvent deux nécropoles : l'une d'elles au Cabecico del Tesoro, près de San Antonio el Pobre, et l'autre au museo de la Seda, à la gare de Sericícola[1]. Cabecico del Tesoro jouxte le monastère de Santa Catalina del Monte, sur sa face nord.
Historique
[modifier | modifier le code]Augusto Fernández de Avilés et Cayetano de Mergelina y Luna (es) ont dirigé des fouilles en 1935, mais elles furent interrompues par la guerre civile espagnole[1].
Description
[modifier | modifier le code]Cabecico del Tesoro est la plus grande nécropole ibère d'Espagne[2]. 609 tombes y ont été mises au jour[1].
Chronologie
[modifier | modifier le code]Les deux nécropoles, ainsi que d'autres sites du Verdolay (es), comme le Santuario de la Luz, font partie d'un peuplement ibère dont la durée s'étend du Ve siècle av. J.-C. à l'an [2]. Certains établissements ibères de la région ont peut-être été détruits par l'armée d'Hannibal lorsqu'elle traversa cette région en , au début de la deuxième guerre punique[3].
Vestiges archéologiques
[modifier | modifier le code]De riches objets funéraires et des sculptures ont été exhumés des tombes à fosse de Cabecico del Tesoro[3]. Parmi les objets découverts, on peut noter une statue assise très mutilée, dont les fragments ont été réassemblés, et une tête mutilée qui a été jointe au corps lors de la restauration[4]. Une sculpture ibère connue sous le nom de Dama del Verdolay a également été découverte. D'autres éléments de moindre importance ont été mis au jour : un calathos et une figurine de harpiste en terre cuite[5].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (es) « La Necrópolis Ibérica del Cabecico del Tesoro », sur santoangel.red, (consulté le ).
- (es) « Cabecico del Tesoro. Necrópolis », sur regmurcia.com (consulté le ).
- (es) « El Cabecico del Tesoro », sur arqueologiadelmundoiberico.blogspot.com, (consulté le ).
- (es) « Necrópolis de El Cabecico del Tesoro, Alberca de las Torres-Murcia », sur iberiamagica.blogspot.com, (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (es) José Miguel García Cano, La Necrópolis ibérica del Cabecico del Tesoro (Verdolay, Murcia) : Campaña de 1989, Musée de Murcia (lire en ligne).
- (es) V. Page del Pozo, Terracotas y Vasos Plásticos de la Necrópolis del Cabecico del Tesoro. Verdolay. Murcia, Murcie, (ISBN 84-7564-288-8).
- (es) Fernando Quesada, « Augusto Fernández de Avilés y el inicio de las ezcavaciones en la Necrópolis Ibérica de « El Cabecico del Tesoro » (Verdolay, Murcia) 1935-1936 (II) », dans Augusto Fernández de Avilés en homenaje, .
- (es) José Sánchez Meseguer et Fernando Quesada Sanz, « La necrópolis ibérica del Cabecico del Tesoro (Verdolay, Murcia) », dans Juan Blánquez Pérez et Víctor Antona del Val, Las necrópolis, (ISBN 84-600-8238-5), p. 349-396.
