Aller au contenu

Château de Rouillon

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Château de Rouillon
Présentation
Type
Fondation
Style
Usage
Localisation
Adresse
41 avenue du Général-de-GaulleVoir et modifier les données sur Wikidata
Chartrettes, Seine-et-Marne
 France
Coordonnées
Carte

Le château de Rouillon est un édifice du XVIe siècle à Chartrettes, en France.

Situation et accès

[modifier | modifier le code]

L'édifice est situé dans l'avenue du Général-de-Gaulle, aux abords de la Seine, à l'est de Chartrettes. Plus largement, il se trouve dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France.

Construit en 1595, il est la reproduction d'un pavillon du quartier Henri IV du château de Fontainebleau. Gabrielle d'Estrées, favorite du roi Henri IV, y aurait séjourné peu avant sa mort (1599).
En 1834, le Baron Allouis fit construire un lavoir en contrepartie du captage de la source de la Chevalerie pour alimenter le château en « eau courante ».
Le château de Rouillon a appartenu à Léon Franchetti, commandant des éclaireurs à cheval de la Seine, mort à la bataille de Champigny le .

En 1927, il appartient à la chanteuse d'opérettes Marie-Louise Cébron-Norbens[1].

Propriété privée, le château est aujourd'hui aménagé en « chambres d'hôtes », depuis 2001.

Le château de Rouillon et la commune de Chartrettes sont évoqués dans le livre de Joël Van der Elst Une Impériale Imposture, p.22 à 24 (Éditions Cabedita).
Le village vécut pendant la Révolution française des moments difficiles. Après la confiscation des biens des seigneurs émigrés et le morcellement des terres du château de Massoury qui appartenait au roi de France ; une nuit de 1793, l'abbé Lejeune subtilisa les restes du roi Louis VII et les cacha dans l'église de Chartrettes au péril de sa vie, pour éviter qu'ils ne soient profanés.

Le château est la propriété de Pierre & Eric d'Allest.

Représentations culturelles

[modifier | modifier le code]

Le bâtiment a été exploité comme décor pour le cinéma et pour la publicité.[réf. nécessaire]

Références

[modifier | modifier le code]
  1. « Comoedia », sur Gallica, (consulté le )

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]