Aller au contenu

Christian Arnsperger

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Christian Arnsperger
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Nationalité
Activités
Autres informations
A travaillé pour

Christian Arnsperger, né en 1966 à Munich, est un économiste. Docteur en sciences économiques de l'UCLouvain (Louvain-la-Neuve), il est professeur à l'Université de Lausanne.

Ses domaines de recherches portent principalement sur l'épistémologie de la science économique, les implications anthropologiques de la croissance économique et sur la transition du capitalisme au post-capitalisme.

Jusqu'en 2014, il était professeur à l'Economics School of Louvain. Il faisait partie de la Chaire Hoover d'éthique économique et sociale, en compagnie du philosophe et économiste Philippe Van Parijs et est également maître de recherche au Fonds de la recherche scientifique. En , il est nommé professeur ordinaire à l'Université de Lausanne, au sein de l'Institut de géographie et durabilité (Faculté des géosciences et de l'environnement)[1].

Ses réflexions sont fortement influencées par André Gorz, Ivan Illich et Ernst Friedrich Schumacher. Elles sont également proches du mouvement de la décroissance (bien qu'il critique le terme lui-même[2]), dont Paul Ariès et Serge Latouche sont les théoriciens francophones actuels les plus connus. Depuis 2008, il multiplie les interventions dans les médias belges pour sensibiliser le grand public à la remise en question du capitalisme et à l'élaboration d'un post-capitalisme[3].

Les thèses qu'il développe dans certains de ses livres sont également inspirées par les outils théoriques de Ken Wilber. Son livre paru (en anglais) en 2010, Full-Spectrum Economics [4], a d'ailleurs été préfacé par le philosophe américain.

Publications

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. « UNIL - Christian Arnsperger est nommé professeur ordinaire en durabilité et anthropologie économique »
  2. "Personnellement, je trouve que ce concept devrait à présent être banni des débats publics. Il a servi pendant un certain temps comme expression choc et comme slogan, mais maintenant il dessert la cause. Les doctrinaires de l’économie dominante s’en servent pour dénigrer la pensée écologique et pour présenter les « alternatifs » comme les fossoyeurs de l’emploi, de la richesse et du bien-être" (Interview accordée à La Libre Belgique le 26 juillet 2010, disponible en version intégrale à l'adresse http://www.uclouvain.be/cps/ucl/doc/etes/documents/Arnsperger.LLB.Toujours.Plus.pdf)
  3. Cf. par exemple La simplicité, un modèle en voie de développement, M. Mestdagh, ne perdez pas votre goût du risque !, Être réellement écologiste, c'est être anticapitaliste (Politique, revue de débats, Bruxelles, no 63, février 2010) ou encore Et si on cassait la logique du toujours plus ?. Une longue interview faite sur l'antenne de la radio RTBF La Première est également disponible sur son blog
  4. "Full-Spectrum Economics: Toward an Inclusive and Emancipatory Social Science", Routledge, 2010.
  5. Laurent de Briey. Une économie authentique ? Entre libération et sublimation du désir. Revue philosophique de Louvain 2007 ; 105 (3) : 460-8.
  6. Christian Arnsperger. «Une économie authentique ?» : En réponse à Laurent de Briey. Revue philosophique de Louvain 2007 ; 105 (4) : 706-11.

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]