Christian Dussey
Christian Dussey | |
Fonctions | |
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Chef du Service de renseignement de la Confédération | |
– | |
Ministre | Viola Amherd |
Prédécesseur | Jean-Philippe Gaudin |
Successeur | En fonction |
Biographie | |
Date de naissance | |
Nationalité | Suisse |
Profession | Diplomate et haut fonctionnaire |
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Christian Dussey, né en 1965 à Sion (Valais), est un diplomate suisse et depuis avril 2022 directeur du Service de renseignement de la Confédération.
Biographie
[modifier | modifier le code]Origines, études et famille
[modifier | modifier le code]Christian Dussey naît en 1965 à Sion, dans le canton du Valais[1]. Il grandit à Montana[2].
Il obtient une licence en sciences économiques et sociales à l'Université de Fribourg en 1990, avec un séjour à la School of Foreign Service de l'Université jésuite de Georgetown de Washington. Il déroche plus tard une maîtrise en relations internationales à la Fletcher School of Law and Diplomacy de l'Université de Boston en 2003[1],[3].
Parcours professionnel
[modifier | modifier le code]Après cinq ans comme analyste pour le service de renseignement stratégique du Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports, il est muté au Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) en 1996[3],[6]. Il devient en 1999 collaborateur diplomatique de Ruth Dreifuss, alors présidente de la Confédération[3],[5].
En 2000, il est muté à la mission diplomatique à Moscou en tant que conseiller. Il revient à Berne en 2004, où il prend la tête de la section Sécurité internationale au sein de la Direction politique du DFAE. Il est chef suppléant du département politique VI (Suisses de l'étranger) à partir de 2008, puis chef du Centre de gestion des crises au DFAE à partir de 2010, avec le titre d'ambassadeur[3]. Il participe à ce titre à la libération des otages suisses Daniela Widmer et David Och qui ont été enlevés par les talibans au Pakistan[5],[7].
Au cours de l'année universitaire 2012/2013, il est Fellow à Harvard University. Il est nommé directeur du Centre de politique de sécurité de Genève, avec le titre d'ambassadeur, à compter du , puis ambassadeur de Suisse en Iran à compter du 11 décembre 2020[3].
Il a le grade d'officier d'état-major général au sein de l'armée[3],[5].
Le 10 novembre 2021, à la demande de la conseillère fédérale Viola Amherd, le Conseil fédéral le nomme directeur du Service de renseignement de la Confédération à compter du . Il succède à Jean-Philippe Gaudin à ce poste[8].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Christian Dussey » (voir la liste des auteurs).
- Michel Guillaume, « Christian Dussey: «Il est vrai qu’une partie de ce que nous faisons se situe dans une zone grise» », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne , consulté le )
- Valérie de Graffenried, « Là où se forment les décideurs : Déjeuner avec Christian Dussey », Le Temps,
- « Christian Dussey devient directeur du Service de renseignement de la Confédération », sur www.admin.ch, (consulté le )
- « Entretien avec Christian Dussey, Directeur du GCSP », sur www.geneve-int.ch, (consulté le )
- « Christian Dussey, l’ambassadeur qui doit dompter les crises et les prises d’otages », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- Xavier Lambiel, « Un Valaisan dirigera les espions suisses » , sur Le Nouvelliste, (consulté le )
- (de) Christof Forster, « Der neue Chef des Nachrichtendienstes half früher mit, Schweizer Geiseln zu befreien », Neue Zürcher Zeitung, (lire en ligne , consulté le )
- « Christian Dussey dirigera le Service de renseignement de la Confédération », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )