Coucou geai
Clamator glandarius
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| Règne | Animalia |
|---|---|
| Embranchement | Chordata |
| Sous-embr. | Vertebrata |
| Classe | Aves |
| Ordre | Cuculiformes |
| Famille | Cuculidae |
| Genre | Clamator |
Le Coucou geai (Clamator glandarius) est une espèce d'oiseaux de la famille des Cuculidae. C'est une espèce monotypique (non subdivisée en sous-espèces).
Aire de répartition
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Son aire de répartition s'étend sur l'Europe du Sud, l'Afrique du Nord, le Moyen-Orient et l'Afrique subsaharienne. En France, on ne trouve le coucou geai que dans la ceinture méditerranéenne, du Var aux Pyrénées-Orientales : c'est un habitant des bois clairs de pins parasols, des espaces ouverts, secs et chauds.
Alimentation
[modifier | modifier le code]Le coucou geai se nourrit principalement de chenilles processionnaires des pins et autres insectes et larves.
Reproduction
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Il possède les mêmes mœurs parasitaires que le Coucou gris à quelques différences près.
Tout d'abord, il parasite principalement les Corvidae (corneilles, pies...) et ses poussins ne rejettent pas les autres occupants du nid. Au moment de la ponte, la femelle pique les autres œufs, ce qui a pour effet de stopper le développement de l'embryon.
Plusieurs femelles peuvent parasiter le même nid, mais elles ne piquent pas les œufs des autres coucous geais.
L'ornithologue Manuel Soler (es) a mis en évidence une forme de « mafia avienne » : lorsque la pie bavarde élimine les œufs du coucou geai, ce dernier détruit le nid de la pie ou il gobe ses œufs, voire inflige de sévères blessures ou dévore ses poussins[1]. Ces expéditions punitives obligent l’hôte à refaire une ponte et donc un nid, où le coucou pourra reprendre sa place. Les hôtes n'ont guère le choix et apprennent à faire avec le coucou geai[2].
Folklore
[modifier | modifier le code]Galerie d'images
[modifier | modifier le code]-
Jeune dans un nid. -
Jeunes dans un nid avec leur parent adoptif, une corneille noire. -
Individu en captivité. -
Individu adulte, dans un noyer. -
Individu juvénile, au sol. -
Individu juvénile (détail). -
Couple, gravure de Naumann.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Manuel Soler, J.G. Martinez, A.P. Moller, Magpie host manipulation by great spotted cuckoos : evidence for an avian mafia? Evolution 49: 770-775, 1995.
- Christine Coustau, Olivier Hertel, La Malédiction du cloporte et autres histoires de parasites, sous le règne de l’occupant, Tactique mafieuse, Tallandier Éditions, 2008 (ISBN 978-2-84734-535-3).
Liens externes
[modifier | modifier le code]- (en) Référence Congrès ornithologique international : Clamator glandarius dans l'ordre Cuculiformes (consulté le )
- (fr + en) Référence Avibase : Clamator glandarius (+ répartition) (consulté le )
- (en) Référence Zoonomen Nomenclature Resource (Alan P. Peterson) : Clamator glandarius dans Cuculiformes
- (en) Référence Tree of Life Web Project : Clamator glandarius
- (en) Référence Catalogue of Life : Clamator glandarius (Linnaeus, 1758) (consulté le )
- (fr) Référence INPN : Clamator glandarius (Linnaeus, 1758) (TAXREF)
- (fr) Référence Oiseaux.net : Clamator glandarius (+ répartition)
- (fr) Référence CITES : taxon Clamator glandarius (sur le site du ministère français de l'Écologie) (consulté le )
- (en) Référence Fauna Europaea : Clamator glandarius (Linnaeus, 1758) (consulté le )
- (fr + en) Référence ITIS : Clamator glandarius (Linnaeus, 1758)
- (en) Référence Animal Diversity Web : Clamator glandarius
- (en) Référence NCBI : Clamator glandarius (taxons inclus)
- (en) Référence UICN : espèce Clamator glandarius (consulté le )
