Couvent des Bernardines de Marseille
Diocèse | Marseille |
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Fondation | 1631 |
Début construction | 1746 |
Dissolution | avril 1790 |
Abbaye-mère | Rumilly |
Abbayes-filles | Aucune |
Congrégation | Bernardines réformées |
Protection | Classé MH (1952, chapelle)[1] |
Coordonnées | 43° 17′ 45″ N, 5° 22′ 58″ E |
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Pays | France |
Province | Provence |
Région | Provence-Alpes-Côte d'Azur |
Département | Bouches-du-Rhône |
Commune | Marseille |
Le couvent des Bernardines est un ancien couvent de Marseille qui abritait une communauté de religieuses, les bernardines réformées.
Localisation
[modifier | modifier le code]Le couvent des Bernardines était situé près du Vieux-Port, boulevard Garibaldi et place du Lycée dans le 1er arrondissement de Marseille[2].
Historique
[modifier | modifier le code]Dès 1639, les bernardines réformées s'installent dans un couvent situé quai de Rive-Neuve sur le domaine du Jardin du Roi qui s’étendait entre le cours Honoré-d'Estienne-d'Orves, la rue neuve-Sainte-Catherine, la rue du Chantier et le Vieux-Port. Celui-ci attire rapidement l'intérêt de la noblesse locale comme en témoigne l'histoire de la famille de Forbin dont 3 jeunes membres intègrent le monastère avant 1645 dont d'Etiennette de la Barben, fille de Gaspard[3] gouverneur de Toulon et maréchal de camp.
En 1746, expulsée par la construction de l'Arsenal, la communauté doit s'expatrier pour reconstruire au delà de la porte de Noailles[2]. Les travaux sont confiés à Baltasar Dreveton, un architecte marseillais et le maître d'œuvre est Jean-Michel Verdiguier[1]. Les bernardines s'installent dans ce nouveau bâtiment le 20 août 1751[4].
Lorsque la Révolution éclate il n'y a que quarante religieuses dans le couvent. Le prieuré devient alors propriété nationale[4]. La loi du décide de la création de quarante-cinq lycées en France ; le troisième à ouvrir, le 22 décembre 1802, occupe les bâtiments de l’ancien couvent. Sous Napoléon III, le lycée est appelé « Lycée Impérial » puis prend en 1930 le nom de lycée Thiers en référence à Adolphe Thiers.
Architecture et description
[modifier | modifier le code]La réalisation du couvent et de sa chapelle est due à l’architecte Pierre-Paul Bruand puis au marseillais Baltasar Dreveton. La décoration de celle-ci est du sculpteur Jean-Michel Verdiguier et l’autel, mis en place en 1755, celle du maître-marbrier Dominique Fossati. C’est aujourd’hui le maître-autel de l’église Saint-Cannat ou des Prêcheurs[2].
La chapelle, dite « des Bernardines », édifiée en 1743, fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le . Elle abrite aujourd'hui le théâtre du même nom alors que le lycée Thiers est en partie implanté dans les bâtiments couventuels.
Filiation et dépendances
[modifier | modifier le code]Le couvent de Marseille est fille de Rumilly.
Liste des abbesses
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- Notice no PA00081330, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Le couvent des Bernardines
- Inventaire analytique des titres de la maison de Forbin 1900 p. 115
- Delmas, Jacques (18..-19.. ; professeur). Auteur du texte, « Histoire du lycée de Marseille : livre d'or / par Jacques Delmas,... ; avec une introduction par A. Gasquy,... », sur gallica.bnf.fr, (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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