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Famille d'Humières (Rouergue)

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d'Humières
Image illustrative de l’article Famille d'Humières (Rouergue)
Armes

Blasonnement Écartelé aux 1 et 4 d'or, à l'orme de sinople terrassé du même, à la levrette de gueules colletée d'argent, la tête contournée, passant devant le tronc; aux 2 et 3 d'argent à trois bandes de sable.
Devise Gloire est mon partage
Période XVIe siècle - à nos jours
Pays ou province d’origine Rouergue
Allégeance Drapeau du Royaume de France Royaume de France puis Drapeau de la France France
Charges Consuls de Millau, maire
Fonctions militaires Général, officiers
Fonctions ecclésiastiques Archevêque d'Avignon
Récompenses civiles Ordre national du Mérite
Récompenses militaires Ordre national de la Légion d'honneur, ordre de la Libération, croix de guerre 39-45, croix du combattant
Preuves de noblesse
Autres Maintenue en la noblesse

La famille d'Humières, anciennement d'Olmeyras, d'Olmières, d'Umières, est une famille subsistante de la noblesse française, originaire du Rouergue.

Elle compte parmi ses membres un archevêque d'Avignon, des généraux, des décorés de différents ordres.

Cette famille ne doit pas être confondue avec la famille d'Humières issue de Jean, seigneur de Humières en Artois, cité en 1340, laquelle s'est fondue en 1595 dans la famille de Crevant, devenue duc d'Humières.

Cette famille, dont on trouve les formes d'Olmeyras, d'Olmières, d'Umières dans la documentation[1], est issue d'une dynastie de marchands drapiers de Millau (Aveyron), dont les membres ont exercé des charges consulaires de 1356 à 1522.

On trouve des porteurs du nom « d'Olmières » consuls de Millau dès le XIVe siècle[2].

La famille d'Olmières, dont plusieurs membres firent, au XIIIe siècle, des libéralités aux œuvres de bienfaisance, exerça longtemps le commerce à Millau où elle acquit une importance considérable. Plusieurs de ses membres y remplirent à de nombreuses reprises les fonctions consulaires[3].

En 1670, Louis de Crevant, duc d'Humières et maréchal de France, leur fit un procès pour leur interdire de porter le nom « d'Humières ». Un arrêt du Conseil d’État de 1671, tout en maintenant cette famille dans sa noblesse d’extraction, lui enjoignit de s’appeler à l’avenir : « d’Umières d’Olmeyras », mais celle-ci reprit au XVIIIe siècle le nom « d'Humières » après que la famille de Crevant, qui avait repris le nom de l'ancienne famille d'Humières, se soit éteinte[1],[4].

Cette famille connue autrefois sous les noms d'Olmeyras, d'Olmières et d'Umières, est connue en Rouergue depuis 1543 selon Louis de La Roque[5].

Henri Jougla de Morenas écrit que cette famille remonte sa filiation prouvée à Jean d’Olmières, seigneur de Bussac, vivant à la fin du XVe siècle, père d’Étienne, testant en 1536, allié à Isabeau de Montmejan, auteur d’une branche bientôt éteinte, et de Guy d’Olmeiras, seigneur de La Soucairie et de Bussac[4].

Régis Valette mentionne cette famille comme étant de noblesse d'extraction sur preuves de 1521[6].

Cette famille a obtenu une maintenue de noblesse en 1716 sur preuves de 1559[4].

Reconnaissances et maintenues de noblesse en 1646, 1667, 1716 et 1748[1],[4].

Comte héréditaire le 17 mars 1869, confirmé par lettres du 2 juin 1869[1],[4].

Elle est membre de l'Association d'entraide de la noblesse française depuis 1971[7].

Filiation et personnalités

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Armes, titre

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  • Écartelé aux 1 et 4 d'or, à l'orme de sinople terrassé du même, à la levrette de gueules colletée d'argent, la tête contournée, passant devant le tronc; aux 2 et 3 d'argent à trois bandes de sable[1].
  • Titre de comte depuis 1869

Les principales alliances de la famille d'Humières sont : d'Hébrard (XVIe siècle), de Bonald (1516), de Valiech (1570), du Bousquet (XVIIe siècle), de Laval (XVIIe siècle), de Lajudie (1946), Lasné du Colombier (XXe siècle), de Mauroy (XXe siècle), de Geuser (XXe siècle), Chapelain de Séréville (XXe siècle), de Meaux (XXe siècle), Pasquier de Franclieu (XXe siècle), Fauchon de Villeplée (XXe siècle), Le Gal de Kerangal (XXe siècle), de Lannoy (XXe siècle), de Longueau Saint-Michel (XXe siècle), van den Broek d'Obrenan (1949), d'Anglejan (XXe siècle), de Nas de Tourris (XXe siècle), de Lambilly (XXe siècle), Garnier de Labareyre (2000), de Murard de Saint-Romain (XXe siècle), Arnoulx de Pirey (XXe siècle), de Longeaux (XXe siècle), Chappot de La Chanonie (XXIe siècle), Orieulx de La Porte (XXe siècle) , Fisson-Jaubert d'Aubry de Puymorin (XXe siècle), de Saint-Meleuc (XXe siècle), Vallet de Villeneuve (XXe siècle), de Saluces (1957), d'Abzac de Falgueyrac, de Bonnières de Wierre.

Notes et références

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  1. a b c d et e E de Séréville, F de Saint-Simon, Dictionnaire de la noblesse française, 1975, page 538
  2. André Viala Le Parlement de Toulouse et l'administration royale laïque : 1420-1525, 1953, page 240.
  3. Mémoires de la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron, volume 21, page 315 (lire en ligne).
  4. a b c d et e Henri Jougla de Morenas, Grand Armorial de France, tome 6, page 376.
  5. Louis de la Roque, Bulletin de la Société héraldique et généalogique de France, 1886, page 367 (lire en ligne).
  6. Régis Valette, Catalogue de la noblesse française subsistante, 2002, page 103.
  7. Page « La table des familles », sur le site de l'Association d'entraide de la noblesse française (lire en ligne).
  8. « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )
  9. a et b Bottin mondain, édition 2007, p. 902
  10. a et b Who's Who in France, édition 2013, p. 1134.
  11. https://carnetdujour.lefigaro.fr/deces/annonces/432794958/
  12. Who's Who in France, édition 1979-1980, p. 809.
  13. Marie-Thérèse Hermann, Le Chablais d'Autrefois, p. 44, éditions La Fontaine de Siloë, 2007, [lire en ligne], (ISBN 2-84206-367-8).
  14. Louis Joseph d'Humières fut également professeur, recteur de l'académie de Limoges, grand-vicaire des diocèses de Reims, de Limoges, de Rennes et de Valence

Bibliographie

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  • Régis Valette, Catalogue de la noblesse française subsistante, 2002, page 103
  • Henri Jougla de Morenas, Grand Armorial de France, tome 6, page 376
  • É. de Séréville, F. de Saint-Simon, Dictionnaire de la noblesse française, 1975, page 538
  • André Viala Le Parlement de Toulouse et l'administration royale laïque : 1420-1525, 1953, page 240
  • Louis de la Roque, Bulletin de la Société héraldique et généalogique de France, 1886, page 367
  • Mémoires de la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron, volume 21, page 315

Articles connexes

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