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Famille de Menten de Horne

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Menten de Horne (de)
Image illustrative de l’article Famille de Menten de Horne
Armes

Blasonnement D'or à la croix de gueules. Couronne à quinze perles, dont douze posées sur le cercle et trois relevées. Tenants: deux sauvages de carnation, ceints et couronnés de lierre de sinople, appuyés sur leur massue.
Branches Menten de Horne (de)
Menten de Horne de Longchamps (de) (éteinte)
Période XVe siècle-XXIe siècle
Pays ou province d’origine Principauté de Liège
Allégeance Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Fiefs tenus Seigneurie de Vieux-Waleffe
Demeures Château de Vieux-Waleffe, Château de Horne
Charges Bourgmestres et échevins de Saint-Trond, bourgmestre, échevin et secrétaire de Tongres, gouverneur de Binche, commissaire du prince-évêque de Liège, membre de la Chambre des représentants, bourgmestre de Vieux-Waleffe
Fonctions militaires Capitaine de cavalerie au service de France, Lieutenant-général, lieutenant-colonel de cavalerie, maréchal des logis, lieutenant A.R.A., majors au 1er régiment de Guides.
Fonctions ecclésiastiques Chanoine du chapitre Saint-Odulphe de Looz.
Récompenses civiles Commandeur de l'ordre de la Couronne, commandeur de l'ordre de Léopold II, officier de l'ordre de Léopold, officier de l'ordre de la Couronne, officier de l'ordre de Léopold II, chevalier de l'ordre de la Couronne, officier de l'ordre de l'Épée de Suède, chevalier de l'ordre St-Olav (Norvège), croix civique de 1re classe.
Récompenses militaires Croix de guerre 1914-18, croix civique 1940-45, croix des évadés, médaille de la résistance.

La famille de Menten de Horne est une ancienne famille noble originaire de Saint-Trond (Principauté de Liège) remontant à la fin du XVe siècle. Elle a donné de nombreux magistrats à la ville de Saint-Trond entre les XVIIe et XIXe siècles[1].

Jean Menten est le plus lointain ancêtre connu de la famille de Menten de Horne. Il était mayeur de la cour de l'abbaye de Mielen et bourgmestre de Saint-Trond. Un acte de 1497 atteste l'achat par Jean Menten de la moitié de la cour censale de Horpmael[2].

Héraldique

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Armes anciennes de Menten

Une ancienne famille Menten avait eu un membre qui avait été fait chevalier par l'empereur Wenceslas au XIVe siècle. Cette famille portait d'or à la croix de gueules, chargée d'une fleur de lys en abîme.[réf. nécessaire]

Armes de Menten de Horne

La famille actuelle de Menten de Horne porte les mêmes armes (déchargées de la fleur de Lys) en souvenir de cette ancienne famille. Cependant, aucun lien entre ces deux familles n'a, pour l'heure, pu encore être prouvé[1].

La branche éteinte de Menten de Horne de Longchamps portait : écartelé: aux 1 et 4, d'or, à la croix de gueules (Menten); aux 2 et 3, de Looz-Corswarem qui est contre-écartelé: a. et d. burelé d'or et de gueules (Looz); b. et c. d'or à deux fasces de sable (Diest), et sur le tout de ces quartiers d'hermine à deux fasces de gueules (Corswarem). Tenants: à dextre un sauvage de carnation, ceint et couronné de lierre, armé d'une massue, à senestre un lévrier d'argent, colleté et bouclé d'or, bordé de gueules, tenant une bannière burelée d'or et de gueules (Looz), frangée d'or, la lance du même.[réf. nécessaire]

Diplômes de noblesse

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Le chevalier Léon-François de Menten[Note 1] (1752-1822) reçut reconnaissance de noblesse et du titre de chevalier par arrêté royal du . Son arrière-petit-fils fut créé baron en 1871, titre transmissible à toute sa descendance. Les autres descendants du chevalier Léon-François de Menten portent le titre de chevalier[3]. Une branche éteinte reçut reconnaissance de noblesse en 1816 et, en 1823, concession du titre de baron[2].

Personnalités

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  • Jean Menten : mayeur de la cour de l'abbaye de Mielen, bourgmestre de Saint-Trond.
  • Henri Menten († 1570) : échevin de Saint-Trond.
  • Jean Menten : échevin de Vliermael.
  • Arnold Menten : mayeur de Saint-Trond
  • Pierre Menten : bourgmestre de Saint-Trond.
  • Sébastien Menten : échevin de Saint-Trond.
  • Jean Menten († 1561) : échevin de Saint-Trond.
  • Henri Menten († 1618) : bourgmestre de Tongres.
  • Gérard Menten (1617-1665) : échevin de Tongres.
  • Jean Menten (1619-1684) : secrétaire de la ville de Tongres.
  • Henri de Menten (1648-1716) : capitaine de cavalerie au service de la France, bourgmestre de Tongres et gouverneur de Binche.
  • Henry de Menten de Horne (1896-1988) : volontaire de guerre en 1915, cavalier, décoré du trophée national du Mérite sportif. Châtelain de Vieux-Waleffe.
  • Germaine de Menten de Horne (1903-1998) : résistante, capitaine ARA.
  • Ghislaine de Menten de Horne (1908-1995) : peintre, graveur et résistante, capitaine ARA[4].
  • Eric de Menten de Horne (1914-1943) : résistant (mort fusillé), lieutenant ARA.

Les Menten pendant la Seconde Guerre mondiale

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Pendant la Seconde Guerre mondiale, les milieux aristocratiques belges faisaient couramment partie de la résistance. Eric de Menten de Horne (1914-1943) y fut très actif, de même que son frère Georges (1913-1944)[5] qui a combattu dans la RAF[6].

En , le groupe est découvert par les services de renseignements allemands. Beaucoup de jeunes nobles tels que les barons Philippe Jean Greindl et Philippe Snoy furent surpris[6]. Eric est emprisonné et condamné à mort par la cour martiale, il est fusillé au Tir national de Schaerbeek, le . Il écrira une lettre dans laquelle il propose de mourir "pour la Belgique, le roi et la liberté[7]…". Il sera reconnu lieutenant ARA à titre posthume.

Le , Georges décède au retour d'un raid aérien en Allemagne alors qu'il est en approche du terrain d'aviation[6].

C'est ainsi qu'Armand de Menten (1881-1946) perdra ses deux fils en moins d'un an.

Lors d'une messe commémorative, la Brabançonne sera jouée discrètement. Mais les Allemands, ayant trouvé que le volume sonore de cette dernière était trop élevé[6], feront arrêter conjointement le curé, Armand ainsi que certains sympathisants.

Après la guerre, le chevalier de 63 ans ne résistera pas à son expérience en prison qui l'a laissé gravement malade, il meurt en 1946 à Bonsecours[8].

Les Menten ont participé à plusieurs offensives contre la puissance occupante, y compris la bataille des Ardennes (1944), au cours de laquelle ils ont transporté des explosifs pour la Résistance, avec les équipements de transmission de la ligne de front[9]. Germaine de Menten de Horne et Ghislaine de Menten de Horne seront reconnues toutes deux capitaines ARA (agent du Service de Renseignement et d'Action) pour leur action tout au long de la guerre[6].

La place des chevaliers de Menten de Horne sera érigée en leur honneur à Saint-Trond.[réf. nécessaire]

Notes et références

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  1. Selon l'État présent de la noblesse belge, il est mentionné sur la liste officielle des nobles sous le nom de "de Menten" alors que deux de ses fils y apparaissent sous le nom de "de Menten de Horne". Selon Poplimont, le nom "de Hornes" (sic) s'est ajouté au nom "de Menten" en la personne de Léon-François de Menten, cette famille "obtint l'autorisation de joindre à son nom celui d'une maison de campagne des environs de Saint-Trond. Dès lors elle fut connue sous la désignation de Menten de Hornes".

Références

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  1. a et b Charles Poplimont, La Belgique Héraldique, Tome VII - M, Paris, 1866, p. 263-266.
  2. a et b Jean-François Houtart, Anciennes familles de Belgique, Recueil LXI de l'Association royale Office Généalogique et Héraldique de Belgique, Bruxelles, 2008, p. 124.
  3. Oscar Coomans de Brachène, État présent de la noblesse belge, Annuaire de 1978, première partie Mar - Me, Bruxelles, 1978, pp. 116-124.
  4. Bibliothèque nationale Nederland
  5. P. Legrain, Le léopoldisme, 1986.
  6. a b c d et e Marie-Pierre d'Udekem d'Acoz, Pour le Roi et la Patrie : La noblesse belge dans la Résistance, Bruxelles, Éditions Racine, 2002, pp. 264 et 456.
  7. Mission Marathon, Librairie Académique Perrin, 1974.
  8. Tout commence à Alger, Éditions Albatros, 1985, pp. 40-44.
  9. Une Épopée de la Résistance… : En France, en Belgique et au Grand-duché de Luxembourg, Grange Batelière, 1981.

Bibliographie

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  • Menten (de), dans Annuaire de la noblesse belge, 1890, p. 150-151.
  • Jean-François Houtart, Anciennes familles de Belgique, Recueil LXI de l'Association royale Office Généalogique et Héraldique de Belgique, Bruxelles, 2008, p. 124.
  • Oscar Coomans de Brachène, État présent de la noblesse belge, Annuaire de 1978, première partie Mar - Me, Bruxelles, 1978, pp. 116-124.
  • Jean-Théodore de Raadt, Les Menten dans Sceaux armoriés des Pays-Bas et des pays avoisinants, recueil historique et héraldique, tome II, Bruxelles, 1899, pp. 463-464.
  • Charles Poplimont, La Belgique Héraldique, Tome VII - M, Paris, 1866, p. 263-266.
  • G. de Menten de Horne, in : La Dernière Heure, Brussel, 25.02.1970.
  • - , Idem, in : De Nieuwe Gids, Brussel, 01.03.1970.
  • - , Idem, in : Le Phare, Brussel, 01.03.1970.
  • Stéphane Rey, L'œuf, in : Le Phare, Brussel, 11.04.1971.
  • Stéphane Rey, Gh. de Menten De Horne, in : La Libre Belgique, Brussel, 28.01.1972.
  • Jacques Collard, 50 Artistes de Belgique, L. Musin Ed., Bruxelles, 1976, pp. 76-79.
  • - , Œuvres candides de Menten de Horne, in : Le Soir, Brussel, 27.01.1977.
  • - , Fleurs, fruits, légumes…, in : The Bulletin, Brussel, 28.01.1977.
  • - , Gh. de Menten de Horne, in : La Libre Belgique, Brussel, 28.01.1977.
  • - , (zonder titel), in: Chez Nous, Brussel, 15.03.1983.
  • Dr Eric Cabris, Ph.D., Ghislaine de Menten de Horne, Brussel, Centrum voor Vrouwenstudie van de V.U.B., 1988, p. 33.
  • Marie-Pierre d'Udekem d'Acoz, Pour le Roi et la Patrie : La noblesse belge dans la Résistance, Bruxelles, Éditions Racine, 2002, pp. 264 et 456.
  • Paul PIRON, Twee Eeuwen Signaturen van Belgische Kunstenaars, Brussel, Éditions Art in Belgium, 2002, p. 189.
  • Paul PIRON, Dictionnaire des artistes plasticiens de Belgique des XIXe et XXe siècles, Bruxelles, Éditions Art in Belgium, 2003, p. 401.
  • T.D., Berlin 1936. Le Villersois de Menten rate la médaille d’or., dans le quotidien Vers l'Avenir, vendredi , à consulter ici : http://www.lavenir.net.

Articles connexes

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