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Georges Maillols

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Georges Maillols
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 85 ans)
RennesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Georges MaillolsVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Parentèle
Léon Guinebretière (d) (beau-père)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Archives conservées par
Œuvres principales

Georges Maillols, né le à Paris[2] et mort le à Rennes[3],[4],[5], est un architecte des « Trente Glorieuses » inspiré par Le Corbusier et le mouvement du Bauhaus. Il s’installe à Rennes en 1947 et a profondément marqué cette ville sur le plan architectural.

Georges Maillols est diplômé de l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris[6]. Il arrive à Rennes en 1947 pour reprendre le cabinet d'architectes Couasnon[7]. Georges Maillols est impliqué dans 140 projets de construction à Rennes, dont près de 10 000 logements[8].

Dès les années 1950, il commence à construire verticalement, dans l'optique d'« élever l'immeuble le plus haut de Rennes » : la tour Maillols sur le quai Richemont, face à la Vilaine, est dessinée en 1952[9]. Il acquiert le terrain, alors jugé trop marécageux, en 1950[7] En 1954, avec 37,5 m et onze étages, il s'agit du plus haut immeuble de la ville qui utilise la technique de la fondation sur pieux en béton armé[10],[11]. Ce fut longtemps le plus haut immeuble de la ville et certains craignaient de la voir s’écrouler car construite sur un site marécageux.

Il compte parmi ses réalisations le Trimaran, les Terrasses du Sud, une série d’immeubles aux Hautes-Ourmes (1971)[12] dans le quartier du Blosne (bâtiments d'éléments préfabriqués, avec des balcons en pointes de diamant, avec des éléments de couleurs bleues et rouges pour rythmer l'édifice)[11], des maisons du quartier Patton[10], du quartier Jules-Simon[10], dans le quartier Bourg-L'Évêque (la Caravelle, l'Armor, bâtiment Cristal)[11].

Il est également l'architecte de la Barre Saint-Just, achevée en 1968[13] en coopération avec Albert Lamotte[7], qui se démarque par ses terrasses-jardins.

En 1970[14], il inaugure le premier immeuble d'habitation de grande hauteur en France en concevant la tour des Horizons, 99,5 m et trente étages avec façade en béton architectonique[10],[7] et probablement son œuvre la plus connue[11].

En 1978, il construit le square de Tanouarn, dans le quartier des Gayeulles. Les constructions en forme de chalets sont rassemblées autour d'une promenade[15]. Le nom de « Tanouarn », choisi par le Conseil Municipal de la Ville de Rennes le [16], fait référence à une forêt d'Ille-et-Vilaine[17].

La Tour des Horizons, la Barre Saint-Just et le square des Hautes-Ourmes sont typiques du style Maillols[11].

Réalisations

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Les données proviennent de la plateforme PSS-archi[18] sauf : Terrasses du Sud

Dénomination Lieu de réalisation Type de réalisation Année
Le Baccara Rennes Logements 1996
30-32, rue de Meudon Issy-les-Moulineaux Logements 1984
Centre d'Affaires Patton II Rennes Bureaux 1983
Centre d'Affaires Patton I Rennes Bureaux 1983
Rue de la Tremblaie Cesson-Sévigné Logements 1981
Square de Tanouarn Rennes Logements 1978
Le Trimaran Rennes Logements 1977
Jardins de l'Yser Rennes Logements 1977
Terrasses du Sud Rennes Logements 1977
8, boulevard de l'Yser Rennes Logements 1976
Le Porphyre Rennes Logements 1975
L’Améthyste Rennes Logements 1975
Le Saphir Rennes Logements 1975
Le Mercure Rennes Logements 1975
Le Neptune Rennes Logements 1975
Le Belvédère[19] Rennes Logements 1973
1, allée de Lucerne Rennes Logements 1973
2, allée de Lucerne Rennes Logements 1973
11, square des Hautes Ourmes Rennes Logements 1972
1, allée du Gacet Rennes Logements 1972
2, allée du Gacet Rennes Logements 1972
La Caravelle Rennes Logements 1971
Les Horizons Rennes Logements 1970
L'Armor Rennes Logements 1970
10, Square de Terre-Neuve Rennes Logements 1970
11, Square de Terre-Neuve Rennes Logements 1970
2 à 6, square de Terre Neuve Rennes Logements 1970
Le Goello Rennes Logements 1969
Le Trégor Rennes Logements 1969
Barre Saint-Just Rennes Logements 1969
2, rue Capitaine Maignan Rennes Logements 1967
Le Penthièvre Rennes Logements 1965
Tour Normandie[20] Rennes Logements 1965
Tour Guyenne Rennes Logements 1965
2, square de Gascogne Rennes Logements 1963
1, square d'Anjou Rennes Logements 1963
15-23, boulevard d'Anjou Rennes Logements 1963
13-17, boulevard d'Anjou Rennes Logements 1963
Ilot Jules Simon Rennes Logements et bureaux 1961
47 à 53, rue Champion-de-Cicé Rennes Logements 1957
Tour Maillols Rennes Logements 1952

Célébrations

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À l'occasion du centenaire de la naissance de l'architecte, la Maison de l'architecture et des espaces en Bretagne (MAeB) a organisé des visites de Rennes et des conférences d'avril à [8].

Notes et références

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  1. « http://www.archives.rennes.fr/ » (consulté le )
  2. Isabelle Rettig et Nicolas Corbard, « Georges Maillols, l’architecte rennais des 30 Glorieuses », sur France 3 Bretagne, (consulté le ).
  3. Relevé des fichiers de l'Insee
  4. Périg Bouju, « Avec Georges Maillols (1913–1918) — l’ivresse des hauteurs », Place Publique,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. « Rennes L'architecte Claude Maillols est décédé », sur Le Moniteur, (consulté le ).
  6. Agnès Le Morvan, « L'empreinte de Georges Maillols partout à Rennes », sur Ouest-France, (consulté le ).
  7. a b c et d Catherine Bazille et S.G., « Sur les pas de Georges Maillols, l’architecte qui a marqué Rennes au XXe siècle », sur France 3 Bretagne, (consulté le ).
  8. a et b « Des temps forts autour de l'architecte Maillols - Rennes », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. Notice no IA35022737, sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne.
  10. a b c et d Christine Barbedet, « Un architecte à l'horizon », Les Rennais, no 14,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. a b c d et e Frédéric Antoine, « Le joli maillage architectural de Georges Maillols », Les Rennais, no 14,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. Notice no IA35024567, sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne.
  13. Notice no IA35026986, sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne.
  14. Notice no IA35024400, sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne.
  15. « EXPOSITION SUR MAILLOLS L’architecture à bras-le-corps », (consulté en ).
  16. « Archives de la ville de Rennes » (consulté le ).
  17. « Forêt de Tanouarn », sur Mapcarta (consulté le ).
  18. « Georges Maillols », sur pss-archi.eu, PSS-archi (consulté le ).
  19. Notice no IA35024664, sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne.
  20. La Tour Normandie a été détruite en 2010.

Bibliographie

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  • Christine Barbedet, George Maillols, architecte rennais, ArMen, no 82, 1997.
  • Marie-Christine Biet, Horizons Maillols / Archives municipales de Rennes, Rennes : Archives municipales de Rennes, 1995, 7 p.
  • Périg Bouju, Avec Georges Maillols (1913-1998). L'ivresse des hauteurs, Place Publique, no 10, p. 71-73.
  • Jean-Yves Veillard, « Maillols Georges (1913-1999) », Dictionnaire du patrimoine rennais, Éditions Apogée,‎ , p. 285-286 (ISBN 2-84398-167-0, BNF 39960846).Voir et modifier les données sur Wikidata

Articles connexes

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Liens externes

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