Gingins
Gingins | ||||
Gingins, le temple. | ||||
Armoiries |
Drapeau |
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Administration | ||||
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Pays | Suisse | |||
Canton | Vaud | |||
District | Nyon | |||
Communes limitrophes | Saint-Cergue, Trélex, Grens, Chéserex, La Rippe, Prémanon (France) | |||
Syndic Mandat |
Hans Brunner 2021-2026 |
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NPA | 1276 | |||
No OFS | 5719 | |||
Démographie | ||||
Gentilé | Ginginois | |||
Population permanente | 1 266 hab. (31 décembre 2022) | |||
Densité | 101 hab./km2 | |||
Langue | Français | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 46° 24′ 32″ nord, 6° 10′ 42″ est | |||
Altitude | 543 m |
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Superficie | 12,58 km2 | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : canton de Vaud
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Liens | ||||
Site web | www.gingins.ch | |||
Sources | ||||
Référence population suisse[1] | ||||
Référence superficie suisse[2] | ||||
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Gingins est une commune suisse du canton de Vaud, située dans le district de Nyon.
Géographie
[modifier | modifier le code]La commune est limitrophe de la France (commune de Prémanon), dans la vallée des Dappes[réf. souhaitée].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la commune vient du nom de personne latin Gimius ou Gimmius, complété par le suffixe latin marquant la propriété -anum. Il signifie donc « propriété de Gim(m)ius »[3].
Il est mentionné pour la première fois sous sa forme actuelle en 1144-1159[3].
Histoire
[modifier | modifier le code]Ce village est le berceau de la famille noble de Gingins, aujourd'hui éteinte, qui est restée en possession de la seigneurie pendant plus de six siècles et a joué un rôle historique important dans la région[4].
En 1535, a lieu le combat de Gingins, prélude à la conquête de la région par le canton de Berne[4].
En 1862, lors du traité des Dappes, la commune perd quelques territoires dans la vallée des Dappes du fait de l'échange effectué entre la France et la Suisse[5].
Population
[modifier | modifier le code]Gentilé et surnom
[modifier | modifier le code]Les habitants de la commune se nomment les Ginginois[6].
Ils sont surnommés les Sèche-Chrétiens[7], à cause d'une légende selon laquelle un vagabond, invité à passer la nuit dans le four communal, faillit être grillé à l'intérieur le matin suivant par le fournier[6],[8].
Démographie
[modifier | modifier le code]Monuments
[modifier | modifier le code]La commune compte sur son territoire une église, un château du XIIe siècle-XVIe siècle[9], ainsi que le musée romand de la machine agricole.
Personnalités liées a la commune
[modifier | modifier le code]Les sœurs Ellen et Lea Sprunger, devenues athlètes, sont nées et ont grandi à Gingins[10].
Jo-Wilfried Tsonga, joueur de tennis français, réside à Gingins[11].
Armoiries
[modifier | modifier le code]Coupé au 1 d'argent semé de billettes de sable, au lion naissant du même, lampassé de gueules ; au 2 de gueules à deux hallebardes d'argent en sautoir.
Les armes de la famille Gingins ont été reprises par la commune en 1948 dans la partie supérieure de l'écu. Dans la partie inférieure, les deux hallebardes évoquent le combat de Gingins de 1535, prélude à la conquête bernoise[4].
Références
[modifier | modifier le code]- « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel » , sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes » [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- Dictionnaire toponymique des communes suisses, Centre de dialectologie de l'Université de Neuchâtel, Frauenfeld, Lausanne, 2005, p. 388.
- Armorial des communes vaudoises, Lausanne 1972, p. 162.
- « Dictionnaire Historique de la Suisse ‘’’Gingins’’’ », sur hls-dhs-dss.ch.
- Charles Roux, Noms et sobriquets des Vaudois, Yens-sur-Morges, Cabédita, , 129 p. (ISBN 2-88295-339-9), p. 47
- « UCV - Annuaire - Recherche et carte - Gingins », sur www.ucv.ch (consulté le )
- Aïna Skjellaug, « Le château de Gingins, maison de famille de luxe », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- Le château
- « ea Sprunger: «Le plus important c’est la volonté!» », L'Illustré, (consulté le )
- Jo-Wilfried Tsonga sur le site de l'ATP. Consultation : septembre 2015.
Liens externes
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- Site officiel
- Ressource relative au spectacle :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :