Givry-lès-Loisy
Givry-lès-Loisy | |
L'église. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Épernay |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Épernay, Coteaux et Plaine de Champagne |
Maire Mandat |
Caroline FREMY 2020-2026 |
Code postal | 51130 |
Code commune | 51273 |
Démographie | |
Gentilé | Givryats, Givryates |
Population municipale |
72 hab. (2021 ) |
Densité | 14 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 53′ 34″ nord, 3° 54′ 41″ est |
Superficie | 5,05 km2 |
Type | Commune rurale à habitat très dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Vertus-Plaine Champenoise |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
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Givry-lès-Loisy est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Situé en limite de la Brie Champenoise et à proximité d’un grand massif forestier, Givry les Loisy possède un grand massif forestier avec deux étangs, lieu propice aux randonnées pédestres.
Cette commune possède trois lavoirs rénovés et alimentés par des sources naturelles. Son église, dédiée à St Pierre, est, quant à elle, illuminée la nuit.
Le territoire des Givryats s’étend sur 505 hectares dont 257 hectares de terres agricoles, 26 hectares de vignes et 162 hectares de bois.
Givry-lès-Loisy fait partie de la route touristique du Champagne. La commune possède un grand massif forestier avec deux étangs.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle n'est drainée par aucun cours d'eau[1],[Carte 1].
Deux plans d'eau complètent le réseau hydrographique : l'étang du Grand Givry (4,6 ha) et l'étang du le Petit Givry (2 ha)[Carte 1],[2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 787 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chouilly », sur la commune de Chouilly à 17 km à vol d'oiseau[5], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 668,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −12,3 °C, atteinte le [Note 2],[6],[7].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Givry-lès-Loisy est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11] et hors attraction des villes[12],[13].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (66,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (55,3 %), forêts (33,7 %), cultures permanentes (11 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Givri (vers 1222) ; Gyvri, Gyvrei (vers 1252) ; Givery-lez-Vertus (1367) ; Givry (1542)[15].
La commune, instituée par la Révolution française en 1793 sous le nom de Givry les Loisy, puis en 1801 sous celui de Givry, prend ultérieurement sa dénomination actuelle de Givry-lès-Loisy[16].
Le nom de Givry vient du toponyme de langue gauloise Gabriacum qui désigne un bois peuplé de chevreuils[17].
La préposition « lès » permet de signifier la proximité d'un lieu géographique par rapport à un autre lieu. En règle générale, il s'agit d'une localité qui tient à se situer par rapport à une ville voisine plus grande. La commune française de Givry indique qu'elle se situe près de Loisy-en-Brie.
Histoire
[modifier | modifier le code]Un château, aujourd'hui disparu, dominait le village et dépendait des seigneuries d'Etoges et d'Anglure. Les seigneurs ont partagé leurs propriétés entre les communes de Givry-les-Loisy, Loisy-en-Brie et Chaltrait. Après la Révolution, la commune de Givry-les-Loisy a reçu une centaine d'hectares de forêt. Le dernier Comte anobli sous Louis XIV était médecin à la Cour du Roi Soleil.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]La commune se trouvait depuis 1824 dans l'arrondissement de Châlons-en-Champagne du département de la Marne, mais en a été détachée pour intégrer l'arrondissement d'Épernay le [18].
Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la cinquième circonscription de la Marne.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Vertus[16]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est rattachée au canton de Vertus-Plaine Champenoise, qui n'est plus qu'une circonscription électorale.
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]La commune était membre de la petite communauté de communes de la Région de Vertus, créée fin 1994.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[19], cette intercommunalité fusionne avec ses voisines pour créer le la communauté d'agglomération Épernay, Coteaux et Plaine de Champagne, dont Givry-lès-Loisy est désormais membre.
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Distinctions et labels
[modifier | modifier le code]Le village a trois fleurs au label villes et villages fleuris[Quand ?].
Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[24].
En 2021, la commune comptait 72 habitants[Note 3], en évolution de −7,69 % par rapport à 2015 (Marne : −1,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]- Producteurs de Champagne.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Pierre du XIIIe siècle ;
- Trois lavoirs rénovés et alimentés par des sources naturelles.
-
Un lavoir fleuri.
-
Le clocher et les toits de l'église.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Julien Clément, anobli en 1711 sous Louis XIV, était un célèbre médecin accoucheur à la cour du Roi Soleil[26], et son petit-fils Ambroise Julien Clément de Feillet devient comte d'Etoges, de Verneuil et de Givry. Sa descendance est encore vivante sous le nom de famille Clément de Givry[réf. nécessaire]
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- « Dossier complet : Commune de Givry-lès-Loisy (51273) », Recensement général de la population de 2016, INSEE, (consulté le ).
- « Givry-lès-Loisy », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Givry-lès-Loisy » sur Géoportail (consulté le 27 mai 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Fiche communale de Givry-lès-Loisy », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
- « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sur eaufrance.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Givry-lès-Loisy et Chouilly », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Chouilly », sur la commune de Chouilly - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Chouilly », sur la commune de Chouilly - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Givry-lès-Loisy ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Auguste Longnon, Dictionnaire topographique de la Marne, Paris, (lire en ligne), p. 117.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise. Une approche linguistique du vieux-celtique continental, Paris, Éditions Errance, , 385 p., p. 173
- Décret no 2017-453 du 29 mars 2017 portant suppression de l'arrondissement de Sainte-Menehould (département de la Marne), publié au JORF du .
- Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
- Almanach économique, historique & administratif la Marne de l'Aisne et des Ardennes, Matot-Braine de 1877, p165.
- Liste des maires au 1er août 2008, site de la préfecture de la Marne, [xls], consulté le 22 décembre 2008
- « Liste des maires du département de la Marne » [PDF], Renouvellement des exécutifs locaux, Préfecture de la Marne, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Communauté de Communes de la Région de Vertus[réf. incomplète].