HMS Taku (N38)
HMS Taku | |
Le HMS Taku dans le port de Malte en janvier 1943 | |
Type | Sous-marin |
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Classe | Classe T |
Histoire | |
A servi dans | Royal Navy |
Constructeur | Cammell Laird |
Chantier naval | Birkenhead Royaume-Uni |
Quille posée | |
Lancement | |
Mise en service | |
Statut | Vendu pour être démantelé en |
Équipage | |
Équipage | 59 officiers et marins |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 84 m |
Maître-bau | 8,08 m |
Tirant d'eau | 5,0 m |
Déplacement | 1 090 tonnes en surface 1 575 t en plongée |
Propulsion | 2 moteurs Diesel 2 moteurs électriques 2 hélices |
Puissance | 2 500 ch (moteurs Diesel) 1 450 ch (moteurs électriques) |
Vitesse | 15,5 nœuds (28,7 km/h) en surface 9 nœuds (17 km/h) en plongée |
Profondeur | 91 m |
Caractéristiques militaires | |
Armement | 6 tubes lance-torpilles internes de 21 pouces (533 mm) orientés vers l'avant 4 tubes lance-torpilles extérieurs orientés vers l'avant 6 torpilles de rechargement Canon de pont Mk XII de 4 pouces (102 mm) |
Rayon d'action | 8 330 km (4 500 mi) à 11 nœuds (20 km/h) en surface |
Carrière | |
Indicatif | N38 |
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Le HMS Taku[Note 1] (pennant number : N38) était un sous-marin du premier groupe de la classe T en service dans la Royal Navy. Construit au chantier naval Cammell Laird à Birkenhead, sa quille est posée le , il est lancé le et mis en service le .
Conception
[modifier | modifier le code]Les sous-marins de la classe S, quoique très réussis, se sont avérés trop petits pour des opérations lointaines. Il fallut mettre en chantier la classe T, également très réussie, qui avait 21 mètres de longueur en plus et un déplacement de 1 000 tonnes. Alors que les bâtiments de la classe S avaient seulement six tubes lance-torpilles d'étrave, ceux de la classe T en avaient huit, dont deux dans un bulbe d'étrave, plus deux autres dans la partie mince de la coque au milieu du navire[1].
Engagements
[modifier | modifier le code]Le HMS Taku servit dans les eaux territoriales britanniques et en mer Méditerranée. En avril 1940, il confond le HMS Ashanti avec un destroyer allemand et tire sur lui plusieurs torpilles, qui manquent toutes leur cible. Durant une attaque sur un convoi allemand en mai 1940, il a endommagé le torpilleur allemand Möwe, et en novembre, il a mené une attaque ratée sur le pétrolier allemand Gedania.
Affecté en Méditerranée en 1941, il a remporté de nombreuses victoires, dont les navires marchands italiens Cagliari et Silvio Scaroni, le cargo mixte (fret et passagers) italien Caldea, le transport de munitions allemand Tilly L. M. Russ, le dragueur de mines auxiliaire italien Vincenso P., les pétroliers italiens Arca et Delfin, les voiliers grecs Niki et Lora, et un petit navire non identifié. Il a également attaqué, mais n’a pas touché le navire marchand allemand Menes et le pétrolier italien Cerere.
Réaffecté au large des côtes scandinaves en 1944, le HMS Taku coule les navires marchands allemands Rheinhausen et Hans Bornhofen, et il endommage gravement le cargo allemand Harm Fritzen. En mars 1944, il attaque un convoi, mais a raté sa cible, le transport de la Kriegsmarine (ex-norvégien) Moshill[2].
Le HMS Taku a heurté une mine en avril 1944 et a été endommagé. Après la fin de la guerre, il a été vendu à la ferraille en novembre 1946 et démoli à Llanelly, au Sud du Pays de Galles[3].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « HMS Taku (N38) » (voir la liste des auteurs).
Notes
[modifier | modifier le code]- Dans la marine des forces britanniques, HMS signifie Her Majesty's Ship ou His Majesty's Ship, selon que le monarque anglais est de sexe féminin ou masculin
Références
[modifier | modifier le code]- Antony Preston et John Batchelor, « Entre les deux guerres : un sentiment de respect », Connaissance de l'histoire, no 4 Sous-marins de 1919 à nos jours, 1er trimestre 1977, p. 17.
- (en) Siri Holm Lawson, « M/S Moshill », sur Warsailors.com (consulté le )
- HMS Taku, Uboat.net
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Paul Akermann, Encyclopaedia of British Submarines 1901–1955, Penzance, Cornwall, Periscope Publishing, , 522 p. (ISBN 1-904381-05-7, lire en ligne)
- (en) Erminio Bagnasco, Submarines of World War Two, Annapolis, Maryland, Naval Institute Press, (ISBN 0-87021-962-6)
- (en) Joseph Caruana, « Emergency Victualling of Malta During WWII », Warship International, vol. LXIX, no 4, , p. 357–364 (ISSN 0043-0374)
- (en) J. J. Colledge et Ben Warlow, Ships of the Royal Navy: The Complete Record of all Fighting Ships of the Royal Navy (Rev. ed.), Chatham Publishing, London, (ISBN 978-1-86176-281-8).
- (en) Roger Chesneau (édt.), Conway's All the world's fighting ships, 1922-1946, London, Conway Maritime Press, (réimpr. 2001), 456 p. (ISBN 978-0-85177-146-5, OCLC 931766183)
- (en) Paul J. Kemp, The T-class Submarine : The Classic British Design, Annapolis, Maryland, Naval Institute Press, , 160 p. (ISBN 1-55750-826-7)
- (en) Innes McCartney, British Submarines 1939–1945, vol. 129, Oxford, UK, Osprey, (ISBN 1-84603-007-2)