Hurigny
Hurigny | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Saône-et-Loire | ||||
Arrondissement | Mâcon | ||||
Intercommunalité | Mâconnais Beaujolais Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Dominique Deynoux 2020-2026 |
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Code postal | 71870 | ||||
Code commune | 71235 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Gueulatis | ||||
Population municipale |
1 918 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 208 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 20′ 57″ nord, 4° 47′ 45″ est | ||||
Altitude | Min. 222 m Max. 391 m |
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Superficie | 9,2 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Mâcon (banlieue) |
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Aire d'attraction | Mâcon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Hurigny (bureau centralisateur) |
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Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Liens | |||||
Site web | hurigny.fr | ||||
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Hurigny est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation
[modifier | modifier le code]Hurigny est un village du Mâconnais. Il s'étend sur un plateau d'environ 300 mètres d'altitude, dominant la vallée de la Saône. Le village est également encadré par les collines du Mont-Rouge et du Gros Mont. Village viticole du vignoble du Mâconnais.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]La Roche-Vineuse | Laizé | Mâcon (Sennecé-lès-Mâcon) |
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Chevagny-les-Chevrières | N | Sancé | ||
O Hurigny E | ||||
S | ||||
Prissé | Charnay-lès-Mâcon | Mâcon |
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 894 mm, avec 10,6 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mâcon », sur la commune de Charnay-lès-Mâcon à 5 km à vol d'oiseau[3], est de 12,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 833,7 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,8 °C, atteinte le ; la température minimale est de −21,4 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Hurigny est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Mâcon[Note 2], une agglomération inter-régionale regroupant 16 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mâcon, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[10]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (72,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (29,5 %), zones agricoles hétérogènes (20,5 %), zones urbanisées (15,5 %), cultures permanentes (13,5 %), forêts (9,7 %), prairies (5,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,8 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Les premières mentions du nom d'Hurigny, ont été trouvées dans le cartulaire de Saint-Vincent à Mâcon. Le nom actuel est le même depuis 1790, mais avant cela il en a connu d'autre :
- 864 - 872 : « Urcano »[Note 5] ;
- 937 - 962 : « in pago Matisconense, in agro Uriniacens, in ipsa villa Uriniaco »[Note 6] ;
- 943 - 952 : « capella sancte-Marie in villa Huriniaco »
- XIe siècle : « In agro salorniacensi, in villa que dicitur Uriniaco, prope ecclesia Sancte-Marie »
- XIIe siècle : « In villa Huriniaco »
- XIIIe siècle : « In villa Hurigniaci »
- XIVe siècle : « curatus de Hurigiaco, alias Harignaco »
- Avant 1412 : « ecclesia Hurigniaci, alias Hunegniaci »
- 1543 : Urigné
- 1560 : Urigny
- 1610 : Hurigny
- 1757 : Hurigny en Mâconnois
- 1783 : Hurigny ou Urigny
- 1790 : Hurigny
Histoire
[modifier | modifier le code]Hurigny était anciennement appelé Uriniacum.
En 1471, les troupes de Louis XI détruisirent la maison forte de Salornay dont l'artillerie avait été prêtée à la ville de Mâcon pour leur résister.
Nombreux séjours de Lamartine au château, propriété de son oncle François Louis de Lamartine de Montculot (1750-1827).
En 1862, on décida de construire au nord de l'église une chapelle consacrée à saint Joseph, ce qui nécessita de trouver de la place et causa le déplacement du cimetière[réf. souhaitée].
Le , la ligne de chemin de fer à voie étroite Mâcon-Fleurville via Lugny fut inaugurée (ligne qui fonctionna, pour le trafic quotidien des voyageurs, jusqu'en 1931[14])[15].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[18].
En 2021, la commune comptait 1 918 habitants[Note 7], en évolution de −2,34 % par rapport à 2015 (Saône-et-Loire : −1,1 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Vignoble
[modifier | modifier le code]Cultes
[modifier | modifier le code]Hurigny appartient à l'une des sept paroisses composant le doyenné de Mâcon (doyenné relevant du diocèse d'Autun) : la paroisse de Mâcon.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'église, placée sous le vocable de l'Assomption de la Vierge Marie, est dotée d'une architecture romane. Elle dispose d'un clocher octogonal de la fin du XIIIe ou du début du XIVe siècle[21]. En 2020, ainsi que 126 autres lieux répartis sur le territoire du Pôle d'équilibre territorial et rural (PETR) Mâconnais Sud Bourgogne, l'église a intégré les « Chemins du roman en Mâconnais Sud Bourgogne » et bénéficié de la pose d'une signalétique spécifique[22].
Dans l'église, des vitraux sont de Lucien Bégule,
Hurigny compte par ailleurs cinq châteaux :
- le château d'Hurigny, du XVIIIe siècle ;
- le château de Salornay ;
- le château de Chazoux du XVIIIe/XIXe siècle ;
- le château de La Fontaine, du XVIIIe siècle ;
- le château de Guerret, du XIXe siècle.
Devant l'église, une croix à l'honneur de saint Joseph a été érigée pour l'achèvement de la construction de la chapelle de l'église (transept nord) en janvier 1867, payée par un donateur qui conserva l’anonymat[23].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Émile Violet, vigneron et écrivain et éditeur, membre de l'académie de Mâcon in "Ma route de Bourgogne" de Raymond Dumay, Julliard 1948 p. 156.
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les records sont établis sur la période du au .
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Mâcon comprend une ville-centre et 15 communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Selon le cartulaire St-Vincent
- Littéralement « dans le village de Macon, Uriniacens dans un champ dans le village Uriniaco »
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Hurigny et Charnay-lès-Mâcon », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Mâcon », sur la commune de Charnay-lès-Mâcon - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Mâcon », sur la commune de Charnay-lès-Mâcon - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Mâcon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Hurigny ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Mâcon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Source : « Les petits tacots sont morts... Que vivent les petits tacots ! », article paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 20 de décembre 1973 (pages 29 et 30).
- Inaugurée le dimanche 11 novembre 1900, cette ligne s’imposa progressivement comme un moyen de transport commode des voyageurs et des marchandises et son petit train, vite adopté sous le nom de « Tacot de Fleurville », connut un succès ininterrompu jusqu'à sa disparition dans les années 1930, effectuant plusieurs allers-retours quotidiens. Outre des voyageurs, le Tacot transportait du vin, du charbon, du bétail, du bois ou bien encore de la pierre de taille. Il se composait de deux ou trois voitures de voyageurs, d’un fourgon à bagages et d’un wagon de marchandises. Au sujet de cette ligne de chemin de fer à voie étroite, lire : « Le Tacot de Fleurville », article paru dans « 71-Images de Saône-et-Loire » n° 92 de l'hiver 1992-1993, pp. 9-15.
- « Les maires de la commune », sur hurigny.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- [PDF]Brochure de présentation de l'église
- Dans le cadre d'une démarche du PETR Mâconnais Sud Bourgogne visant à « mieux faire connaître le patrimoine roman, en confiant à un bureau d'études le soin de rassembler de façon homogène les informations sur chaque édifice ainsi que de créer et d’installer sur sites des panneaux d’information » (source : https://maconnais-sud-bourgogne.fr/en-actions-petr/edifices-romans.html).
- « L'église et la place d'Hurigny au fil du temps », article de Florence Royer Lichter et Marc Bonnetain paru dans la revue Images de Saône-et-Loire no 206 (juin 2021), pages 2 à 5.