James Gibbons
James Gibbons | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Naissance | Baltimore |
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Ordination sacerdotale | ||||||||
Décès | (à 86 ans) Baltimore |
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Cardinal de l'Église catholique | ||||||||
Créé cardinal |
par le pape Léon XIII | |||||||
Titre cardinalice | cardinal-prêtre de S. Maria in Trastevere | |||||||
Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Ordination épiscopale | par Mgr Martin John Spalding |
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Dernier titre ou fonction | Archevêque de Baltimore | |||||||
Archevêque de Baltimore | ||||||||
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Archevêque titulaire d'Ionopolis (de) Archevêque coadjuteur de Baltimore | ||||||||
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Évêque de Richmond | ||||||||
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Vicaire apostolique de Caroline du Nord | ||||||||
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Évêque titulaire d'Adramytte (de) | ||||||||
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James Gibbons (né le à Baltimore aux États-Unis, et mort le à Baltimore) est un cardinal américain du XIXe siècle et du début du XXe siècle.
Biographie
[modifier | modifier le code]Il est nommé évêque titulaire d'Adramytte (de) et vicaire apostolique de Caroline du Nord en 1868. Il est transféré à Richmond en 1872 puis à Baltimore en comme archevêque-coadjuteur avec le titre d'archevêque titulaire d'Ionopolis (de), puis, en octobre de la même année, comme archevêque. Il participe au concile de Vatican I en 1869-1870.
Le pape Léon XIII le crée cardinal au consistoire du . Il participe au conclave de 1903, à l'issue duquel Pie X est élu et au conclave de 1914 (élection de Benoît XV).
Jeunesse
[modifier | modifier le code]James Gibbons est le quatrième de six enfants dans une famille irlandaise originaire du comté de Mayo. Ses parents, Thomas Gibbons et son épouse Bridget, née Walsh, ont émigré à Baltimore. Thomas Gibbons est atteint de tuberculose en 1839 et décide de retourner en Irlande avec sa famille pour profiter, croit-il, d'un air meilleur pour sa santé. Il ouvre une épicerie à Ballinrobe, où le jeune James reçoit sa première éducation. Thomas Gibbons meurt en 1847 et toute la famille repart pour les États-Unis en 1853 et s'installe à La Nouvelle-Orléans. Il vit donc en Irlande de l'âge de cinq ans à l'âge de dix-neuf ans.
Prêtrise
[modifier | modifier le code]James Gibbons décide de devenir prêtre en 1855, après avoir été touché par un sermon du cofondateur des prêtres paulistes, le P. Clarence Walworth. Il entre au collège Saint-Charles d'Ellicott City en 1855 et deux ans plus tard au séminaire de Baltimore. Il est atteint pendant ses études d'une grave crise de malaria, à tel point que ses supérieurs hésitent à l'ordonner à cause de la faiblesse de sa santé. Il est tout de même ordonné prêtre le par Mgr Kenrick, archevêque de Baltimore. Il devient vicaire de la paroisse Saint-Patrick de Fells Point, pendant six semaines, avant de devenir le premier desservant de l'église Sainte-Brigitte du quartier de Canton à Baltimore, et vicaire de l'église Saint-Laurent du quartier de Locus Point, toujours dans la même ville. Il est aussi aumônier à Fort McHenry pendant la guerre de Sécession. Il est en faveur des Nordistes, bien qu'étant habitant du Sud.
Le P. Gibbons est nommé secrétaire privé de l'archevêque de Baltimore, Mgr Spalding, en 1865. Il participe à la préparation du second synode plénier de Baltimore d', à l'issue duquel il est décidé de créer un vicariat apostolique pour la Caroline du Nord. James Gibbons en est nommé à la tête.
Carrière épiscopale
[modifier | modifier le code]James Gibbons est nommé vicaire apostolique de la Caroline du Nord, le et évêque titulaire d'Adramytte (de). Il a trente-trois ans. Il reçoit sa consécration épiscopale le suivant des mains de Mgr Spalding avec NNSS Neeson Lynch et Domenec, comme coconsécrateurs. Il vient d'avoir trente-quatre ans. C'est l'un des évêques les plus jeunes de l'époque.
Son vicariat ne comprend que sept mille catholiques. Il parcourt le territoire pour distribuer les sacrements, établit de bonnes relations avec la majorité protestante et écrit un ouvrage apologétique The Faith of our Fathers, qui est toujours l'un des plus lus du genre, écrit par un Américain. Il devient rapidement une figure du catholicisme américain et conseille même les présidents de l'époque.
Mgr Gibbons participe au concile Vatican I de 1869-1870 et se prononce en faveur de l'infaillibilité pontificale. Il assume en plus à son retour la charge d'administrateur apostolique du diocèse de Richmond en Virginie en . Il est nommé évêque de ce diocèse, le et installé le suivant. Il est nommé ensuite archevêque coadjuteur de Baltimore en . IL en devient l'archevêque à la mort en octobre de Mgr Bayley.
Mgr Gibons est créé cardinal en 1886, devenant ainsi le deuxième cardinal américain de l'histoire. Il soutient la fondation de la Catholic University of America et en devient le premier chancelier en 1887. Il est le récipiendaire de la lettre de Léon XIII Testem benevolentiae nostrae (1899) à propos de l'américanisme.
Cause ouvrière
[modifier | modifier le code]Le cardinal Gibbons se fait l'avocat de la cause ouvrière, en particulier en ce qui concerne la protection sociale des ouvriers, alors que l'industrialisation rapide de la côte est, remet en cause les équilibres sociaux. Il déclare à ce sujet que « c'est le droit des classes laborieuses d'assurer leur protection et le devoir du peuple entier de remédier à l'avarice, de lutter contre l'oppression et la corruption ». Le cardinal joue un rôle déterminant dans le processus qui aboutit à la permission donnée par le pape pour tout catholique de s'inscrire à des associations de travailleurs ou syndicats chrétiens. Il soutient les Knights of Labor (chevaliers du travail), association ouvrière qui comprend une forte proportion de catholiques, et qui évite la censure pontificale.
Le cardinal Gibbons gagne dès lors la réputation de défenseur des ouvriers, réfutant l'interprétation marxiste de la conscience de classe et la violence industrielle, dans la droite ligne de la doctrine sociale de l'Église et Rerum Novarum. Une grande partie de sa célébrité provient aussi de ses ouvrages. À la fin de sa vie, il soutient la formation du National Catholic Welfare Council.
Œuvres
[modifier | modifier le code]- The Faith of Our Fathers, 1876
- Our Christian Heritage, 1889
- The Ambassador of Christ, 1896
- Discourses and Sermons, 1908
- A Retrospect of Fifty Years, 1916
Il écrit aussi dans plusieurs revues et journaux américains.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la religion :
- Ressource relative à la musique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Fiche sur le site fiu.edu