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Jean-Pierre Ponnelle

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Jean-Pierre Ponnelle
Jean-Pierre Ponnelle à l’Opéra national du Rhin de Strasbourg, pour La Traviata en mars 1980.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 56 ans)
MunichVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Ponnelle (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Conjoint
Margit Saad (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Autres informations
Membre de

Jean-Pierre Ponnelle est un metteur en scène, décorateur et costumier d’opéra français né le à Paris et mort le à Munich.

Jean-Pierre Ponnelle est né à Paris le . Son père Pierre Ponnelle était journaliste et marchand de vin. Sa mère Mia, chanteuse d’opérette. Après la seconde guerre mondiale, Jean-Pierre Ponnelle fait des études au lycée français de Baden-Baden[1].

C’est à Baden-Baden qu’il a ses premiers contacts avec la musique contemporaine. Après son baccalauréat en 1948, il étudie la littérature, la philosophie et l’histoire de l’art à Strasbourg et en Sorbonne, puis plus tard la mise en scène à Berlin.

En 1952, le compositeur Hans Werner Henze le sollicite pour la réalisation des décors de son premier opéra Boulevard Solitude à Hanovre. En 1956 à Berlin ce sera au tour du Roi Cerf[2].

En 1957, Jean-Pierre Ponnelle épouse l’actrice Margit Saad du Theater Baden–Baden.

En 1962 il signe sa première mise en scène, celle de Tristan und Isolde, à Düsseldorf et acquiert la réputation de "privilégier la beauté visuelle"[3]. Il assure l'aspect théâtral comme les décors et les costumes.

Après avoir travaillé en France avec Jean Cocteau et Fernand Léger[4], il collabore avec Herbert von Karajan[5] au Festival de Salzbourg.

Il mettra en scène de nombreux films d’opéra : Madame Butterfly, Le Barbier de Séville, La Cenerentola, Rigoletto, Les Noces de Figaro, Così fan tutte, etc.

Ses productions montées dans les plus grandes maisons d’opéra du monde font date et sont citées en exemple jusque dans le Larousse.

Consacré aux États-Unis et en Allemagne notamment, il collabore avec les plus grands artistes internationaux de son temps : Plácido Domingo, Luciano Pavarotti, Claudio Abbado, Kiri Te Kanawa, Herbert von Karajan, Nikolaus Harnoncourt, Dietrich Fischer-Dieskau, Daniel Barenboim, Patrice Chéreau, Alain Lombard, etc.

Son fils, Pierre-Dominique Ponnelle, est chef d'orchestre.

Décédé le à Munich, Jean-Pierre Ponnelle est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (49e division) à Paris. Au moment de sa disparition, il devait prendre la direction des spectacles de l'Opéra Bastille à Paris.

Opéras filmés

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Œuvres graphiques ou picturales

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Illustrations d'ouvrage

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Bibliographie

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  • (de) AA.VV. (ed.), Ponnelle in München, 1952-1988, catalogue d'une exposition à l'Opera d'État Bavarois, München (Bayerische Staatsoper) 1991.
  • (en) Kristina Bendikas, The Opera Theatre of Jean-Pierre Ponnelle, Lewiston/NY (E. Mellen Press) 2004.
  • (de) Max W. Busch & Margit Saad-Ponnelle, Jean-Pierre Ponnelle, 400 p, env. 350 photos n/b & couleurs, Henschel Verlag, Berlin 2008. (ISBN 3894874147) - (ISBN 978-3894874148)
  • (de) Vera Lùcia Calabria, Jean-Pierre Ponelle und die Kamera. Anmerkungen zu Ponnelles Umgang mit den Medien, in: Jürgen Kühnel/Ulrich Müller/Oswald Panagl (eds.), Das Musiktheater in den audiovisuellen Medien. »...ersichtlich gewordenen Taten der Musik...«, Anif/Salzburg (Müller-Speiser) 2001, pp. 276-294.
  • (de) Imre Fabian, Imre Fabian im Gespräch mit Jean-Pierre Ponnelle, Zürich/Schwäbisch Hall (Orell Füssli) 1983.
  • (de) Kii-Ming Lo, Der Opernfilm als Erweiterung der Bühne. Versuch einer Theorie anhand von Jean-Pierre Ponnelles »Rigoletto«, in: Jürgen Kühnel/Ulrich Müller/Oswald Panagl (éds.), Das Musiktheater in den audiovisuellen Medien. »...ersichtlich gewordenen Taten der Musik...«, Anif/Salzburg (Müller-Speiser) 2001, pp. 264-275.
  • (de) Kii-Ming Lo, Die filmische Umsetzung der Ouvertüren von Mozarts Opern durch Jean-Pierre Ponnelle, in: Jürgen Kühnel/Ulrich Müller/Oswald Panagl (éds.), »Regietheater« ─ Konzeption und Praxis am Beispiel der Bühnenwerke Mozarts, Anif/Salzburg (Müller-Speiser) 2007, pp. 364-375.
  • (de) Kii-Ming Lo, Ein desillusionierter Traum von Amerika: Jean-Pierre Ponnelles Opern-Film »Madama Butterfly«, in: Sieghart Döhring/Stefanie Rauch (éds..), Musiktheater im Fokus, Sinzig (Studio Punkt Verlag) 2014, pp. 219-236.
  • (de) Kii-Ming Lo, Sehen, Hören und Begreifen: Jean-Pierre Ponnelles Verfilmung der »Carmina Burana« von Carl Orff, in: Thomas Rösch (éd.), Text, Musik, Szene ─ Das Musiktheater von Carl Orff, Mainz etc. (Schott) 2015, pp. 147-173.
  • (de) Kii-Ming Lo, »Im Dunkel du, im Lichte ich!« ─ Jean-Pierre Ponnelles Bayreuther Inszenierung von »Tristan und Isolde«, in: Naomi Matsumoto et al. (éds.), The Staging of Verdi & Wagner Operas, Turnhout (Brepols) 2015, pp. 307-321.

Notes et références

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  1. « Ponnelle, Jean-Pierre », sur hls-dhs-dss.ch (consulté le )
  2. « Mort du metteur en scène Jean-Pierre Ponnelle La musique à voir », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. « Tristan und Isolde - Bayreuth - Barenboim - Ponnelle - Kollo - Meier - DVD DGG », sur www.forumopera.com (consulté le )
  4. Jean-Pierre Ponnelle à la radio Suisse, 24 octobre 1969
  5. « "La Flûte enchantée à Salzbourg - Les belles orchestrations de Jean-Pierre Ponnelle », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. L'ouvrage, sur le site de la BNF.

Liens externes

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