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Jean Locquin

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Jean Locquin
Fonction
Député de la Nièvre
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 70 ans)
Saint-CloudVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Edme Jean LocquinVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Parti politique
Distinction
Archives conservées par

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Carte de propagande de la Fédération socialiste de la Nièvre aux élections législatives de 1919, présentent les cinq candidats de la SFIO.

Jean Locquin est un historien d'art et homme politique et avocat français né le à Nevers (Nièvre) et décédé le à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine).

Biographie

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Jean Locquin est docteur es Lettres, licencié en droit, diplômé de l'école du Louvre, avec une thèse sur la peinture d'histoire de 1747 à 1785. Il est l'auteur d'un catalogue raisonné de Jean-Baptiste Oudry, peintre animalier sous Louis XV. Il est membre du conseil des musées nationaux et vice-président de l'union centrale des arts décoratifs.

Il adhère au socialisme dès 1898. En 1908, il succède à son père à la mairie de Balleray dans la Nièvre et y reste maire jusqu'en 1934. En 1913, dans la Nièvre, il est élu conseiller général, pour le canton de Fours jusqu'en 1928, puis celui de Nevers jusqu'en 1934. Il est président du conseil général, de 1924 à 1929. Il est député de la Nièvre de 1914 à 1932[3], inscrit au groupe socialiste. À l'Assemblée nationale, il s'investit beaucoup au sein de la Commission de la Marine, dont il est secrétaire, et au sein de la Commission de l'Enseignement et des Beaux-Arts[4]. En 1935, il participe avec succès aux élections municipales à Nevers sur une liste de type Front populaire, commune SFIO et SFIC-PC. Il devient alors le premier-adjoint au nouveau maire de Nevers, Michel Gaulier[5], cela jusqu'en mars 1941, date à laquelle, sous l'Occupation, cette municipalité est remplacée par décret par le régime de Vichy[6].

Jean Locquin est inhumé au cimetière Jean Gautherin à Nevers[7].

Il est le frère du peintre Maurice Locquin, mort pour la France (1885-1915).

Œuvres

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Notes et références

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  1. ↑ « https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/POG/FRAN_POG_05/p-2kexf57vx--1m1lht8a16yr7 »
  2. ↑ « http://www.calames.abes.fr/pub/#details?id=FileId-648 » (consulté le )
  3. ↑ cf. Assemblée Nationale Jean Locquin
  4. ↑ cf. site de l'Assemblée Nationale travail en commissions 1902-1920
  5. ↑ cf. biographie sur maitron.fr
  6. ↑ cf. nomination d'un nouveau maire, René Le Droumaguet, par arrêté signé François Darlan, secrét. d'état à l'intérieur, du 1er mars 1941 (JO du 4 mars), conformément à la loi du 16 nov. 1940 (nomination par arrêtés par le gouv. des maires, adjoints et conseils municipaux); ; René Le Droumaguet reprend dans la nouvelle équipe municipale l'ancien maire Michel Gaulier, ce qui est accepté par Vichy, mais on n'y retrouve pas les anciens premier et second adjoints, Jean Locquin et Roger Roy; voir détails en note dans la Liste des maires de Nevers; Jean Locquin, premier-adjoint au maire de Nevers de 1935 à 1941, est désigné parfois, à tort, comme maire de Nevers, en 1939-1940, comme dans sa biographie détaillée sur le site maitron.fr, ou dans celle fournie par l'INHA; pourtant aucun document officiel ne semble pouvoir justifier cette affirmation, et Jean Locquin n'apparait pas dans la Liste des maires de Nevers, liste gravée dans le marbre sur une plaque dans l'entrée de la mairie de Nevers (cf. photo, in Mon Nevers Secret, hors-série, nov 2013. ed. Journal du Centre p.66-67); au contraire, par exemple dans le Bulletin Municipal n°2, du 28 juin 1940, Jean Locquin signe, en Une du bulletin, son éditorial maire adjoint Arch. Municip. de la Nièvre(en ligne)
  7. ↑ « Cimetières de France et d'ailleurs »

Annexes

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Bibliographie

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  • « Jean Locquin », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition].

Liens externes

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