Karting
Le karting est une discipline du sport automobile qui se pratique sur des circuits de 1 500 à 2 300 mètres environ et d'une largeur de 8 mètres en moyenne pouvant accueillir jusqu'à une quarantaine de karts simultanément lors d'une course. Les karts (appelés aussi « go-karts » en Belgique et au Québec) sont de petites voitures monoplaces à quatre roues, équipées d'un moteur de petite cylindrée (en général des deux-temps de 100 ou 125 cm3) pouvant développer jusqu'à plus de 40 chevaux, pour un poids inférieur à 175 kg avec le pilote, ce qui en fait des engins de course très performants.
- Les karts de 100 cm3 sans boîte de vitesses développent de 15 à 35 chevaux environ.
- Les karts de 125 cm3 à boîte de vitesses peuvent atteindre 185 km/h sur circuit long (type Carole, en France)[1] et effectuer le 0 à 100 km/h en un peu plus de 3 secondes.
- Les 250 cm3, aussi nommés Superkart (en), sont des bolides extrêmement performants qui évoluent généralement sur des circuits automobiles. Le 0 à 100 km/h est abattu en moins de 3 secondes, avec une vitesse maximale de 250 km/h[2]. Ceux-ci sont carrossés, disposent de pneus plus larges et d'un aileron arrière.
Les châssis de karting sont dépourvus de suspension et de différentiel, le freinage est assuré par un frein à disque monté sur l'axe arrière. Certaines catégories acceptent les freins avant (petits freins à disque montés sur les moyeux avant parfois activés par une poignée au volant). L'immense majorité des karts évoluant dans les formules de promotion dispose aujourd'hui d'un démarreur électrique et d'un embrayage.
La pratique du kart se fait sur trois niveaux : en location, en loisir (avec son propre matériel) ou en compétition (courses officielles réservées aux licenciés, vitesse individuelle ou endurance).
Histoire du karting
[modifier | modifier le code]Le tout premier engin de karting a été construit en 1956[3] par Art Ingels en Californie avec un moteur de récupération (d'une tondeuse à gazon) à 2-temps de la West Bend Company, une compagnie établie à West Bend, Wisconsin (1911-2003). Le karting se développe rapidement en Amérique du Nord avec des fabricants tels Go Kart Manufacturing Co. (1958) et McCulloch pour les moteurs (1959). McCulloch était un fabricant de tronçonneuses à chaînes et de moteurs hors-bord. Son premier moteur pour karting, le MC-10, n'était autre qu'un moteur de tronçonneuse adapté.
En se tenait à Paris le Salon nautique à côté duquel le Salon de l'automobile était présenté au Grand Palais. Le représentant de McCulloch International (un américain du nom de Burton Reinfrank)[4] eut l'idée de présenter un châssis Go Kart Manufacturing équipé du moteur McCulloch sur leur stand du Salon nautique, au milieu de moteurs hors-bord. Cette présentation remporta un vif succès et fit l'objet de reportages dans la presse automobile française. C'est ainsi que le karting fit son entrée en France et en Europe.
Dès son arrivée en France et pendant les années 1960, le karting connaît un engouement rapide et croissant. Les années 1970 voient une évolution technique importante des moteurs et des châssis (surtout grâce aux fabricants italiens) et de futurs grands champions commencent à émerger du karting, tels Alain Prost, Riccardo Patrese, Nelson Piquet ou Ayrton Senna. Depuis, la pratique du karting s'est structurée et est devenue un passage presque obligatoire pour qui veut devenir pilote automobile ; la totalité des pilotes engagés aujourd'hui en F1 est passée par le karting.
Au niveau international et depuis le , une réglementation CIK-FIA a modifié la motorisation des catégories reines jusqu'alors en 100 cm3 sans embrayage (FA - ICA) à 125 cm3 avec démarreur, embrayage et limiteur électronique de régime.
La pratique du karting
[modifier | modifier le code]La France compte quelque 8 000 licenciés sous l'égide de la FFSA répartis sur 214 clubs et 18 comités régionaux. Ce sport-loisir compte plus de 500 acteurs professionnels (constructeurs-importateurs, revendeurs, préparateurs, loueurs, propriétaires de pistes, etc.). En France, plus de 5 millions de gens sont déjà montés dans un kart. Il existe plus de 350 pistes[5] dont 280 homologuées par la FFSA.
Toujours en France, il est également possible de pratiquer le karting au sein de l'UFOLEP, qui compte plus de 3 800 licenciés[5]. Cette pratique se veut avant tout « loisir », mais un cadre réglementé permet l'organisation de courses dites « amicales ». L'objectif est de faciliter l'accès à la pratique du karting grâce notamment à des licences abordables, un règlement simplifié et une réduction des catégories.
Karting de location
[modifier | modifier le code]Le karting de location se pratique partout dans le monde, de la simple session au « ticket » (10 à 15 min) à l'organisation de challenges amicaux de vitesse et endurance, le plus souvent au volant de karts reconnaissables par un kit carrosserie protégeant pilote et matériel et assurant un bon niveau de sécurité. Généralement ce sont des karts à moteurs Honda 4-temps de 270 cm3 (9 ch - en indoor ou en extérieur) ou 390 cm3 (14 ch - seulement sur les pistes extérieures) ou encore bimoteurs. Ces karts sont déjà performants et garantissent de bonnes sensations. Pour les plus avertis, il est possible de louer sur certaines pistes des karts 2-temps équipés des moteurs Formule FFSA (uniquement en France ; 100 cm3, de 17 à 20 chevaux), Rotax Junior (125 cm3, 22 ch) ou même Rotax Max (125 cm3, 29 ch).
En France, on peut pratiquer le karting en location dans toutes les régions, sur plus de 300 pistes dédiées.
Depuis 2009, un classement international 4-temps a été lancé par Sodikart, les Sodi W Series[6]. Regroupant des circuits dans le monde entier et ouvert à tous dès 15 ans, ce classement « loisir » devrait connaître un essor important dans les années à venir. L'édition 2013 a réuni 20 nationalités différentes. En Belgique, il existe un championnat 4-temps « Belkart » sur diverses pistes indoor[7].
Karting de compétition
[modifier | modifier le code]Il s'agit d'un sport qui demande une bonne condition physique. Sa pratique en France nécessite l'obtention d'une licence FFSA (ou UFOLEP, dans certains cas). Cette licence s'obtient auprès d'un club ou d'une association sportive.
L'équipement obligatoire du pilote en France comprend :
- Un casque intégral (pour la compétition celui-ci doit être homologué)
- Une combinaison (pour la compétition, homologuée CIK-FIA)
- Une minerve (pour la compétition, homologuée FFSA)
- Une paire de gants
- Une paire de chaussures montantes
Le protège-côtes est obligatoire pour les catégories Minikart, Minime et Cadet et fortement recommandé pour l'ensemble des catégories.
On peut pratiquer le karting en France dès l'âge de six ans en initiation-loisir et en compétition (catégorie Minikart 4-temps).
L'équipement requis est le même dans quasiment tous les pays, à l'exception de la minerve (tour de cou) qui est rarement obligatoire.
Les catégories en France[8]
[modifier | modifier le code]En 2007 les catégories internationales de karting ont été renommées KF1, KF2, KF3, KF4 et KZ1, KZ2.
- La KF1, catégorie-reine, a remplacé la FA (Formule A). La KF2 a remplacé la catégorie ICA (Intercontinental A), et la KF3 la catégorie ICA-Junior. La KF4 correspond à la catégorie dite « de base ». Toutes ces catégories utilisent des moteurs de nouvelle génération dits « longue durée » de 125 cm3 à refroidissement liquide, équipés de démarreur, embrayage et limiteur électronique de régime. Chacune avec ses spécifications techniques quant à l'échappement, carburateur, boite à air, plafond du limiteur de tours, etc.
- Les Super-ICC et ICC (Intercontinental C), catégories des karts 125 cm3 à boîtes de vitesses dont le règlement technique n'a subi aucune modification majeure, ont été renommées respectivement KZ1 et KZ2.
Catégories à embrayage et démarreur
[modifier | modifier le code]Toutes les catégories sans boîte de vitesses sont désormais équipées d'un embrayage et d'un démarreur électrique, à l'exception du Minikart dont le moteur 4-temps est équipé d'un lanceur manuel à ficelle.
Minimes et Minikart
[modifier | modifier le code]Pour les pilotes entre 7 et 11 ans, la nouvelle classe Minime FFSA (2017) utilise un moteur Rotax Micro Max 2-temps de 125 cm3 à refroidissement liquide bridé pour développer 6,8 ch à 6 500 tr/min (plombage obligatoire), avec démarreur et embrayage[9]. Les châssis sont de dessin unique, étudiés pour la petite taille des pilotes, et plusieurs marques sont disponibles sur le marché. Pneus slicks étroits à gomme dure (Vega Cadetti), pneus pluie interdits. Poids minimum 105 kg avec pilote[10].
Courses ou démonstrations, Coupe de France annuelle.
L'ancienne catégorie Minikart est conservée pour l'entraînement et aux Écoles françaises de karting (EFK) pour les pilotes entre 6 et 11 ans. Le moteur reste le 4-temps Honda de 120 cm3 développant 5,5 ch. Pneus slicks Vega Cadetti. Poids minimum 95 kg avec pilote[10].
En UFOLEP, la catégorie Mini s'adresse aux pilotes entre 6 et 9 ans. Moteurs 4-temps plombés Honda de 120 cm3 ou Subaru de 126 cm3 développant 4 ch[11]. Pneus slicks Maxxis Rookie, pneus pluie interdits. Poids minimum 90 kg avec pilote[12].
Cadet
[modifier | modifier le code]Pour les pilotes entre 10 et 14 ans[10]. Le châssis est un peu plus évolué et est équipé d'un freinage mécanique (câbles). Le moteur est un Rotax Mini Max 2-temps de 125 cm3 à refroidissement liquide avec démarreur et embrayage, bridé pour développer 16,5 ch. Pneus slick étroits à gomme dure (Bridgestone YDS), pneus pluie interdits. Poids minimum 130 kg avec pilote.
Courses : amicales, championnats régionaux, championnats de France, trophée de France, coupe de France, Bridgestone cup, trophée Kartmag prem's, trophée valentinois, etc.
KFS 150 et 160 kg
[modifier | modifier le code]Classe lancée en 2001 sous l'égide de la FFSA et devenue une coupe de marque en 2009 (ex-Formule FFSA et Formule FFSA Jeune devenue KFS Jeune et KFS 100), c'est la formule de promotion la plus économique en France et la plus facile d'accès. C'est aussi la seule formule monotype du karting hexagonal, tout le monde y dispose du même matériel. Les courses y sont très disputées.
Depuis 2016, la KFS s'adresse aux pilotes à partir de 13 ans (révolus ou atteints dans l'année) avec deux catégories de poids minimum avec pilote : 150 ou 160 kg[13]. Le châssis est fabriqué en France, il est équipé d'un freinage mécanique. Le moteur est un IAME 2-temps de 100 cm3 à refroidissement par air avec démarreur électrique et embrayage, développant 22 ch. Le carburateur est un Tillotson HL304 à deux vis de réglage externes. Pneus slick semi-durs (Vega KFM, depuis 2017), pneus pluie interdits.
Courses : Ligues régionales, amicales, Challenge Minarelli, Endurances de 4 heures (depuis 2013), Défi France.
Cette formule permet aussi de rouler en compétition avec un système de location à la course et un service clef en main[14].
Nationale
[modifier | modifier le code]Créée en 2005, cette catégorie est devenue en 2009 la seule formule de promotion de la FFSA. Pour les pilotes à partir de 13 ans (révolu ou atteint dans l'année), le poids minimum avec pilote est de 150 kg. Pour les pilotes de 21 ans et plus, une catégorie Senior a été créée en 2013 avec un poids minimum de 160 kg avec pilote. Formule économique, un cran plus onéreuse et performante que les séries KFS. Châssis aux normes CIK, sans freins avant. Moteur 2-temps Rotax J125 Max de 125 cm3 à refroidissement liquide avec démarreur et embrayage, développant 21,5 ch et limité à 13 500 tr/min. Il est reconnaissable à sa culasse rouge. Carburateur Dell'Orto à gicleur. Pneus slicks semi-durs (Mojo F1), pneus pluie interdits.
Courses : amicales, trophées, championnats régionaux et championnat de France. Pour pouvoir participer à ce dernier, il faudra avoir participé aux deux premières journées qualificatives de son championnat régional et se qualifier.
Rotax Max
[modifier | modifier le code]Challenge de marque lancé au milieu des années 1990 par Sodikart, l'importateur Rotax (filiale de Bombardier). Formule fiable et d'un entretien relativement économique grâce à sa motorisation de type moto avec limiteur électronique de régime à 13 500 tr/min. C'est la catégorie regroupant le plus d'engagés en France. Il existe des courses de tous niveaux partout en France et dans le monde.
Ouvert aux pilotes de 14 ans et plus. Châssis libre (aux normes CIK) doté d'un frein hydraulique (freins avant interdits)[15]. Moteur 2-temps Rotax Max Racing 125 cm3 à refroidissement liquide avec démarreur et embrayage développant 29 ch, préparation interdite. Carburateur Dell'Orto à gicleur. Pneus slick Bridgestone à gomme tendre sur sec, pneus pluie autorisés. Poids minimum 160 kg avec pilote équipé. Catégorie Master : à partir de 30 ans, poids minimum de 170 kg avec pilote.
Courses : amicales, championnats régionaux, coupes de marques et trophées, championnat d'endurance, Coupe de France FFSA, challenge européen, finale mondiale. Matériel utilisable aussi en Endurance.
Challenge X30
[modifier | modifier le code]Challenge de marque ouvert aux pilotes de 15 ans et plus (13 ans en X30 Junior). Les châssis utilisés sont aux normes FFSA ou CIK, avec freins mécaniques ou hydrauliques. Moteur 2-temps IAME-Parilla X30 de 125 cm3 à refroidissement liquide développant 30 ch (20 ch en X30 Junior), avec démarreur, embrayage et limiteur électronique de régime à 16 000 tr/min (14 000 tr/min en X30 Junior). Pneus sec Komet K2M gomme semi-tendre, pneus pluie Komet K1W. Poids minimum 162 kg (150 kg en X30 Junior) avec pilote équipé. Catégorie X30 Master à partir de 32 ans et catégorie X30 Vétéran à partir de 45 ans : poids minimum de 170 kg avec pilote.
Courses : le X30 n'est pas présent dans toutes les régions, c'est dans le sud de la France que cette catégorie est la plus populaire. Divers challenges, trophées, et finale nationale. Coupe de France FFSA. Matériel utilisable en endurance.
M18
[modifier | modifier le code]Catégorie de haut niveau « économique »[16] pour les pilotes de 15 à 18 ans. Moteur 125 cm3 2-temps monotype FIM/Parolin d'environ 30 ch (15 000 tr/min) à refroidissement liquide, avec démarreur électrique et embrayage. Châssis libres aux normes CIK après homologation[16]. Pneus LeCont slick à gomme semi-tendre[16] sur sec et pneus pluie autorisés. Poids minimum 153 kg avec pilote.
Courses : Championnat du monde en trois épreuves[16]
KF3
[modifier | modifier le code]Catégorie de haut niveau pour les pilotes de 13 à 15 ans. Moteur 125 cm3 2-temps d'environ 28 ch (14 000 tr/min) à refroidissement liquide, avec démarreur électrique et embrayage, préparation autorisée. Châssis libre aux normes CIK. Pneus slick à gomme semi-tendre sur sec et pneus pluie autorisés (Dunlop). Poids minimum 145 kg avec pilote.
Courses : Championnat national (Grand Prix FFSA Karting sur cinq épreuves à partir de la saison 2009). Épreuves ou séries internationales de type Monaco Kart Cup, WSK International Series[17] ou Winter Cup. Championnat d'Europe et Coupe du monde.
KF2
[modifier | modifier le code]Catégorie de haut niveau à partir de 15 ans. Moteur 125 cm3 2-temps d'environ 32 ch (15 000 tr/min) à refroidissement liquide, avec démarreur électrique et embrayage, préparation autorisée. Châssis libre aux normes CIK. Pneus slick à gomme tendre sur sec et pneus pluie autorisés (Dunlop). Poids minimum 160 kg avec pilote. Championnats nationaux, championnat d'Europe, Coupe du monde et quelques épreuves régionales en open. Poids 158 kg pour les WSK International Series[17], le championnat d'Europe, la Coupe du monde et toutes les autres courses internationales.
KF1 et Super KF
[modifier | modifier le code]Catégorie reine du karting, à partir de 15 ans. Moteur 125 cm3 2-temps d'environ 35 ch (16 000 tr/min) à refroidissement liquide, avec démarreur électrique et embrayage, préparation autorisée. Châssis libre aux normes CIK. Pneus libres à gomme tendre sur sec et pneus pluie autorisés. Poids minimum 160 kg avec pilote.
Courses : WSK International Series[17], Championnat d'Europe, Championnat du monde et Coupe du monde.
Catégories à boîte de vitesses
[modifier | modifier le code]Contrairement aux autres catégories (qui prennent un départ lancé), les départs des courses dans les catégories à boîte de vitesses se font « arrêtés », moteur en route, comme en automobile. Le démarrage des moteurs se fait « à la poussette » (absence de démarreur électrique).
X30 Shifter
[modifier | modifier le code]La particularité de cette catégorie créée en 2010 est qu'elle est la seule à proposer un moteur monotype dans une catégorie 125 à boîte de vitesses. Pour pilotes dès 15 ans (atteint dans l'année civile). Châssis aux normes CIK, de marques agréées X30, avec frein hydraulique sur les quatre roues. Moteur 2-temps monotype IAME-Parilla X30 125 cm3 de 43 ch à refroidissement liquide à 6 vitesses avec embrayage et démarreur électrique. Pneus slicks MGS X, pneus pluie Vega W5. Poids minimum 180 kg, pilote à bord.
Courses : amicales, Challenge X30 Europa…
KZ1 et KZ2
[modifier | modifier le code]À partir de 15 ans. Châssis libre (aux normes CIK) avec freins avant. Moteur 2-temps à refroidissement liquide de 125 cm3 à 6 vitesses avec embrayage (en KZ1, la commande de boîte de vitesses peut être manuelle ou électromécanique, uniquement manuelle en KZ2) développant 42 ch environ, préparation autorisée. Pneus slick à gomme tendre pour le KZ1, et médium pour le KZ2 sur sec, pneus pluie autorisés. Le matériel est strictement identique dans les deux catégories, le poids minimum avec pilote est de 175 kg pour les 15 à 32 ans et de 180 kg minimum pour la catégorie Master à partir de 32 ans.
Courses : la catégorie KZ1 regroupe des pilotes de haut niveau avec un Championnat d'Europe et une Coupe du monde. La KZ2 propose des championnats régionaux et nationaux, WSK International Series[17], de même qu'un Championnat d'Europe et une Coupe du monde.
Superkart
[modifier | modifier le code]Catégorie « à part » du karting, elle se pratique sur « circuits long » (plus de 1 500 mètres, généralement des circuits automobiles). Ouvert aux pilotes à partir de 18 ans. Châssis libre (de construction particulière, aux normes CIK) avec direction à crémaillère et freins avant, baquet équipé d'un repose tête. Carrosserie intégrale obligatoire, aileron arrière. Moteur bicylindre 2-temps à refroidissement liquide de 250 cm3 à six vitesses avec embrayage développant 100 ch environ. Pneus libres de six pouces (homologués CIK/FIA). Poids minimum 215 kg avec pilote.
Depuis 2014[18] des superkarts équipés de moteurs 4-temps mono ou bicylindres ont fait leur apparition dans certaines catégories nationales comme la SK-FFSA[19]. Leurs moteurs, de cylindrée inférieure à 700 cm3, sont issus de motos de grande série et réclament moins d'entretien que les 2-temps optimisés de compétition.
Courses : championnats nationaux, Championnat d'Europe.
Catégories disparues
[modifier | modifier le code]N100
[modifier | modifier le code]Cette catégorie, appelée aussi Nationale 100, fut créée pour reclasser les moteurs 100 cm3 de type ICA ou FA sans embrayage ni démarreur (démarrage « à la poussette »). La N100 a vécu sa dernière saison en 2007 à la suite de la nouvelle réglementation qui remplace les blocs 100 cm3 par des 125 cm3 dotés d'embrayages et de démarreurs (séries KF). Depuis 2008, cette catégorie n'existe plus.
À partir de 15 ans (révolu ou atteint dans l'année). Châssis libre (aux normes CIK). Moteur libre 2-temps 100 cm3 à refroidissement liquide d'environ 30 ch atteignant 19 000 tr/min, préparation autorisée. Pneus slick sur sec et pneus pluie autorisés (marque Dunlop SL4). Poids minimum 150 kg avec pilote.
Parakart
[modifier | modifier le code]Le Parakart est une épreuve de karting de niveau amateur réservée aux personnes handicapées[20]. La première édition a eu lieu au Portugal en 2002 avec 17 karts bimoteurs modifiés et 24 pilotes issus de neuf pays différents. À ce jour, aucune autre édition du Parakart n'a été réalisée.
Catégories Ufolep[21]
[modifier | modifier le code]Les courses organisées sous l'égide de l'Ufolep ont la particularité d'accepter un grand nombre de matériels, l'objectif étant de profiter des joies de la compétition avec des coûts maîtrisés. Des nombreuses compétitions (Trophée Ufolep Aquitaine[22], Trophée Centre-Bourgogne, Rencontres Kartland, Rassemblement National Ufolep, Mondial Subaru…) sont organisées chaque année.
Mini 4-temps
[modifier | modifier le code]À partir de 6 ans + 1 jour. Châssis libres (de type Mini) avec freins hydrauliques ou mécaniques. Moteurs 4-temps Honda GX120 ou Subaru EX-13 plombés. Pneus slicks à gomme dure Maxxis Rookie, Le Cont RKJ, Vega Mini, ou Komet K1D-H, pneus pluie interdits. Poids minimum 90 kg avec pilote.
Mini 2-temps
[modifier | modifier le code]À partir de 7 ans + 1 jour, Châssis libres (de type Mini) avec freins hydrauliques ou mécaniques. Moteurs 2-temps Rotax Micro Max de 125 cm3, Comer S/K de 80 cm3, et tous moteurs de 60 cm3 strictement d'origine. Pneus slicks à gomme dure Maxxis Rookie, Le Cont RKJ, Vega Mini, ou Komet K1D-H, pneus pluie interdits.
Jeunes 4-temps
[modifier | modifier le code]À partir de 9 ans + 1 jour. Châssis libres (aux normes CIK ou FSSA) avec freins hydrauliques ou mécaniques, frein avant interdit, et châssis Top Kart Bullet, corse Motorsport, Alpha karting Target, Kartland Storm, Off Course Ingels ou Rosso Korsa Invader avec le moteur Subaru KX-21[23]. Moteurs 4-temps Honda 200 cm3, FK 200 cm3 ou Subaru KX-21 211 cm3 plombés. Pneus slicks à gomme dure, Maxxis Rookie, Le Cont RKJ, Vega Mini, ou Komet K1D-H, pneus pluie interdits. Poids minimum 125 kg avec pilote.
Jeunes 2-temps
[modifier | modifier le code]À partir de 10 ans + 1 jour. Châssis libres (aux normes CIK ou FFSA) avec freins hydrauliques ou mécaniques, frein avant interdit. Moteurs Rotax Mini Max 125 cm3, Iame X30 Cadet, Yamaha KT100S, Puma 85/100 cm3, RKD et PRD. Pneus slicks à gomme dure, Maxxis Rookie, Le Cont RKJ, Vega Mini, ou Komet K1D-H, pneus pluie interdits.
Sport 2-temps
[modifier | modifier le code]À partir de 13 ans + 1 jour. Châssis libres (aux normes CIK) avec freins hydrauliques ou mécaniques. Moteurs 2-temps Rotax Max Bride UFOLEP, Rotax junior, Iame X30 Junior, Iame FFSA, Iame K55, Rock junior, Freedom Komer, Zenith Sirio, Minarelli K100. Pneus slicks Maxxis HG1, Le Cont RKH, Vega FX, ou Komet K1H, pneus pluie Maxxis SLW, LE Cont RKR, Vega W5, ou Komet K1W . Poids minimum 150 kg avec pilote.
Sport 4-temps
[modifier | modifier le code]À partir de 13 ans + 1 jour en Subaru Racing et 35 ans + 1 jour (ou pilote de 80 kg mini) en Master. Châssis Top Kart Bullet, Intrepid Storm, Corse Motorsport, Target de Alpha Karting et Of Course Ingels (aux normes CIK) avec freins hydrauliques, réservoir extractible de 8 à 9 litres. Moteurs 4-temps Subaru EX-40 de 400 cm3[24] ou 2 Subaru KX-21 de 211 cm3 à refroidissement par air, arbre à cames en tête à 2 soupapes, avec embrayage, démarrage par lanceur, (essences SP95 ou SP98 autorisées) et plombage obligatoire, Swiss auto VT3. Pneus slicks Maxxis HG1, Le Cont RKJ, Vega FX, ou Komet K1H pneus pluie Maxxis SLW, Le Cont RKR, Vega W5, ou Komet K1W. Poids minimum 165 kg avec pilote en Subaru 400, 170 kg avec pilote en Subaru 400 Master, 175 kg avec pilote en Subaru bimoteur KX-21, et 150 kg avec pilote en SA VT3.
Super, Super Master, et Handikart
[modifier | modifier le code]À partir de 14 ans + 1 jour (en Super Master, à partir de 35 ans + 1 jour ou pilote de plus de 80 kg). Châssis libres (aux normes CIK) avec freins hydrauliques, freins avant autorisés. Moteurs Rotax Max, Rotax Evo, Iame X30, KF junior. Silencieux additionnel d'échappement obligatoire et plombage moteur obligatoire en Rotax Max. Pneus slicks Maxxis SLH, Le Cont RKMS, Vega FX, ou Komet K1H, pneus pluie Maxxis SLW, Le Cont RKR, Vega W5, ou Komet K1W. Poids minimum 165 kg avec pilote ou 173 kg avec pilote en Super Master et Handikart.
Vitesses, Vitesse Master
[modifier | modifier le code]À partir de 15 ans + 1 jour (après une année de pratique du kart minimum), en Master, à partir de 35 ans + 1 jour ou pilote de plus de 80 kg. Groupe A, et groupe B châssis libres (aux normes CIK) avec freins hydrauliques sur les quatre roues obligatoire. Moteurs groupe A (voir règlement UFOLEP), moteurs groupe B (voir règlement UFOLEP) . Pneus slicks Maxxis SLR, Le Cont RKH, Vega FX, ou Komet K1H, pneus pluie Maxxis SLW, Le Cont RKR, Vega W5, ou Komet K1W. Poids minimum 178 kg avec pilote, ou 185 kg en Master.
Puissance
[modifier | modifier le code]À partir de 15 ans + 1 jour (après une année de pratique du kart minimum). Châssis libres (aux normes CIK) avec freins hydrauliques sur les quatre roues obligatoire. Moteurs Rotax DD2, moteurs 4-temps 250 cm3 mono ou bi-cylindre sans vitesses, moteurs rotatifs, moteurs 2-temps de 100 a 175 cm3 sans boîte de vitesses, et les nouveaux moteurs OK. Pneus slicks Maxxis SLR ou Le Cont RKH, Vega FX, ou Komet K1H, pneus pluie Maxxis SLW, Le Cont RKR, Vega W5, ou Komet K1W. Poids minimum 175 kg avec pilote.
Karting électrique
[modifier | modifier le code]Ces dernières années, la motorisation électrique se développe dans le monde sur les pistes de location, notamment indoor où l'absence d'émission de gaz polluants est un atout.
La première compétition de haut niveau disputée avec des kartings électriques, les ERDF Masters Kart, s'est déroulée en France les 10 et au palais omnisports de Paris-Bercy. Les machines, d'une autonomie de 15 min et développant une puissance de 20 kW, étaient fournies par la société française Sodikart[25]. Toujours en France, il existe un challenge annuel organisé depuis 2006 par les associations e-Kart[26] et ASTECH[27].
Circuits
[modifier | modifier le code]Les circuits de karting ressemblent en tous points aux circuits automobiles, exception faite de leurs dimensions. Leur longueur varie de 300 à 1 500 mètres, avec une largeur de 6 à 9 mètres. Les pistes utilisées pour les grandes rencontres font de 1 000 à 1 500 mètres, elles permettent des courses par séries de 30 à 45 karts maximum (trois par tranche de 100 m). Les pistes indoor, réservées aux karts de location 4-temps, vont de 300 à 700 mètres. En France, tous les circuits doivent être homologués par la préfecture de leur département.
Les circuits de location sont souvent équipés d'un système de chronométrage électronique, et parfois d'un panneau d'affichage des temps au tour.
Lors des compétitions, le directeur de course et des commissaires de piste situés à divers points du circuit transmettent des informations aux concurrents à l'aide de drapeaux.
Acquisition de données
[modifier | modifier le code]Plusieurs systèmes d'acquisition de données ont été développés pour le karting de compétition. Ces systèmes électroniques collectent les données par la voie de capteurs et permettent au pilote de visualiser ces informations en temps réel grâce à un afficheur fixé sur le volant : tours par minute, températures (avec alarme configurable), temps au tour (et temps intermédiaires), meilleur tour, nombre de tours effectués, et parfois vitesse, ou rapport de boîte de vitesses (pour les karts équipés d'une boîte).
La plupart de ces systèmes sont capables de garder les données en mémoire, ce qui permet de revoir toutes les informations à la fin de chaque séance de roulage, et même de télécharger ces données sur un ordinateur portable sur lequel on aura installé un logiciel permettant de les analyser. Les systèmes les plus sophistiqués permettent de recueillir plus d'informations telles que l'accélération centrifuge (g), la position du volant, de la pédale d'accélération, ou la pression exercée au freinage.
La durée de fonctionnement du moteur est également gardée en mémoire pour son entretien.
Les réglages
[modifier | modifier le code]En karting, comme dans tous les sports mécaniques, la qualité des performances dépend du bon réglage du matériel.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Karting à Carole : le mythe est intact - Rosny93.com
- Présentation du Superkart - Mediasuperkart (voir archive)
- (fr + en) Le karting fête ses 50 ans en 2006 - CIK-FIA [PDF].
- (en) Comment le kart fut introduit en Europe - par Burton Reinfrank - June 2004
- « Ufolep Kart Piste : Site officiel », sur ufolep-kart.com (consulté le ).
- (mul) Site officiel des Sodi W Series
- Fédération belge de Karting Indoor
- « Page de téléchargement des règlements du karting en France »- Site de la FFSA
- « ROTAX 125 MICRO MAX FFSA », sur ITAKAshop.com (consulté le ).
- Des changements dans les catégories Karting pour 2017 - Communiqué de presse FFSA, 3 novembre 2016.
- Règlement technique 2017 - UFOLEP [PDF].
- Règlement Trophée kart UFOLEP 2017 - UFOLEP [PDF].
- KFS 2016, la stabilité du règlement… - EvoKart, 19 novembre 2015
- KFS - EvoKart
- Coupe de marque Rotax France : règlement 2017 - Site officiel [PDF].
- (en + fr) De nouvelles marques engagées en Championnat du Monde « M18 » - Commission internationale de karting FIA, 30 janvier 2012 [PDF].
- (en + it) Site des WSK International Series
- Nouveautés Superkart: 4-temps, mono et meeting - KartMag, 19 février 2014
- Règlement technique national 2015 - FFSA Superkart, Mediasuperkart.com [PDF].
- Jean-Pierre Guerreiro, Parakart, ABM Editions, 2007 (ISBN 978-2-3515-2118-2) [présentation en ligne].
- Règlement technique 2016 - Ufolep kart [PDF].
- Trophée Ufolep Kart Aquitaine - Site officiel
- Fiche d'homologation moteur Subaru KX-21 - Ufolep kart [PDF].
- Fiche d'homologation moteur kart Subaru 400 - Ufolep kart [PDF].
- Le kart - Site des ERDF Masters Kart (voir archive).
- « Challenges à venir », sur Blog e-Kart.fr (consulté le ).
- « Car Tec-Inno », Cartec-inno.com (consulté le ).
Annexes
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Championnat du monde de karting
- Commission internationale de karting
- Commission nationale de karting (France)
- Kart Mag
- Top Karting
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (fr + en) Fabrice Connen et Jacky Foulatier, 50 ans de karting, JP Editions, , 322 p. (ISBN 978-2-9531083-0-9)
- Jean-Luc Nobleaux, Sylvie Méneret et Franck Méneret, Karting : Les secrets de la course : historique, technique, pilotage, sponsors, ETAI, , 148 p. (ISBN 978-2726894286, présentation en ligne).
Liens externes
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- Ressource relative au sport :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- (en) Site de la CIK-FIA
- Site de la Fédération Française de Sport Automobile - FFSA