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Léon Vacher

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Léon Vacher
Illustration.
Portrait de Léon Vacher.
Fonctions
Député français

(3 ans, 11 mois et 30 jours)
Élection 22 mai 1898
Circonscription 2e de Tulle
Législature VIIe (Troisième République)
Groupe politique RRRS
Prédécesseur Édouard Delpeuch
Successeur Jean Tavé

(14 ans et 16 jours)
Élection 20 février 1876
Réélection 14 octobre 1877
21 août 1881
4 octobre 1885
6 octobre 1889 (invalidé)
Circonscription 2e de Tulle
Législature Ire, IIe, IIIe, IVe et Ve (Troisième République)
Groupe politique Union républicaine (1876-1885)
Extrême gauche (1885-1890)
Prédécesseur Circonscription créée
Successeur Édouard Delpeuch
Conseiller général de la Corrèze

(12 ans)
Circonscription Canton de Treignac
Prédécesseur Ernest Fleyssac
Successeur Ernest Fleyssac

(8 ans)
Circonscription Canton de Seilhac
Prédécesseur Louis Gabriel Victor de Rodorel
Successeur Jean-Baptiste Rivasson
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Treignac
Date de décès (à 71 ans)
Lieu de décès Treignac
Nationalité Française
Profession Médecin

Léon Vacher, né le à Treignac (Corrèze) et décédé le à Treignac, est un homme politique français.

Médecin à Paris en 1864, il exerce à Mont-Dore[1].

Il est un opposant à l'Empire, collaborant à plusieurs journaux.

Il est député de la Corrèze de 1876 à 1890 et de 1898 à 1902, inscrit au groupe de l'Union républicaine[2]. Il milite en faveur de la nationalisation des chemins de fer et pour l'impôt progressif sur le revenu[1].

Le général Boulanger au milieu de ses principaux partisans. Léon Vacher est la troisième personne assise en partant de la gauche.

Il passe ensuite au boulangisme puis, lors de son dernier mandat, au groupe radical-socialiste. Il fut l'un des 363 qui refusent la confiance au gouvernement de Broglie, le .

De 1876 à sa mort en 1903, il est plusieurs fois maire de Treignac[1].

Dans son testament, il lègue 4 000 francs pour 200 livrets de caisse d'épargne pour les enfants de Treignac (20 francs par enfant), à la condition que M. Fleyssac ne siège plus au conseil d'administration de la ville[1].

Notes et références

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Liens externes

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