La Familia Michoacana
La Familia Michoacana | |
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Date de fondation | 2006 |
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Fondé par | Nazario Moreno González † et José de Jesús Méndez Vargas et Servando Gómez Martínez |
Lieu | Matamoros, Tamaulipas, Mexico |
Territoire | |
Années actives | 2006 - Maintenant |
Ethnies présentes | Mexicaine |
Nombre de membres | Inconnue |
Activités criminelles |
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Alliés | Cartel de Sinaloa, cartel du Golfe, Los Correa[2], Mara Salvatrucha |
Rivaux | Los Zetas, cartel de Tijuana, cartel Beltrán Leyva, cartel de Juarez, Los Negros |
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La Familia Michoacana ou La Familia (en français la famille du Michoacán) est l'un des sept grands cartels de la drogue mexicain, basé dans l'État du Michoacán. Il a fait parler de lui en septembre ou , « quand des inconnus sont entrés dans un bar pour lancer cinq têtes humaines accompagnées d'un message sur une piste de danse » [3] (les dates varient selon les sources[4]).
Au début, il se présentait comme un groupe de justiciers messianiques luttant contre les cartels, en s'offrant des pages de publicité dans la presse locale et en placardant des affiches sur les corps de trafiquants assassinés[4],[5].
L'un de ses deux chefs, Nazario Moreno González, fut abattu par les autorités le . Les autorités mexicaines offraient une prime de 2,4 millions de dollars pour sa capture[3]. Au lendemain de l'annonce de sa mort, des centaines de personnes ont manifesté en soutien au cartel à Apatzingán [6].
En , au moins 300 membres du cartel avaient été arrêtés aux États-Unis [3].
Décès, arrestations et attentats
[modifier | modifier le code]- : Jesús Rodríguez Valencia, du cartel de Milenio, est décapité par La Familia[5]. 17 décapitations sont attribués à La Familia en 2006[5].
- : début de l'opération Conjunto Michoacán.
- : arrestation de Miguel Carvajal, dit Le Roi, à Valle de Bravo[5]. La police reçoit des menaces de mort[5].
- : à San Pablito, dans la municipalité de Tultepec, on découvre trois cadavres avec un message menaçant La Familia[5].
- septembre 2008 : José Luis El Jaguar Carranza Galván, l'un des dirigeants du cartel, est assassiné[5]. Le même mois, Lázaro Bustos Abarca Nicolas Romero, dit L'Indien, et à la tête de 20 kidnappeurs de La Familia, est arrêté[5].
- : lors de la fête nationale à Morelia, des membres du cartel jettent deux grenades, faisant huit morts[3].
- : le cartel tue 16[3] à 20 policiers [4] en représailles contre l'arrestation d'un de leurs leaders, Arnoldo Rueda Medina[4], effectuée le [7]. En , des hommes politiques avaient été arrêtés après avoir été accusés de protéger le cartel: en juillet, sept maires, un ancien maire, un procureur étaient encore incarcérés[8].
- : Nazario Moreno González, l'un des chefs du cartel, est abattu par la police.
- : José de Jésus Mendez (chef de « La Familia »), dit « El Chango » (le Singe), a été arrêté par la police fédérale dans l'État d'Aguascalientes dans le centre du pays.
Références
[modifier | modifier le code]- (es) « “El Pez”, el líder de la Familia Michoacana que murió quemado a manos del CJNG » [archive du ], sur El Heraldo de México (en),
- (es) « Identifican a Los Correa, un nuevo cártel en el oeste de México », sur EFE,
- Mexique: la police a abattu un des deux chefs du cartel de "La Familia", AFP sur Le Point, 11 décembre 2010
- Les «narcos» messianiques terrorisent le Mexique, Le Figaro, 27 juillet 2009
- Georges Grayson, La Familia: Another Deadly Mexican Syndicate, Zimbio.com, 2009
- Jorge Carrasco Araizaga, Au Mexique, Calderón joue avec le feu, Proceso, traduit et publié par le Courrier international le 16 décembre 2010
- Les narcos de Michoacan attaquent une caserne de la police, Le Monde, 16 juillet 2009
- Guerre contre la drogue : 12 agents de renseignement mexicains tués, Le Monde, 14 juillet 2009