La Source représente une femme nue caressant un ruisseau qui coule. Courbet a peint la femme de manière à s'écarter de la forme féminine idéalisée contemporaine. Courbet a peut-être peint La Source en réponse directe à la peinture de Jean-Auguste-Dominique Ingres de 1856 La Source, qui présente un sujet féminin très idéalisé dans une scène similaire[1].
L'identité du modèle de Courbet est inconnue ; certains supposent qu'elle a posé pour Courbet deux fois[2], tandis que d'autres déclarent qu'elle n'a posé qu'une seule fois[3]. La Source a été comparée au tableau La Lune et la Terre de Paul Gauguin de 1893 et La Source d'Ingres[4].
La féministe et philanthrope américaine Louisine Havemeyer (1855 – 1929) a acquis le tableau en 1916 et l'a ensuite légué au Metropolitan Museum of Art[1]. Auparavant, elle l'avait prêté anonymement au MET lors d'une exposition de l'œuvre de Courbet en 1919[1].
↑ ab et c« The Source », www.metmuseum.org (consulté le )
↑Louisine W. Havemeyer. Sixteen to Sixty: Memoirs of a Collector. New York, 1961, p. 185, 197–98, claims that the figure was painted in France and the landscape at Courbet's villa in Switzerland; states that she bought the picture from Durand-Ruel by cable in 1915 [see Ref. Weitzenhoffer 1986]; compares it to another version of the same subject (Musée d'Orsay, Paris; F627), suggesting that the same model was used for both pictures.
↑Roger Bonniot. Gustave Courbet en Saintonge, 1862–1863. Paris, 1973, p. 88–89, calls it as "Baigneuse à la source" or "La source"
↑Royal Cortissoz. "Gustave Courbet at the Museum." New York Tribune (April 6, 1919), p. 7