Le Chasseur français
Le Chasseur français | |
Première page de l'édition du 15 juillet 1895. | |
Pays | France |
---|---|
Langue | Français |
Genre | Chasse |
Prix au numéro | 3,50 € |
Diffusion | 450 379 ex. (2007 selon l'ACPM) |
Date de fondation | 1885 |
Propriétaire | Reworld Media |
Site web | www.lechasseurfrancais.com |
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Le Chasseur français est un magazine mensuel français essentiellement tourné vers la chasse, la pêche, le bricolage, appartenant à Reworld Media. Il est aussi connu pour ses annonces matrimoniales[1],[2],[3].
Historique
[modifier | modifier le code]Fondé en 1885 par l'entreprise française Manufrance, il est ensuite passé sous contrôle de plusieurs groupes financiers successifs de 1981 à 1990, avant d'être racheté par Emap en association avec Bayard Presse. En 1995, il est intégré dans la structure Media Nature (Emap/Bayard).
En , Emap est devenu l'unique actionnaire du magazine en rachetant pour 26,7 millions d'euros (175,2 millions de francs français) la participation de Bayard dans leur filiale commune Media Nature avec l'ensemble de ses titres[4].
Il fait partie du pôle « nature » du groupe Mondadori France/Emap France, qui regroupe également les magazines Grand Gibier, L'Ami des jardins et de la maison, La Revue nationale de la chasse, La Pêche & les poissons et Pêche mouche.
Ses annonces matrimoniales sont connues depuis , la Première Guerre mondiale ayant provoqué un grand nombre de décès masculins. Elles seraient à l'origine d'environ 100 000 mariages. En , un site de rencontres visant un public rural est lancé par le groupe Mondadori France, propriétaire du magazine[5].
En , sa diffusion en France était de 535 441 exemplaires (Thierry Massé en était alors le directeur délégué). Avec une diffusion totale de 450 379 exemplaires en , c'est le cinquième mensuel français en termes de diffusion.
En , la rédaction du Chasseur français lance son site web, entièrement basé sur des contenus vidéos.
En 2018-2019, il est classé quinzième des mensuels et quarante-troisième, tous magazines confondus, diffusé en France. Tancrède de La Morinerie en est le rédacteur en chef.
Diffusion
[modifier | modifier le code]Année | Tirage | Diffusion payée | Diffusion totale |
---|---|---|---|
2022[7] | 219 448 | 200 859 | 203 850 |
2018 | 265 457 | 228 010 | 229 439 |
2017 | 285 986 | 241 448 | 242 932 |
2016 | 309 654 | 256 736 | 258 963 |
2015 | 317 346 | 266 660 | 268 764 |
2014 | 338 405 | 279 643 | 282 089 |
2013 | 356 043 | 296 029 | 299 351 |
2012 | 366 722 | 305 142 | 308 509 |
2011 | 374 162 | 312 705 | 315 802 |
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Philippe Baverel, « «Désire connaître personne ayant boucherie, mince s’abstenir » : plongée dans les annonces du Chasseur français », sur leparisien.fr, (consulté le ).
- Claire Arsenault, « L’amour, toujours l’amour, un siècle de petites annonces du Chasseur français », sur rfi.fr, (consulté le ).
- Marc Martin, « Images du mari et de la femme au xxe siècle, les annonces de mariage du « Chasseur français » », Revue d'histoire moderne et contemporaine, vol. 27, no 2, , p. 295-311 (lire en ligne).
- « Emap prend le contrôle du Chasseur français », article paru dans Stratégies le 7 juin 2001.
- « RURAL - "Le Chasseur français" lance son site de rencontres en ligne », sur lemonde.fr, (consulté le ).
- alliance pour les chiffres de la presse et des médias, « HISTORIQUE DE DIFFUSION » [archive du ], sur acpm.fr (consulté le ).
- Acpm, « Mon classement », sur www.acpm.fr (consulté le )