Aller au contenu

Le Pin (Seine-et-Marne)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Le Pin
Le Pin (Seine-et-Marne)
La mairie-école (1935).
Blason de Le Pin
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Meaux
Intercommunalité Communauté de communes Plaines et Monts de France
Maire
Mandat
Lydie Wallez
2020-2026
Code postal 77181
Code commune 77363
Démographie
Gentilé Pinois
Population
municipale
1 548 hab. (2021 en évolution de +9,71 % par rapport à 2015)
Densité 231 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 54′ 52″ nord, 2° 37′ 47″ est
Altitude Min. 49 m
Max. 135 m
Superficie 6,70 km2
Type Ceinture urbaine
Unité urbaine Villevaudé
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Villeparisis
Législatives Septième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Le Pin
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Le Pin
Géolocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
Voir sur la carte topographique de Seine-et-Marne
Le Pin
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Voir sur la carte administrative d'Île-de-France
Le Pin
Liens
Site web mairiedelepin.fr

Le Pin est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]

Le Pin est situé à 5 kilomètres au nord-est de Chelles.

Communes limitrophe

[modifier | modifier le code]

Géologie et relief

[modifier | modifier le code]

La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[1].

L'altitude varie de 49 mètres à 135 mètres pour le point le plus haut , le centre du bourg se situant à environ 75 mètres d'altitude (mairie)[2].

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique

[modifier | modifier le code]
Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Carte des réseaux hydrographique et routier du Pin.
Le ru de Chantereine en limite de la commune de Chelles.

Le réseau hydrographique de la commune se compose de trois cours d'eau :

  • le ru de Chantereine, long de 7,38 km[3], à la limite sud de la commune, appelé aussi le « ruisseau de Chelles », affluent de la Marne ;
    • le fossé 01 de la Féculerie, long de 0,96 km[4], qui conflue avec le ru de Chantereine ;
  • le ru de l'étang, long de 2,42 km[Note 1], à la pointe est de la commune[5].

Par ailleurs, son territoire est également traversé par l'aqueduc de la Dhuis.

La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 4,63 km[6].

Gestion des cours d'eau

[modifier | modifier le code]

Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[7].

La commune fait partie du SAGE « Marne Confluence », approuvé le . Le territoire de ce SAGE couvre la partie aval du bassin versant de la Marne à cheval sur les départements de Seine-et-Marne, de Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne. Au total, ce sont 52 communes qui sont concernées, pour une superficie de 270 km2[8]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le syndicat Marne Vive, qualifié de « structure porteuse », un syndicat mixte créé en 1993[9].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 708 mm, avec 10,4 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Torcy à 7 km à vol d'oiseau[12], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 716,4 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].

Milieux naturels et biodiversité

[modifier | modifier le code]
Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal duPin comprend une ZNIEFF de type 1[Note 2],[16],[Carte 1], les « Bois de Brou, bois de Vaires et prairies associées » (396,83 ha), couvrant 5 communes du département[17].

Au , Le Pin est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Villevaudé[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[19],[20]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[20]. Cette aire regroupe 1 929 communes[21],[22].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (67,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (63,1% ), mines, décharges et chantiers (10,2% ), zones urbanisées (9% ), forêts (7,8% ), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,2% ), prairies (3,4% ), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,3 %)[23].

Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[24],[25],[Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].

Planification

[modifier | modifier le code]

La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Roissy Pays de France, approuvé le et porté par la communauté d’agglomération Roissy Pays de France[26].

La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision[27]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 4].

Lieux-dits et écarts

[modifier | modifier le code]

La commune compte 65 lieux-dits administratifs[Note 6] répertoriés consultables ici[28] (source : le fichier Fantoir) dont la Féculerie, Courgain.

En 2013, le nombre total de logements dans la commune était de 547 (dont 73,1 % de maisons et 26,7 % d’appartements).

Parmi ces logements, 94 % étaient des résidences principales, 0,2 % des résidences secondaires et 5,9 % des logements vacants.

La part des ménages propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 80,5 %[29].

Voies de communication et transports

[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par le réseau de bus Apolo 7 qui permet notamment de rejoindre la gare de Chelles.

Le village est situé à proximité d'un accès à la Francilienne (A104), qui permet de rejoindre rapidement Marne-la-Vallée et l'aéroport Roissy - Charles-de-Gaulle par voie autoroutière.

  • Formes anciennes : Villa que dicitur Pinus en 1126, Pinus vers 1150, Apud Pinum en 1216, Le Pin lez Montjay en 1466, Le Pain en 1642, Le Pin près Lagny en 1734[30], Le Pain près Chelles en 1756[31].
  • Le Pin tirerait son nom du latin pinus, celui d'un pin que Charles III de Taillebourg offrit à sa femme lors de leur mariage (origine incertaine).

La première mention connue de l'existence du village date de 1126. Au XIVe siècle, la seigneurie est la propriété de Miles de Dormans puis est acquise par la famille d'Orgemont. Elle reste en leur possession jusqu'au XVIe siècle. Elle passe ensuite aux mains des Angennes.

François d'Angennes fait édifier un château, détruit après la Révolution. Un nouveau château est bâti au cours de la première moitié du XIXe siècle au même emplacement mais fut lui-même rasé en 1971. Pendant la guerre de 1870-1871, la commune est comme toute la région dévastée et pillée.

À partir du milieu du XXe siècle, le village devient progressivement une commune urbaine avec l'extension de l'agglomération parisienne. Les exploitations agricoles les plus modestes disparaissent et sont reconverties en logements, des lotissements sont construits et des infrastructures sont créées ou modifiées. La Francilienne traverse le territoire de la commune depuis les années 1980.

À la fin du XXe siècle, il ne subsiste plus que trois exploitations agricoles encore en activité.

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux

[modifier | modifier le code]

La commune était intégrée depuis 1994 à l'arrondissement de Torcy, qui avait succédé à l'arrondissement de Meaux du département de Seine-et-Marne.

Afin de faire coïncider les limites d'arrondissement et celles des intercommunalités, elle intègre le l'arrondissement de Meaux[32].

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la septième circonscription de Seine-et-Marne.

Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Claye-Souilly[33]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle est désormais intégrée au canton de Villeparisis.

Intercommunalité

[modifier | modifier le code]

La commune, jusqu'alors restée isolée, fait partie depuis 2013 de la communauté de communes Plaines et Monts de France.

Politique locale

[modifier | modifier le code]

Les élections municipales de 2014 ont été annulées par un arrêt rendu par le Conseil d'État le , à la demande du maire battu, Jean-Paul Pasco-Labarre, en raison d'irrégularités commises par la liste se réclamant du Front national, sans toutefois bénéficier de l'investiture de ce parti, et du très faible écart de deux voix séparant les deux listes arrivées en tête[34]. De nouvelles élections municipales ont donc été organisées le [35] et ont vu le succès de la liste du maire invalidé, Sylvie Fassier[36].

Toutefois, le premier adjoint Gérald Beauger (SE) est entré en dissidence, critiquant un manque de concertation du maire dans la prise de décision ou une « gestion financière litigieuse », entraînant la démission de 9 des 15 conseillers municipaux[37],[38]. De ce fait, des élections municipales sont organisées les 5 et afin d'élire un nouveau conseil municipal[39]. Sylvie Fassier renonce a y être candidate[40]. Au second tour, la liste de Lydie Wallez (SE) recueille 394 voix (53,1 %), contre 348 voix (46,9 %) pour Gérald Beauger (SE), la liste de Natacha Polidori (DVD), de l'équipe de l'ancien maire, ne s'étant pas maintenue[41].

Élections nationales

[modifier | modifier le code]

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1900 1933 Edmond Delacourt Rad. Conseiller général de Claye-Souilly (1919 → 1928)
1987 29 mars 2014[43] Jean-Paul Pasco-Labarre DVG  
29 mars 2014[44],[45] décembre 2014 Sylvie Fassier DVD Consultante
13 mars 2015 18 mars 2017 Sylvie Fassier LR Consultante
18 mars 2017 En cours Lydie Wallez DVG  

Politique environnementale

[modifier | modifier le code]

Un diagnostic est en cours en vue de la mise en place d'un Agenda 21 local[Quand ?][réf. nécessaire].

Équipements et services

[modifier | modifier le code]

Eau et assainissement

[modifier | modifier le code]

L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [46],[47].

Assainissement des eaux usées

[modifier | modifier le code]

En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune du Pin est assurée par le syndicat interdépartemental pour l'assainissement de l'agglomération parisienne (SIAAP) pour le transport et la dépollution[48],[49],[50].

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[51]. La communauté de communes Plaines et monts de France (CCPMF) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations. Cette prestation est déléguée à l'entreprise Suez, dont le contrat arrive à échéance le 5 juin 2020[48],[52].

Eau potable

[modifier | modifier le code]

En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le SMAEP de la région de Lagny-sur-Marne qui en a délégué la gestion à l'entreprise Veolia, dont le contrat expire le [48],[53],[54].

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[55]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[56].

En 2021, la commune comptait 1 548 habitants[Note 7], en évolution de +9,71 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
377429440383367434377388403
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
418453502412404415435402411
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
414423409422463510497409506
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
6136286097709521 0691 1241 1871 185
2014 2019 2021 - - - - - -
1 4221 5681 548------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[57].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

[modifier | modifier le code]

Le Pin dispose de l’école primaire publique Étienne Martin, située 4 rue de Courtry, 77181 Le Pin. Cet établissement public, inscrit sous le code UAI (Unité administrative immatriculée ) 0770200Z , comprend 143 élèves (chiffre du Ministère de l'Éducation nationale)[58]. Il dispose d’un restaurant scolaire.

La commune dépend de l'Académie de Créteil ; pour le calendrier des vacances scolaires, Le Pin est en zone C.

Manifestations culturelles et festivités

[modifier | modifier le code]

La commune dispose d'un terrain de football stabilisé, d'un terrain de tennis, d'une salle polyvalente et d'un gymnase.

Un cercle hippique est situé dans la commune du Pin, au centre de l'agglomération. Son nom est Cercle hippique du Pin, mais ses adhérents disent seulement C.H.P. Les adhérents ne viennent pas seulement de la commune du Pin, mais également de Chelles, Claye-Souilly, Montfermeil, etc. Le cercle hippique héberge une cinquantaine de chevaux et dispose de deux manèges et d'une carrière.

  • Deux zones d’activités.

Revenus de la population et fiscalité

[modifier | modifier le code]

Le nombre de ménages fiscaux en 2013 était de 534 et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 24 412 [29].

En 2014, le nombre total d’emploi au lieu de travail était de 337.

Le taux d’activité de la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 78,5 % contre un taux de chômage de 6,7 %[29].

Entreprises et commerces

[modifier | modifier le code]

En 2015, le nombre d’établissements actifs était de 150 dont 3 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 11 dans l'industrie, 33 dans la construction, 90 dans le commerce-transports-services divers et 13 étaient relatifs au secteur administratif.

Cette même année, 14 entreprises ont été créées, dont 7 par des auto-entrepreneurs[29].

Secteurs d'activité

[modifier | modifier le code]

Agriculture

[modifier | modifier le code]

Le Pin est dans la petite région agricole dénommée la « Goële et Multien », regroupant deux petites régions naturelles, respectivement la Goële et le pays de Meaux (Multien)[Carte 5]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 8] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[59].

Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[60]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 12 en 1988 à 4 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 41 ha en 1988 à 85 ha en 2010[59]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles duPin, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l’agriculture au Le Pin entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[59],[Note 9]
Nombre d’exploitations (u) 12 6 4
Travail (UTA) 19 7 7
Surface agricole utilisée (ha) 489 351 339
Cultures[61]
Terres labourables (ha) 472 334 328
Céréales (ha) 347 247 s
dont blé tendre (ha) 213 144 144
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 53 49 26
Tournesol (ha) s
Colza et navette (ha) 42 s s
Élevage[59]
Cheptel (UGBTA[Note 10]) 50 8 70

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]
La place du village.
L'église Saint-Antoine.

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]
  • Charles Numa (1850-1888), acteur parisien mort au Pin où il possédait une maison de campagne.

Héraldique

[modifier | modifier le code]

Les armes de la ville se blasonnent ainsi :

D’azur au pin d’or sur un tertre du même, au chef d’argent chargé d’une aigle bicéphale de sable accostée de deux fraises de gueules feuillées de sinople.

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  • Notes
  1. Non référencé par Sandre sur la commune.
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  4. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Villevaudé comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  9. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
  10. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
  • Cartes
  1. « Zones ZNIEFF duPin » sur Géoportail (consulté le 15 janvier 2021)..
  2. « Le Pin - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
  3. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
  4. « Géoportail de l’urbanisme », sur geoportail-urbanisme.gouv.fr (consulté le ).
  5. [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. « Plan séisme consulté le 6 octobre 2020 ».
  2. « Le Pin » sur Géoportail. Carte IGN classique.
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru de Chantereine (F6641000) » (consulté le ).
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 01 de la Féculerie (F6641100) » (consulté le ).
  5. Plan cadastral de Le Pin
  6. Site SIGES - Seine-Normandie consulté le 8 juin 2018
  7. « SAGE dans le département de Seine-et-Marne », sur le site de la préfecture de Seine-et-Marne (consulté le ).
  8. « SAGE Marne Confluence - Documents », sur gesteau.fr (consulté le ).
  9. « le syndicat Marne Vive - membres », sur /www.marne-vive.com, (consulté le ).
  10. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  11. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  12. « Orthodromie entre Le Pin et Torcy », sur fr.distance.to (consulté le ).
  13. « Station Météo-France « Torcy » (commune de Torcy) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  14. « Station Météo-France « Torcy » (commune de Torcy) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  15. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  16. « Liste des ZNIEFF de la commune duPin », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  17. « ZNIEFF les « Bois de Brou, bois de Vaires et prairies associées » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  18. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  19. « Unité urbaine 2020 de Villevaudé », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  20. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  21. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  22. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  23. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur statistiques.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  24. IAU Île-de-France, « Mode d'occupation du sol de l'Île-de-France », sur institutparisregion.fr (consulté le ).
  25. « Nomenclature du MOS en 11 postes », sur iau-idf.fr (consulté le ).
  26. « Le SCOT Roissy Pays de France », sur roissypaysdefrance.fr (consulté le ).
  27. « Etat d'avancement des documents d'urbanisme locaux au 01/11/2019 », sur /www.seine-et-marne.gouv.fr (consulté le ).
  28. « Liste des lieux-dits français », sur MémorialGenWeb (consulté en ).
  29. a b c et d Statistiques officielles de l’Insee (version nov 2016).
  30. Dictionnaire topographique de la France, page 448.
  31. https://www.geneanet.org/registres/view/319217/105?individu_filter=10041287
  32. « Arrêté du 30 décembre 2016 du préfet de la région d'Île-de-France portant modification des limites territoriales des arrondissements du département de Seine-et-Marne », Recueil des actes administratifs de la préfecture d'Île-de-France, no spécial IDF-001-2017-01,‎ , p. 11-23 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  33. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  34. « Arrêt du Conseil d’État, 3 décembre 2014, n° 383240, Elections municipales du Pin (Seine-et-Marne) », RAJF - Revue de l'actualité juridique française (consulté le ).
  35. Audrey Gruaz, « Le Conseil d’Etat confirme l’annulation des élections municipales : Les électeurs Pinois revoteront pour élire un nouveau conseil municipal. », La Marne,‎ (lire en ligne).
  36. Le suspens a enfin trouvé son épilogue, dimanche soir, avec les résultats des municipales. Sylvie Fassier a été réélue avec 162 voix d’avance sur sa rivale, Lydie Wallez (SE), « Municipales : Sylvie Fassier élue haut la main », La Marne,‎ (lire en ligne).
  37. Alexandre Arlot, « Le Pin. La majorité implose, des élections, les 3e en trois ans, sont possibles », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne).
  38. Alexandre Arlot, « Le Pin. Des élections municipales anticipées après la démission de neuf élus », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne).
  39. Alexandre Arlot, « Le Pin : les troisièmes élections municipales en trois ans auront lieu début mars », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne).
  40. A.A., « Le Pin. La maire Sylvie Fassier renonce à être candidate à sa succession », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne) « La maire sortante Sylvie Fassier (LR), élue en 2014 puis reconduite en 2015, renonce à briguer un nouveau mandat. C’est Natacha Polidori, l’une de ses adjointes, qui fera campagne ».
  41. A.A., « Le Pin. La liste de Lydie Wallez remporte les municipales d’une courte tête », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne).
  42. Résultats de l’élection présidentielle 2017 sur le site du ministère de l’Intérieur
  43. « Le Pin : Pasco-Labarre (DVG) veut rempiler », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne).
  44. Audrey Gruaz, « Le nouveau maire découvre une mairie vide des dossiers : Sylvie Fassier, nouvelle première élue, a fait une mauvaise découverte en arrivant en mairie », La Marne,‎ (lire en ligne) « Samedi matin, la salle des mariages de la mairie était trop petite pour la foule qui s’est massée afin d’assister à l’investiture de Sylvie Fassier (DVD), nouveau maire du Pin. Une victoire à l’arraché puisque sa liste a obtenu 386 voix contre 384 pour celle conduite par Jean-Paul Pasco-Labarre (DVG), le maire sortant ».
  45. « Jean-Paul Pasco-Labarre, ancien maire, contre-attaque : Le torchon brûle entre Sylvie Fassier, maire du Pin, et Jean-Paul Pasco-Labarre, son prédécesseur et adversaire lors des élections où seulement deux voix les avaient départagés », La Marne,‎ (lire en ligne).
  46. « Le service public local de l’eau potable et de l’assainissement. », sur vie-publique.fr, (consulté le ).
  47. « Seine-et-Marne - Assainissement collectif », sur eau.seine-et-marne.fr (consulté le ).
  48. a b et c « Commune du Pin - organisation des services d'eau et d'assainissement », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
  49. « Syndicat interdépartemental pour l'assainissement de l'agglomération parisienne (SIAAP) - Communes adhérentes et compétences », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
  50. « Syndicat interdépartemental pour l'assainissement de l'agglomération parisienne (SIAAP) - Services et indicateurs », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
  51. « Tout savoir sur l’assainissement non collectif », sur le portail ministériel de l'assainissement non collectif (consulté le ).
  52. « Le SMAAEP de Crécy_Boutigny et Environs - Services en propre », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
  53. « SMAEP de la région de Lagny-sur-Marne - Communes adhérentes et compétences », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
  54. « SMAEP de la région de Lagny-sur-Marne - Services et indicateurs », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
  55. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  56. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  57. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  58. Site écoles primaires consulté le 6 octobre 2020
  59. a b c et d « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune duPin », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  60. « L'agriculture en Seine-et-Marne », sur seine-et-marne.gouv.fr (consulté le ).
  61. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune duPin », sur le site « Agreste » du service de la statistique et de la prospective (SSP) du ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt. (consulté le ).