Les Brigades du Tigre (série télévisée)
l'automobile principale utilisée dans la série.
Type de série | Série télévisée |
---|---|
Genre |
Policier Historique |
Création | Claude Desailly |
Réalisation | Victor Vicas |
Production |
Roland Gritti Étienne Laroche Serge Lebeau Robert Velin |
Musique | Claude Bolling |
Pays d'origine |
France Suisse Belgique |
Chaîne d'origine |
Deuxième chaîne de l'ORTF Antenne 2 |
Nb. de saisons | 6 |
Nb. d'épisodes | 36 |
Durée | 55 minutes |
Diff. originale | – |
Les Brigades du Tigre est une série télévisée française en coproduction, en 36 épisodes de 55 minutes, créée par Claude Desailly et réalisée par Victor Vicas, diffusée du au sur la deuxième chaîne de l'ORTF puis sur Antenne 2, et diffusée dès le sur la RTB.
Coproduite par la France (ORTF/TELECIP), l'Allemagne de l'Ouest (TV 60 Munich (de)), la Belgique (RTB) et la Suisse (TSR), la série a été rediffusée en Belgique sur AB4, ainsi qu'en France sur TMC en [1]. Au Québec, elle est diffusée à partir du à la Télévision de Radio-Canada[2].
Les cinquième et sixième saisons des Brigades du Tigre, diffusées de 1981 à 1983, constituent la série dite Les Nouvelles Brigades du Tigre. Les épisodes des quatre premières saisons se déroulent avant la Première Guerre mondiale et les épisodes des cinquième et sixième saisons ont lieu durant l'entre-deux-guerres, de 1919 à 1930.
Synopsis
[modifier | modifier le code]Intrigue
[modifier | modifier le code]Au début du XXe siècle en France, une brigade de police motorisée est créée. Dirigée (dans la série) par le commissaire divisionnaire Faivre, cette brigade est inspirée des véritables « brigades mobiles » instaurées en 1907 par Georges Clemenceau (surnommé « le Tigre »), à l'époque ministre de l'Intérieur.
Le commissaire Valentin, les inspecteurs Pujol et Terrasson, fonctionnaires de la brigade mobile d'intervention, mènent des enquêtes policières au cours desquelles règnent mystère, surnaturel et personnages historiques, et dont l'enjeu est souvent la protection de la République.
Si les « Brigades du Tigre » ont donné leur titre à la série, cette appellation n'a pas de réalité historique, le nom officiel étant les « Brigades régionales de police mobile ».
Accroche du premier épisode
[modifier | modifier le code]« 1907. En ce début de siècle où la vie se transforme au rythme accéléré d'une industrie triomphante, les structures traditionnelles de la vieille société se brisent chaque jour davantage derrière la façade de la « Belle Époque ».
La criminalité augmente dans des proportions d'autant plus inquiétantes qu’une délinquance nouvelle est née, qui s'appuie, elle, sur le progrès technique et fait échec à une police archaïque dont les méthodes et le matériel n'ont guère évolué depuis Vidocq. Un chiffre est plus éloquent que tout : au cours de l'année 1906, 103 000 affaires criminelles et correctionnelles ont été classées sans que les auteurs aient pu être identifiés. L'année 1907 s'annonce pire encore. Il y va de la sécurité des villes et des campagnes[3],[4]. »
— Prologue du narrateur (dit par Claude Dasset), Les Brigades du Tigre, saison 1, épisode 1 (« Ce siècle avait sept ans »), écrit par Claude Desailly.
Fiche technique
[modifier | modifier le code]- Titre : Les Brigades du Tigre puis Les Nouvelles Brigades du Tigre
- Réalisation : Victor Vicas
- Scénario : Claude Desailly (créateur de la série)
- Production : Roland Gritti, Étienne Laroche, Serge Lebeau, Robert Velin
- Sociétés de production : ORTF, Antenne 2
- Musique : Claude Bolling
- générique : La Complainte des Apaches, interprétée par Philippe Clay (paroles de Henri Djian)
- Directeur artistique : Robert Giordani
- Décors : Rino Mondellini
- Costumes : Claude Catulle
- Pays de production : France • Allemagne de l'Ouest • Belgique • Suisse
- Format : couleur - 1,33:1 - son : mono
- Genre : policier, historique
- Nombre d'épisodes : 36 (6 saisons)
- Durée : 55 minutes
- Date de première diffusion :
- Belgique : [réf. nécessaire]
- France :
- Allemagne de l'Ouest :
- Suisse : (Suisse alémanique)
Distribution
[modifier | modifier le code]Personnages principaux
[modifier | modifier le code]Les trois policiers que l'on suit tout au long de la série (Valentin, Pujol et Terrasson) ne correspondent pas à des personnes ayant réellement existé.
- Commissaire Paul Valentin (Jean-Claude Bouillon) : Recevant une promotion alors qu'il est inspecteur à la Police Judiciaire et constatant que la police doit impérativement se moderniser, il intègre les Brigades mobiles que vient de créer Georges Clemenceau. Réfléchi, séducteur, mais têtu et parfois frondeur, il devient vite (sous la férule de leur directeur, l'intransigeant Monsieur Faivre) l'âme et la cheville ouvrière des « Brigades du Tigre », ainsi qu'elles furent surnommées en 1907, au début du XXe siècle.
- Inspecteur Marcel Terrasson (Pierre Maguelon) : « Le Colosse de Rodez » est l'un des deux inspecteurs travaillant avec Valentin. Possédant un fort accent méridional, cette force de la nature n'hésite pas à se servir de ses poings pour se défendre. Ami fidèle de Pujol et de Valentin, c'est un homme de terrain prêt pour l'action.
- Inspecteur Gustave Pujol (Jean-Paul Tribout) : Second partenaire de Valentin, frêle inspecteur, agile dans ses mouvements et à l'allure de « titi parisien », il se caractérise par sa discrétion exemplaire. Malin, passé maître dans l'art de la filature et du déguisement, il est souvent envoyé par Valentin pour surveiller les suspects, voire pour infiltrer les réseaux criminels.
Au fil des saisons, les trois héros ont connu deux supérieurs :
- Claude Faivre (François Maistre), « le patron », chef des Brigades mobiles (réel nom du 1er commissaire divisionnaire de la brigade mobile de Paris[5]) . Personnage rugueux, irascible, parfois ironique et sarcastique, il n'hésite pas à « engueuler » ses hommes lorsque les résultats ne sont pas au rendez-vous, quitte à être parfois injuste. En même temps, il connaît leur valeur et n'hésite pas à les soutenir.
- Gabrielli (Pinkas Braun, doublé par Jacques Deschamps), le nouveau « patron » (à partir de la saison 5, dans Les Nouvelles Brigades du Tigre). remplace Faivre (parti en retraite) au lendemain de la Grande Guerre. Plus raffiné et plus mondain que son prédécesseur, il n'« engueule » jamais ses hommes mais préfère l'ironie. Il partage cependant une caractéristique avec Faivre, dont on se rend compte au fil des épisodes : la confiance qu'il accorde à ses policiers.
Personnages secondaires
[modifier | modifier le code]Première saison
[modifier | modifier le code]- Claude Dasset (le narrateur, épisodes 1, 2, 4, 5, 6)
- François Darbon (le commissaire Civelle, directeur de la PJ)
- Bernard Lajarrige (Masson, ep. 1)
- Alain Halle Halle (Charles Bary, ép. 1)
- Gérald Denizot (Etienne Bollich, ép. 1)
- Lorraine Rainer (Juliette Bary, ép. 1)
- Dominique Zardi (Rafa, ép. 1)
- Jean Sagols (Louis, ép. 1)
- Paul Temps (le directeur de banque, ép. 1)
- Alfred Baillou (le crieur de journaux, ép. 1, 2 et 5)
- Yves Brainville (le Député Bonnerive, ép. 1 et 5)
- Robert Audran (Guillaume, ép. 2)
- Gérard Lecaillon (Louis Lacombe, dit « Nez de chien » / la voyageuse doublure vocale Monique Nevers, ép. 2)
- Corinne Coderey (Marthe, ép. 2)
- Jacques Harden (Oswald, ép. 3)
- René Havard (Gustave Lemaire ép. 3)
- Hélène Manesse (Yvette Perrotey, ép. 3)
- Jean-Pierre Sentier (Perrotey, ép. 3)
- Antoine Marin (Tavernier, ép. 3)
- Max Doria (Robert, ép. 3)
- Steve Eckhardt (Burton, ép. 3)
- Max Montavon (Delerche, ép. 3)
- Alain Chevallier (le journaliste, ép. 3)
- Jean-Pierre Bagot (le mécano Latham, ép. 3)
- François Dyrek (le mécano Blériot, ép. 3)
- Pierre Londiche (le Prince de Galles, ép. 4)
- Vernon Dobtcheff (Inspecteur Howard, ép. 4)
- Marion Game (Thérèse, ép. 4)
- Philippe Brigaud (Berval, le directeur de l'hôtel Nemrod, ép. 4)
- Howard Vernon (Von Vogt, ép. 4)
- Michel de Warzée (un journaliste, ép. 4)
- Jean-François Rémi (M. de Sermeuze, ép. 5)
- Georges Lycan (Spaggiari, ép. 5)
- Myriam Boyer (Germaine la putain, ép. 5)
- Raymond Bussières (l'Africain, ép. 5)
- Clément Thierry (Emile, ép. 5)
- Jacques Berthier (Régis, ép. 5)
- Rudy Lenoir (Schulz, ép. 5)
- Didier Albert (le laborantin, ép. 5)
- Claire Wauthion (Beba Bekelevitch, ép. 6)
- Charles Millot (colonel Dimitrijevitch, ép. 6)
- Suzy Falk (Mlle Saudemont, ép. 6)
- Pierre Laroche (Inspecteur Bogaert, ép. 6)
- André Daufel (Bekelevitch, ép. 6)
- Lucien Froidebise (Kupljeka, ép. 6)
- Guy Lesire (Kostia, ép. 6)
- Guy Montagné (le douanier belge, ép. 6)
Seconde saison
[modifier | modifier le code]- Claude Dasset (le narrateur, épisodes 1 à 6)
- Guy Grosso (l'inspecteur Bertouin, ép. 2 à 4)
- Robert Lombard (Martin-Touffier, ép. 1)
- Mireille Audibert (Coco Bertin, ép. 1)
- Pauline Larrieu (Émilienne, ép. 1)
- Luce Garcia-Ville (Madame de Wanbrechie, ép. 1)
- Georges Berthomieu (Hector, ép. 1)
- René Deltgen (Max le Flamand, ép. 1)
- Philippe Brigaud (Ortega, consul d'Argentine, ép. 1)
- Raoul Curet (Georges Clemenceau, ép. 1)
- Van Doude (Malcolm Young, ép. 2)
- Marie-Claude Mestral (Antoinette, ép. 2)
- Philippe Chauveau (Durieux, ép. 2)
- Lyle Joyce (Brown, ép. 2)
- Maurice Teynac (Jean Blaise / Dominus, ép. 3)
- Jean Mermet (Eli Gruber, ép. 3)
- Claudia Golling (Mildred Rutherford, ép. 3)
- Michel Charrel (Emile, ép. 3)
- Daniel Crohem (Le Colonel, ép. 3)
- Antoine Saint-John (Victor, ép. 3)
- Diane Kurys (Catherine Barré, ép. 4)
- Didier Haudepin (Eloi David, ép. 4)
- Fernand Guiot (le commis voyageur, ép. 4)
- Max Amyl (Docteur Carpentin, ép. 4)
- Albert Augier (Capitaine de Gendarmerie, ép. 4)
- Dominique Marcas (Mme Barré, ép. 4)
- Annie Noël (Mme David, ép. 4)
- Janine Souchon (Mme Carpentin, ép. 4)
- Michel Vitold (Prince Pavel Pavlovich, ép. 5)
- Paul Müller (Docteur Vizier-Nachot, ép. 5)
- Melane Brevan (Delphine, ép. 5)
- Stéphan Meldegg (Dimitri, ép. 5)
- Igor de Savitch (Igor, ép. 5)
- Gabriel Arout (Isvolsky, ép. 5)
- Claude Génia (Comtesse Volnitzeva, ép. 5)
- Bernard Bloch (Vassili, ép. 5)
- Max Desrau (Spécialiste B.M., ép. 5)
- Stéphane Bouy (Alcide, ép. 6)
- Ivan Desny (Bonelli, ép. 6)
- Marilu Tolo (Mme Bonelli, ép. 6)
- Roger Saltel (M. Verbrouke, ép. 6)
- Jean Sagols (Joseph, ép. 6)
- Maurice Vallier (Chirurgien, ép. 6)
- Didier Albert (Laborantin, ép. 6)
Troisième saison
[modifier | modifier le code]- Claude Dasset (le narrateur, épisodes 1 à 6)
- Hervé Jolly (Liébert, ép. 1)
- Gérard Berner (Liottard, ép. 1)
- Macha Béranger (la poule, ép. 1)
- Michael Schwarzmaier (Romarin, ép. 1)
- Michel Pilorgé (Maroyer, ép. 1)
- Daniel Martin (Lamarque, ép. 1)
- Paul Hébert (le Capitaine de gendarmerie, ép. 1)
- Jacques Giraud (le gendarme, ép. 1)
- Jacques Chevalier (l'infirmier, ép. 1)
- Marius Laurey (le serveur, ép. 1)
- Claude Legros (le paysan, ép. 1)
- Sylvain Lévignac (le fermier, ép. 1)
- Michèle Grellier (Henriette, ép. 2)
- Viviane Gosset (Mme Soligny, ép. 2)
- Michel Derain (Julien Bosc, ép. 2)
- Sébastien Floche (Lampel, ép. 2)
- Paul Hébert (l'inspecteur, ép. 2)
- Jacques Giraud (le sergent de ville, ép. 2)
- Claude Bolling (le chanteur de rue, ép. 2)
- Dominique Zardi (le clochard, ép. 2)
- François Valorbe (le médecin légiste, ép. 2)
- Edward Meeks (Tommy Bennett / inspecteur Bright / Marquis de Barempré, ép. 3)
- Christiane Krüger (Myriam Ducoroy, ép. 3)
- Philippe Brigaud (M. Ducoroy, ép. 3)
- Jacques Legras (l'Intendant Chevreux, ép. 3)
- Antoine Marin (Josef Epstein, ép. 3)
- Henri Djanik (Itzmir, ép. 3)
- Bernard Musson (le domestique, ép. 3)
- Claude Legros (le cireur de chaussures, ép. 3)
- Armand Mestral (Louis Arnaudy, ép. 4)
- Yves Peneau (secrétaire du directeur de Cabinet, ép. 4)
- Maurice Travail (le directeur de Cabinet Dervaux, ép. 4)
- Sabine Glaser (Mira, ép. 4)
- Bob Ingarao (Félix, ép. 4)
- Julien Thomast (Arthaud, ép. 4)
- Yvonne Dany (la concierge, ép. 4)
- Annie Savarin (l'employée de banque, ép. 4)
- Paul Bisciglia (le crieur de journaux, ép. 4)
- Hans Wyprachtiger (Sultan Moulay Hafid, ép. 5)
- El Kébir (Pacha Abd'el Imbah, ép. 5)
- Georges Ser (Hubert Guénaut, ép. 5)
- Virginie Vignon (Jeanne Méjean, ép. 5)
- Dominique Delpierre (Anna, ép. 5)
- Max Amyl (Général Lyautey, ép. 5)
- Paul Pavel (le cocher, ép. 5)
- Alain Pralon (Germain Bergeval, ép. 6)
- Évelyne Dandry (Madeleine Bergeval, ép. 6)
- Roger Jacquet (Albin Bergeval, ép. 6)
- Albert Médina (Médéric, ép. 6)
- Jean-Pierre Sentier (Blaise, ép. 6)
- Maurice Jacquemont (le Président de la Chambre, ép. 6)
- Jacques Plée (l'expert graphologue, ép. 6)
- Paul Bisciglia (le crieur de journaux, ép. 6)
Quatrième saison
[modifier | modifier le code]- Claude Dasset (le narrateur)
- Marie Mansart (Mme de Castro, ép. 1)
- Claude Desailly (Maudru, ép. 1)
- Michel de Ré (M. de Castro, ép. 1)
- Claude Marcault (Blanche Thévenin, ép. 1)
- Pierre Londiche (Norbert, ép. 1)
- Sébastien Floche (le Curé, ép. 1)
- André Thorent (l'Evêque, ép. 1)
- Emmanuèle Bondeville (la vendeuse, ép. 1)
- Daniel Vérité (l'homme de main, ép. 1)
- Madeleine Barbulée (Gertrude Petitpont, ép. 2)
- Jacqueline Hopstein (Rosemonde Petitpont, ép. 2)
- Fred Personne (Schumacher, ép. 2)
- Philippe Brigaud (colonel de Villedieu, ép. 2)
- Bernard Lavalette (le ministre de l'intérieur, ép. 2)
- Henri Poirier (Député Hubert Villaut-Delaroche, ép. 2)
- Paul Savatier (Député Jean Couteau, ép. 2)
- René Erouk (Député Jules Violette, ép. 2)
- Pierre Plessis (Député Achille Demellier, ép. 2)
- Viviane Gosset (Mme Demellier, ép. 2)
- Bruno Balp (le patron du Café, ép. 2)
- Michel Herbault (Xavier Hoeffler, ép. 3)
- Nita Klein (Clara Thellier / Adèle Lafond, ép. 3)
- Yves Peneau (Delaroche, ép. 3)
- Jean Saudray (le 1er tueur, ép. 3)
- Jean-Paul Cisife (le président, ép. 3)
- Bernard Lajarrige (Lerrimeux, ép. 3)
- Jean-Louis Broust (Thellier, ép. 3)
- Elisabeth Kaza (Mme Vignoux, ép. 3)
- Gérald Denizot (Arthur Ferras, ép. 4)
- André Falcon (Maxime Laubeuf, ép. 4)
- Alan Adair (William Husby, ép. 4)
- Michel Muller (Schutz, ép. 4)
- Alain David (le représentant ministériel, ép. 4)
- Vernon Dobtcheff (Sir Francis Bertie, l'ambassadeur anglais, ép. 4)
- Jacques David (Quentin, ép. 4)
- Prudence Harrington (Miss Dorothy, ép. 4)
- Alexandre Grecq (Oberleutnant Hoss, ép. 4)
- André Chaumeau (Muller, ép. 4 et 5)
- Monique Tarbès (Viviane, ép. 5)
- Robert Party (Léo, ép. 5)
- Pierre Koulak (Gaston, ép. 5)
- Claude Legros (l'Abbé, ép. 5)
- Robert Lombard (Tharamis, ép. 5)
- Nadine Alari (Suzanne Chaumette, ép. 6)
- François Dunoyer (Armand Sabatier, ép. 6)
- Jess Hahn (Fulbert, ép. 6)
- Jean Champion (Henri Chaumette, ép. 6)
- Jacques Giraud (Lucien "Petit Breton", ép. 6)
- Marc Lamole (le commissaire de course, ép. 6)
- Paul Hébert (le rédacteur, ép. 6)
- Jacques Chevalier (le brigadier, ép. 6)
- Jacques Bouanich (Jacques, un coureur, ép. 6)
Cinquième saison
[modifier | modifier le code]- Jacques Thébault (le narrateur, ép. 1 à 6)
- Bruno Devoldère (Maxime Ribaud-Duval, ép. 1)
- Alain Halle-Halle (Mischka, ép. 1)
- Robert Party (Ribaud-Duval, ép. 1)
- Marion Game (la barmaid, ép. 1)
- Catherine Alric (Marthe Villeret, ép. 2)
- Henri Poirier (Bourtillot, ép. 2)
- Friedrich von Thun (Joseph, ép. 2)
- Sébastien Floche (Jérôme, ép. 2)
- Michel Muller (un inspecteur, ép. 2)
- Francis Rousseff (le bijoutier, ép. 2 et 4)
- Féodor Atkine (Jean Raimbaud, ép. 3)
- Arthur Brauss (Lucien Désormes, ép. 3)
- Jacqueline Fontaine (Mariette, l'habilleuse, ép. 3)
- Jacques Ebner (le maquilleur, ép. 3)
- Victor Haïm (le docteur, ép. 3)
- Eddie Constantine (Johnny Cosmano, ép. 4)
- Isabelle Mergault (« Dolly », ép. 4)
- René Morard (la taupe, ép. 4)
- Henry Czarniak (Duval, ép. 4)
- Bernard Dimey (Lambert, ép. 4)
- Alain Flick (l'avocat, ép. 4)
- Yves Gabrielli (l'inspecteur américain, ép. 4)
- Alain Bonnot (le technicien, ép. 4)
- Erick Desmarestz (un inspecteur, ép. 4 et 5)
- Marie-Catherine Conti (Lisa Montovani / Oriella / Anna, ép. 5)
- Henri-Jacques Huet (Luigi, ép. 5)
- Jean Michaud (Guiseppe, ép. 5)
- Elisabeth Kaza (la gouvernante, ép. 5)
- Sylvain Lévignac (le paysan, ép. 5)
- Jacques Maury (Jean Durbeck, ép. 6)
- Max Amyl (Flamant, ép. 6)
- Ivan Desny (Metzinger, ép. 6)
- Philippe Mareuil (Humblot, ép. 6)
- Lionel Vitrant (Molmar, ép. 6)
- Raoul Curet (Raymond Poincaré, ép. 6)
- Jean-Loup Horwitz (le journaliste, ép. 6)
- Georges Ser (Vergnol, ép. 6)
- Rachel Salik (Mme Vergnol, ép. 6)
Sixième saison
[modifier | modifier le code]- Jacques Thébault (le narrateur, ép. 1 à 6)
- Maurice Barrier (Solokine, ép. 1)
- Elisabeth Margoni (Maya, ép. 1)
- Gérard Lecaillon (le balafré, ép. 1)
- Jean Barney (Alvarez, ép. 1)
- René Havard (Loriquet, ép. 1)
- Guy Grosso (le secrétaire d'état aux Beaux Arts, ép. 1)
- Jean Champion (le baron, ép. 1)
- Béatrice Agenin (Rita/Jeanne, ép. 2)
- Michel Fortin (Robert Delcroix, ép. 2)
- Jean-François Rémi (Alex Santucci, ép. 2)
- Hervé Jolly (Ange Santucci, ép. 2)
- Gabriel Cattand (Sénéchal, ép. 2)
- Jacques Giraud (Julien Berthier, ép. 2)
- Fernand Guiot (Brigaud, ép. 2)
- Christine Laurent (Ginette, ép. 2)
- Pierre Koulak (Luigi, ép. 2)
- Yves Gabrielli (Pietro, ép. 2)
- Christiane Jean (Tatiana, ép. 3)
- Igor de Savitch (Lieutenant Lojkine, ép. 3)
- Serge Sauvion (Jean Desvignes, ép. 3)
- Michel Vitold (Général Lioubov, ép. 3)
- Maurice Travail (Commandant Léotard, ép. 3)
- Charles Millot (Général Koutiepov, ép. 3)
- Hervé Dubourjal (un journaliste, ép. 3)
- Jacques Dacqmine (Alphonse Moulin, ép. 4)
- Stanley Meadows (Webster, ép. 4)
- Madeleine Barbulée (Baronne de Sermoise, ép. 4)
- Yves Beneyton (Michel Moulin, ép. 4)
- Odile Mallet (Irène Bertuin, ép. 4)
- Françoise Brion (Emma, ép. 4)
- Annie Savarin (Armande, ép. 4)
- Bernard Tixier (Xavier, ép. 4)
- Van Doude (Abel, ép. 4)
- Sylvain Lévignac (le brigadier, ép. 4)
- Katia Tchenko (Natacha, ép. 5)
- Larissa Vadko (Olga, ép. 5)
- Yves Peneau (Janovitch, ép. 5)
- Eugeniusz Priwieziencew (Sikorsky, ép. 5)
- Charles Charras (Aristide Briand, ép. 5)
- Michel Charrel (Vasseur, ép. 5)
- Olga Valery (la dame des lavabos, ép. 5)
- Laurence Badie (la chanteuse du bal apache, ép. 5)
- Hervé Dubourjal (un journaliste, ép. 5)
- Annick Blancheteau (Jeanne Bertin, ép. 6)
- Jacqueline Jefford (Marie Bonheur, ép. 6)
- Jacqueline Fontaine (Tante Mélanie, ép. 6)
- Philippe Brigaud (le diplomate canadien Desfossés, ép. 6)
- Sacha Briquet (Robert, ép. 6)
- Alain Flick (le garde-barrière, ép. 6)
- Geneviève Brunet (Mme Desfossés, ép. 6)
- Viviane Gosset (la directrice du comité, ép. 6)
Contexte historique
[modifier | modifier le code]Au début du XXe siècle, les méthodes utilisées par les forces de l'ordre n'ont guère évolué depuis Vidocq, si l'on en croit le premier épisode de la série. Afin de lutter contre une criminalité galopante, Georges Clemenceau dit « le Tigre » (il est à la fois Président du Conseil et ministre de l'Intérieur), met en place les Brigades mobiles.
Les aventures mises en scène dans la série débutent souvent sur un fait divers, lequel ne sert en réalité qu'à lancer un scénario qui amène les policiers à se frotter à un contexte politique, diplomatique, social, voire scientifique ou sportif, ancré dans l'actualité : Entente cordiale, premières découvertes sur l'atome, Tour de France cycliste, etc.
Chaque épisode, par sa construction et la bonne cohésion du scénario, tente de donner au spectateur une idée de la vie de l'époque en relatant des faits réels dans lesquels le scénariste a puisé son inspiration.
La politique et la corruption sous la Troisième République
[modifier | modifier le code]- Collection 1909.
- Le Cas Valentin.
- L'Ère de la calomnie.
Les relations internationales à la veille de la Grande Guerre
[modifier | modifier le code]- Visite incognito.
- La Main noire.
- La Couronne du Tsar
- Cordialement vôtre.
- Les Compagnons de l'Apocalypse
La question irlandaise
[modifier | modifier le code]- De la poudre et des balles.
- Le Crime du Sultan.
Le féminisme et/ou le mouvement suffragiste
[modifier | modifier le code]- L'Auxiliaire.
- Les Demoiselles du Vésinet.
- Le Temps des garçonnes.
- Lacs et Entrelacs.
L’extrémisme durant l’Entre-deux-guerres
[modifier | modifier le code]Notamment la question de l'opinion publique et la poussée de l'extrême-droite en France et en Europe durant l’Entre-deux-guerres.
- Le Réseau Brutus.
- Les Fantômes de Noël.
- Le Complot.
L'effondrement de la Russie tsariste et la naissance de l'URSS
[modifier | modifier le code]- La Grande Duchesse Tatiana.
- La Fille de l'air.
Les États-Unis dans les années 1920
[modifier | modifier le code]- Made in U.S.A..
- Les Fantômes de Noël.
La question des « sorties de guerre »
[modifier | modifier le code]- S.O.S. Tour Eiffel.
Incapables de se réinsérer dans la société d'après-guerre, d'anciens combattants de la Grande Guerre sombrent dans la délinquance.
Les sciences et techniques au début du XXe siècle
[modifier | modifier le code]- Cordialement vôtre.
- Les Enfants de la Joconde.
- Le Village maudit.
La « révolution artistique » : cinéma et peinture au début du XXe siècle
[modifier | modifier le code]- Les Enfants de la Joconde.
- Le Vampire des Carpates.
- Les Princes de la nuit.
Production
[modifier | modifier le code]Conception
[modifier | modifier le code]Le scénariste de la série, Claude Desailly, a volontairement souhaité que celle-ci ne se poursuive pas jusqu'à la Seconde Guerre mondiale et qu'elle ne couvre que les Années folles (1920-1929). Entre 1930 et 1939, l'atmosphère en France devenait de plus en plus tendue, à la fois à cause de la Grande Dépression et de la montée du totalitarisme en Europe (Mussolini, Hitler, Staline…). Le contexte international et le mode de vie des Français avaient ainsi énormément évolué par rapport aux trente premières années du XXe siècle, qui avaient une certaine forme d'insouciance et de romantisme.
De plus, à partir des années 1930, les moyens mis à disposition de la police française se sont considérablement améliorés : création d'Interpol à Paris, modernisation des unités, importantes affaires criminelles comme l'affaire Stavisky ou le meurtre de Gaston Truphème[6], courtier en diamants.
La police n'a alors plus rien à voir avec les brigades mobiles créées au début du siècle par Georges Clemenceau.
Claude Desailly, sur une proposition d'Alain Decaux, souhaitait montrer une France de début de siècle aux prises avec des bandits écumant le pays avec des moyens bien supérieurs à ceux de la police. La population connaissait alors une peur quotidienne, à l'échelle communale, tout au plus régionale, ce qui n'est plus le cas à partir de 1930, où le sentiment de défiance est lié au contexte international et à la crainte de l'avenir. La série devait ainsi cesser pour conserver une certaine réalité historique, bien que romancée, chez le spectateur, plutôt que de devenir une pure fiction n'ayant plus d'ancrage dans la réalité[7].
Tournage
[modifier | modifier le code]Chaque saison de la série représente trois mois de tournage, chaque épisode demandant entre onze et quatorze jours. Les huit premiers jours sont consacrés à l'ensemble des séquences de bureaux dans les locaux du commissariat, tournées dans les vieux studios de Télécip. Les acteurs y enchaînent des scènes appartenant à différentes histoires. Les prises de son sont effectuées en direct, les scènes en extérieur sont tournées postérieurement.
Extérieurs
[modifier | modifier le code]La ville de Paris étant devenue trop moderne, les scènes extérieures sont tournées à Orléans[9], dont certaines rues présentent encore l'aspect du Paris du début du XXe siècle, comme la place Saint-Aignan.
D'autres tournages ont été réalisés en Belgique (exemple : épisode « La main noire ») avec des acteurs locaux[10].
À Orléans, le quartier situé entre la place Saint-Aignan et la collégiale Saint-Pierre-le Puellier est privilégié. Le spectateur averti peut reconnaître les rues Saint-Flou, de la Tour ou des Tanneurs, lors des poursuites, ou encore les rues des Récollets et de la Bretonnerie pour les investigations. Des bâtiments, comme l’imprimerie La Laborieuse ou des immeubles du quai Barentin et de la rue Croix-de-Bois, sont utilisés ponctuellement. En 1976, l’hôtel Groslot, apprécié du réalisateur, endosse pour une journée le rôle du ministère de la Justice.
À ces décors occasionnels s'ajoutent certains lieux et bâtiments qui deviennent vite emblématiques de la série. Le cloître Saint-Aignan est souvent exploité, comme au début du premier épisode lors de la filature d’un bandit par Valentin. Des bâtiments désaffectés en briques rouges reviennent aussi lors des scènes de « planques ». Il s’agit, en fait, de la friche industrielle de la vinaigrerie Dessaux. Par ailleurs, lorsque l’on évoque la série, on pense aux entraînements de boxe française dans un gymnase parqueté et à l’entrée des automobiles dans la cour du commissariat. Ce gymnase est celui de la rue des Quatre-Fils-Aymon, alors que le commissariat est le quartier général au 1, rue de la Bretonnerie (hôtel Gombault). Il est d’ailleurs amusant de voir le commissaire Valentin censé sortir du gymnase pour arriver dans la cour du commissariat, dans la réalité distante de plusieurs rues[11].
Les alentours d'Orléans sont également sollicités, comme les bords du Loiret, le Canal d'Orléans ou encore le château de La Ferté-Saint-Aubin.
L'épisode « Le cas Valentin » est tourné en partie dans les allées du Chai de Bercy, 12e arrondissement de Paris, dans lequel on reconnaît les bâtiments — dont un a survécu — et les rails typiques utilisés pour les wagons transportant les barriques de vins.
La mairie du 12e arrondissement de Paris du côté de l'aile Bignon a été choisie comme l'entrée principale du commissariat des brigades pour la période de la Belle Époque.
L'épisode « Le Village maudit» a été tourné en grande partie dans et aux abords du village de Tournemire et de son célèbre château d'Anjony (Cantal).
Épisodes
[modifier | modifier le code]Dans l'ordre chronologique de première diffusion de chaque épisode. Les résumés ont été écrits après visionnage de chacun des épisodes.
Saison 1 (1974-1975)
[modifier | modifier le code]- Ce siècle avait sept ans… / Première diffusion : .
En 1907, la criminalité atteint des niveaux record et la police, qui n’a guère évolué reste impuissante. L’inspecteur Valentin enquête sur la bande des Charbonniers. Il croise par hasard un de ses membres qui, comme l’annonce la presse, n’a pas de pouce à la main gauche. Il le suit jusqu'à la planque des Charbonniers. Il fait appel aux gendarmes. La bande s’enfuit en voiture laissant les gendarmes et leurs chevaux derrière eux. Le commissaire Civelle, son supérieur, envoie Valentin auprès du député Bonnerive qui a affaire à une tentative de chantage. Valentin en profite pour parler de la situation de la police au député. Il rencontre le maître chanteur, Rafa, qui renonce à son chantage. Valentin reconnait alors dans la salle l’homme au pouce amputé. Il lui échappe à nouveau. L’inspecteur arrête le recéleur avec qui il parlait, Boullich. Celui-ci reste silencieux, il a peur de la bande et avec raison, il est assassiné lors de son transfert, sous les yeux de Valentin. Cette mort conduit le ministre de l’Intérieur, Georges Clemenceau, à créer une brigade utilisant des méthodes scientifiques. Valentin y est nommé commissaire. Grâce au premier Bulletin criminel, il identifie l’homme au pouce amputé, Paul Barry. Une banque vient d’être attaquée par les Charbonniers. Parmi les employés, Valentin découvre Juliette Barry, la sœur de Paul… - Nez de chien / Première diffusion : .
En 1909, tous les membres de la bande à Bonnot ont été arrêtés, sauf le moins connu de tous : Lacombe dit Nez de Chien, dont même la police n’a pas de photo. Dans le train qui le conduit à Paris, Lacombe tue le contrôleur, Tardi, qui l’a reconnu et qui voulait se faire reconnaître de lui. Arrivé à la capitale, il demande, sans succès, l’aide de Guillaume, un maître-imprimeur anarchiste qui n’est pas d’accord avec sa façon d’agir. Nez de Chien commence une série d’attentats visant ceux qui doivent juger la bande à Bonnot. Il s’installe dans un hôtel juste en face de leur prison et de leurs cellules. La Brigade découvre que Tardi, peu avant de mourir, avait dit à Lacombe qu’il était allé à l’école ensemble. Pujol part voir la famille de Tardi. Il revient avec une photo de Lacombe, que la presse publie. Celui-ci, bien que dénoncé par son hôtelier qui l’a reconnu, échappe à la police. Valentin reçoit alors une femme qui le conduit à sa planque mais Lacombe s’échappe encore, à cause d’un chien. La femme revient. Cette fois Valentin réussit à la faire suivre et finit par comprendre qu’elle n’est autre que Lacombe travesti… - Les Vautours / Première diffusion : .
En 1909, deux pionniers de l’aviation, Hubert Latham et Louis Blériot, rivalisent pour se lancer à l’assaut d’un nouvel exploit : la première traversée de la Manche. Alors que Lathan doit réaliser une tentative, son mécanicien découvre que le moteur de l’avion a été saboté. Un briquet est découvert dans le hangar. Son propriétaire est identifié par une femme, cela conduit à l’arrestation de Gustave Lemaire, un des mécaniciens de Blériot. Il dit avoir couché avec une femme, Yvette, or c’est elle qui a identifié le briquet et qui dit avoir passé la nuit avec son mari, ce que celui-ci confirme. Valentin va sur place et a des doutes sur la culpabilité de Lemaire, il n’a trouvé aucune de ses empreintes sur le moteur. Yvette et son mari sont repartis. Le hangar de Latham est détruit par une bombe causant une mort. Valentin apprend à Lemaire, qu’il a fait libérer, qu’il a été piégé. Lemaire retrouve Yvette et son mari, Julien. Le commanditaire, Oswald, découvre que le couple est surveillé. Julien est retrouvé mort par Valentin. L’enquête montre vite qu’il a été assassiné. Yvette décide de le venger… - Visite incognito / Première diffusion : .
En 1909, Valentin va protéger le Prince de Galles, le futur George V du Royaume-Uni, en visite incognito à Paris. Les Allemands veulent saboter l’Entente cordiale par un coup d’éclat. Ils vont se servir pour cela d’un sosie du prince de Galles, Schultz. L’organisateur du coup d’éclat, von Vogt arrive à l'hôtel Nemrod, où résidera le prince, en tant que monsieur Schönberg, un industriel suisse habitué de l’hôtel. Il introduit dans une de ses malles, le sosie. Le prince de Galles arrive à son tour au Nemrod. Il est suivi de l’inspecteur Howard, de Scotland Yard, qui est chargé de sa protection. Le vrai prince est drogué et est remplacé, par un jeu de malles, par Schultz. Le faux prince annonce qu’il va aller dans un cabaret à la mode, le Parisiana. Valentin s’y rend et croise une de ses vieilles connaissances, Thérèse, devenue Mam’zelle Rirette. Des journalistes, avertis par des coups de téléphones anonymes, arrivent. Schultz, dans son rôle de Prince de Galles, insulte les Français. Valentin obtient un délai des journalistes. Le vrai prince retrouve sa place par un tour du magicien Selin Khan…
Anecdotes : le tournage s'est déroulé au château de Ronchinne. - La Confrérie des loups / Première diffusion : .
En 1911, le nombre des succès des Brigades baisse et l’activité criminelle est en recrudescence. Geneviève[a], une prostituée qui est, par reconnaissance, une informatrice de Valentin, lui apprend que les criminels s’organisent à Paris. Elle est tuée juste après lui avoir parlé. Une pièce secrète de l’hôtel de Sermeuse sert de salle de réunion d’un syndicat du crime, la « Confrérie des loups », qui est dirigée par le propriétaire des lieux, Sermeuze lui-même. La Confrérie décide de faire tuer Valentin. Un homme lance une grenade dans le bureau de Valentin, qui en réchappe de justesse. Sermeuze abandonne l’idée de le tuer. La Confrérie s’attaque au « mariage le plus mondain de l’année » et y vole une fortune. Valentin s’arrange pour que Pujol, qu’il fait passer pour un criminel, rencontre l’un des plus grands perceurs de coffre du pays, Spaggiari, qui est en prison. Il organise alors une fausse évasion de Pujol et de Spaggiari. La Confrérie songe à s’associer avec le milieu marseillais et à accueillir Spaggiari en son sein. Terrasson découvre l’hôtel de Sermeuse. Pujol « recroise » Spaggiari. Il se voit proposer de tuer Valentin. La Brigade s’arrange pour faire croire à la Confrérie que le commissaire Valentin a été tué par Pujol… - La Main noire / Première diffusion : .
En 1910, deux hommes sont enlevés sans que personne déclare leurs disparitions. Les deux fois l’un des ravisseurs était grand, chauve avec d’imposantes moustaches. Autre indice, une canne particulière retrouvée après le second enlèvement. Valentin reçoit un appel de Bekelevitch, qui est surveillé par le ravisseur chauve, et dit avoir des informations sur les enlèvements. Il donne rendez-vous à Valentin chez lui. À son arrivée, Valentin découvre Beba, la fille de Bekelevitch. Celui-ci a disparu. C’est un graveur sympathisant des autonomistes serbo-croates. La piste de la canne conduit à un autre serbo-croate. Faivre craint d’avoir affaire à une société secrète serbo-croate, la Main noire. Beba demande à voir Valentin, elle a reçu une lettre concernant l’enlèvement de son père. En montant chez elle, le commissaire croise le ravisseur chauve et un complice qui s’échappent en Belgique. Beba dit avoir de bonne nouvelle de son père. Valentin a du mal à la croire. Ces craintes se confirment quand Pujol revient de chez le kidnappé à la canne qui a donné lui aussi de bonnes nouvelles. Valentin est certain que l’ont fait pression sur eux. Le troisième kidnappé est lui aussi serbo-croate. Tous travaillent dans le milieu de l’imprimerie…
Anecdotes : le tournage s'est déroulé en Belgique au château de Ronchinne, à l’auberge de La Cigogne à Lustin et aux verreries de Fauquez.
Saison 2 (1975-1976)
[modifier | modifier le code]- Collection 1909 / Première diffusion : .
En 1909, Faivre a un rendez-vous secret avec Georges Clemenceau qui le charge de trouver l’origine des fuites existantes dans la haute administration de l’État. Valentin va infiltrer le gratin du tout-Paris. Pour cela il fait appel à un « mentor », le marquis de Chatignac, qui a eu affaire à lui du temps où il travaillait aux mœurs. Au bout d’une semaine, il a une piste, la maison de haute couture de Madame de Wambrechie. Lors d’un de ses défilés, en présence de Valentin, l’une des mannequins, Émilienne, s’écroule. Valentin demande à la voir. Elle est morte, tuée par balle. Aucun des témoins n’a rien entendu. La douille est retrouvée par Valentin qui comprend que l’assassin a utilisé une invention récente, le silencieux. Terrasson a l’idée d’établir, sur les indications d’une autre mannequin, Coco, une sorte de portrait robot. Malgré la rétractation de Coco et les menaces de Wambrechie, Valentin décide de faire publier le portrait robot. Chez la victime, dans une maison de banlieue à Chatou, Valentin découvre tout un attirail photographique. Valentin va voir Madame de Wambrechie et l’interroge sur le train de vie de la victime qui ne correspond pas à son salaire. Le corps de l’assassin est retrouvé, un nommé Surgère, un truand qui a travaillé pour Max le Flamand, un caïd qui semble avoir quitté le milieu et vivrait comme un gentleman farmer dans le Loiret… - L'Auxiliaire / Première diffusion : .
En 1910, au moment où la Norvège peut devenir une grande partenaire commerciale de la France, Christina, la nièce du roi Haakon VII de Norvège est enlevée à Paris sous les yeux d’un journaliste, Durrieux. La Brigade est chargée de l’enquête. Valentin va voir Durrieux. Dans un bal, ce dernier a reconnu Christina, qu’il avait déjà rencontré, et l’a suivie. Les ravisseurs demandent 100 000 francs[b]. Un piège est tendu lors de la remise de l’argent. Le ravisseur s’avère n’être qu’un escroc, Kutz, qui voulait en profiter pour encaisser de l’argent. L’enquête repart donc à zéro. Valentin fait en sorte que la presse annonce l’arrestation de Kutz et qu’un corps sans tête a été repêché dans l’Essonne, un corps qui pourrait être celui de Christina. Cette dernière information est un mensonge. Il espère ainsi faire croire aux ravisseurs que la police est sur une fausse piste. Le piège semble marcher, un homme apporte justement les affaires de Christina qu’il aurait trouvé près du lieu supposé de la découverte du corps. Valentin devait voir Durrieux qui doit lui faire des révélations, mais celui-ci est mort dans des conditions bizarres. De retour à la Brigade, Valentin reçoit une enveloppe expédiée par Durrieux. Elle contient trois photos de femmes qui ont été enlevées dans le même quartier de Paris et une lettre où il parle d’un nommé Malcolm Young. Les trois femmes ressemblent à Christina… - Les Compagnons de l'Apocalypse / Première diffusion : .
En 1911, en ces temps troublés, les sectes fleurissent. L’une d’elles, Les Compagnons de l’Apocalypse, menace les entreprises de pointe de la colère divine. La branche française de cette secte d'origine américaine est dirigé par Dominius. Une copie dactylographiée d'un prêche de Dominius vient d’être envoyée à un fabricant d’explosif travaillant exclusivement pour la Défense nationale. Faivre et Valentin le prennent à la légère, mais l’usine explose. Valentin va donc voir Dominius. Il y rencontre Mildred Rutherford, la fille du fondateur américain de la secte. L’explosion de l’usine n’est qu’un début. Les attentats se multiplient. Valentin retourne donc rencontrer Dominius. Il demande la liste des membres des Compagnons et des entreprises qui ont reçu la lettre. Mildred refuse. Dominius avait ordonné à son secrétaire, Grüber, de détruire les deux listes en cas d’intrusion. Valentin arrête Dominius. Grüber vient à la Brigade voir Valentin. Il apporte avec lui les 2 listes demandées qu’il n’a pas détruites, malgré les ordres de Dominius. L’ensemble des hommes de la Brigade vont dans les usines de la liste… - Le Défi / Première diffusion : .
En 1912, les exploits de la bande à Bonnot, désormais anéantie, ont fait de très jeunes émules. C'est le cas de Catherine Barré et Éloi David. Un commis voyageur est piégé par eux pour lui voler son argent. Catherine pousse alors Éloi à tuer leur victime. Ils repartent vers sa voiture. Ils y trouvent une arme et Éloi se jure bien de faire mieux que Bonnot. Ils commencent à mettre en œuvre une vague d’agressions en Seine-et-Oise. Les semaines passent sans qu'ils soient arrêtés. Valentin est chargé de l’enquête. Catherine est identifiée par les Brigades. En interrogeant les parents de celle-ci, Valentin apprend le nom de son compagnon. À court d’argent et de balles, Catherine décide d’aller voler l’argent de son père. Ils sont surpris par celui-ci et ils prennent la fuite. Éloi demande l’aide de sa mère, que deux inspecteurs suivait, mais le couple s’échappe avec l’aide de la mère d'Éloi. Valentin fait alors appel à la vigilance des marchands d’essences… - La Couronne du Tzar / Première diffusion : .
En 1913, pour conforter l’amitié franco-russe, Nicolas II de Russie propose d’organiser à Paris une exposition sur la Russie dont le joyau serait la couronne dynastique. Celle-ci est placée par lui sous la responsabilité d'un de ses cousins, le prince Pavel Pavlovitch. L’arrivée du prince en France est surveillée, de loin, par la jeune Delphine, un rat d’hôtel, et un homme plus vieux, Philippe Vissier-Nachot, un escroc qui avait un temps profité de la crédulité de la tsarine. Le prince refuse l’aide de Valentin pour accomplir sa mission. Il part en calèche pour Paris. Sur la route, Delphine fait une première tentative pour prendre la couronne, mais doit fuir. Faivre tente sans succès de parler au prince. Celui-ci est plus intéressé par sa visiteuse, la comtesse Volnittzeva. Delphine et Vissier-Nachot surveillent la maison du prince. Philippe, qui connait bien la comtesse car elle faisait partie de ceux à la cour impériale qui croyaient en ses pouvoirs, veut s’en servir pour entrer dans la maison. Valentin fait faire une copie de la couronne. Vissier-Nachot assiste à une soirée chez le prince. Celui-ci veut une démonstration. Comme Philippe demande des heures de préparations le prince lui demande une démonstration le lendemain soir. Le prince fait présenter la couronne. Valentin s’arrange pour remplacer la couronne par sa copie… - De la poudre et des balles / Première diffusion : .
En 1913, à la veille de la Grande Guerre, les trafics d’armes se multiplient. À Paris, on soupçonne l’existence d’une filière pour l’Irlande en pleine révolution pour obtenir l'indépendance. Un chariot transportant des caisses de cognac en perd une devant des policiers. Au lieu d’arrêter le chariot quand les policiers les interpellent, le conducteur du chariot et son passager s’enfuient. Le passager tire même sur un des policiers. De retour sur les lieux, les policiers découvrent que la caisse a disparu. Alcide, qui dirige les convoyeurs, en avertit leur patron. La caisse, récupérée par un clochard, explose en le tuant avec sa compagne quand il veut l'ouvrir. Elle contenait des grenades. Alcide va dans un cabaret dont la vedette est Léa di Roma, la femme du patron, Bonelli. Celui-ci est un ancien truand qui a obtenu le cabaret de la bande dont fait partie Alcide. Celui-ci force Bonelli à accepter de prendre les caisses d'armes en dépôt. Bonelli est dénoncé à Valentin par la Truite, le pianiste du cabaret amoureux secret de Léa. Valentin passe au cabaret, laissant Pujol et Terrasson surveiller Bonelli. Alcide est avec son patron, quand il est averti de la visite de Valentin. Bonelli est convoqué par Alcide et est corrigé. Valentin est chez Bonelli quand celui-ci revient et lui donne un rendez-vous secret. Alcide en est averti et ordonne de le tuer. Bonelli est renversé par une automobile et meurt à l’hôpital. Valentin veut faire croire qu’il est toujours en vie, même à sa femme...
Saison 3 (1976-1977)
[modifier | modifier le code]- Bonnot et Compagnie / Première diffusion : .
En 1913, Liébert, l’un des deux membres de la bande à Bonnot condamné à une peine légère, est à l’infirmerie de la prison. Il écrit le récit de ses exploits et discute avec son voisin, qui est surnommé Bel-Œil. C’est un admirateur de la bande à Bonnot originaire de l’Indre. Le médecin-chef de la prison apprend à Liébert qu’il ne lui reste pas plus de six mois à vivre. Faivre annonce à Valentin que Liébert s’est évadé, avec Bel-Œil. Les deux hommes arrivent à la cache de Bel-Œil et sa bande, dans l’Indre. La bande est maintenant dirigée par un nommé Romarin, un voyou qui vient de Marseille. Le médecin-chef de la prison informe Valentin de l’état de santé de Liébert. Celui-ci rencontre les membres de la bande, et leur propose de faire de gros coups. Un jour, Faivre vient avertir Valentin qu’une bande sème la terreur dans l’Indre. Celle-ci attaque une ferme. Les gendarmes sont avertis. La bande va partir quand Liébert, apprenant que les gendarmes arrivent, décident d’aller leur faire face. Une lettre anonyme annonce à Valentin que la bande de l’Indre est dirigé par Liébert. Bel-Œil annonce l’arrivée de brigades à Liébert. Celui-ci lui apprend qu’il a tout organisé pour les faire venir. Il veut ainsi se venger de Valentin, qui l’a arrêté. C’est lui l’auteur de la lettre anonyme… - L'Homme à la casquette / Première diffusion : .
En 1909, Valentin va à Issy-les-Moulineaux où a été découvert le cadavre d’un homme nu, une balle dans la nuque. C’est le troisième assassinat du même genre en quatre mois. Un mendiant a vu l’assassin, un homme avec une grosse casquette. Le seul point commun des victimes : être des jolis cœurs. Des policiers à vélo, après un coup de feu poursuivent un homme avec casquette, qui leur échappe. Il a perdu sa casquette. Celle-ci conduit la Brigade à Saint-Quentin, chez un nommé Joseph Mérical. Valentin y rencontre sa belle-mère, qui lui apprend qu’il est, avec sa femme, à Paris. Mme Henriette Mérical, leur annonce qu’elle et son mari sont séparés depuis six mois. Elle n’a même pas gardé une photo de lui. Dans la rue, Terrasson rencontre un homme. Celui-ci monte voir Henriette et lui fait une cour pressante. Elle refuse violemment ses avances mais cède en lui donnant rendez-vous chez lui le soir même. Alors que la police surveille la maison d’Henriette, un homme avec une casquette marche dans l’ombre. Un nouvel assassinat est découvert. Terrasson identifie la victime, c’est l’homme qu’il a croisé devant chez Henriette. Celle-ci est aux Brigades mobiles. Elle vient de revoir son mari, qui lui a juré de tuer tous les hommes qui s’intéresseraient à elle. Elle connaissait toutes les victimes, qui lui ont fait la cour…
Anecdotes : Le compositeur Claude Bolling apparaît dans cet épisode comme chanteur de rue, accompagné par Jo Courtin à l'accordéon (c'est lui qui chante « L'Homme à la casquette ».) - Don de Scotland Yard / Première diffusion : .
En 1908, près de Londres, le commissaire Bright assiste à l’enterrement de Tommy Bennett, le plus grand escroc du Royaume-Uni et roi de l’évasion. Dans la nuit, des hommes viennent déterrer le cercueil. Bennett en sort, bien vivant, il avait une bouteille d’oxygène avec lui. C’est une nouvelle évasion sensationnelle pour lui. Il passe en France. Le dossier que Valentin reçoit de Scotland Yard est presque vide et sa photo y a disparu. Valentin apprend que quatre bijoutiers vont aller en Sologne, chez un marquis de retour d’Indochine, et qui ne peut se déplacer à cause de sa femme handicapée. Valentin, avec l’aide du marquis, dresse un piège à Bennett. La Brigade encadre la visite, mais le marquis n’est autre Bennett qui vole les bijoux. Heureusement Valentin avait demandé aux bijoutiers de ne venir qu’avec des faux. Valentin « embauche » un truand, pour le faire passer pour un maharadja, mais Bennett découvre le piège et le fait échouer. Faivre fait appel à Scotland Yard. Bright arrive pour prêter main-forte à Valentin. Il apprend à la Brigade qu’une des anciennes complices de Bennett a quitté sa vie d’aventure pour épouser Henri Ducoroy, un riche industriel. Elle leur apprend que Bennett a déjà pris contact avec elle et qu’il lui a annoncé qu’il allait voler les bijoux qui appartiennent à son mari. Les policiers vont tendre un nouveau piège à Benett. Ils poussent Ducoroy à mettre au défi Bennett de voler ses bijoux…
Anecdotes : le tournage s'est déroulé au château de La Ferté-Saint-Aubin. - Le Cas Valentin / Première diffusion : .
En 1913, des chefs de la pègre échappent mystérieusement à la police. La Brigade va justement en arrêter l'un d'eux, Beruti. Faivre est même là en personne. Le truand n’est pas là, lui, visiblement averti de leur arrivée. Dervaux, le directeur de cabinet de ministre, vient voir Faivre avec un dossier incriminant Valentin. Les informations du dossier se vérifient et les preuves s’accumulent. Un homme donne un rendez-vous à Valentin pour lui parler de l’affaire. Sur les lieux, il rencontre la jeune Mira. Elle s’isole dans sa chambre un moment, alors qu’arrivent Pujol et Terrasson, averti par le même homme. Mira se fait passer pour la maîtresse de Valentin lequel attend les hommes de Beruti. Valentin fait sortir ses collègues. Seul avec Mira, il est menacé d'une arme par l’homme du rendez-vous. Quand les inspecteurs remontent chez Mira, Valentin a disparu. Il était dans la chambre de Mira, chloroformé. Dervaux revient pour dénoncer le lien de Valentin et de Beruti, via Mira. Pujol et Terrasson ne le démentent pas. Valentin revient chez Mira, qui est partie, et où Pujol et Terrasson le surprennent. À cause de ses excellents états de services, le dossier restera secret, mais Valentin démissionne. Il s’installe chez Mira et se lance à sa recherche. Il est vite à court d'argent. Il est alors contacté par le directeur d’une agence de détective privé, Arnaudy, qui se propose de l’embaucher. Il accepte et se voit confier la filature d’un encaisseur, qui finalement est attaqué. Valentin a été repéré lors de sa filature. Il rase sa moustache quand arrivent Pujol et Terrasson, qui, ne veulent pas se salir les mains en l'arrêtant, mais l’avertissent que la police est à sa poursuite. Arnaudy fait alors une offre à Valentin... - Le Crime du Sultan / Première diffusion : .
En 1912, la France obtient le protectorat du Maroc de préférence à l'Allemagne qui l’espérait aussi. La situation y est tendue, mais Lyautey la rétablit. Il réussit même à faire abdiquer le sultan Moulay Hafid, qui est proche des Allemands. Ce sultan part pour un exil doré en France. Hubert Lyautey envoie un de ses hommes pour l’empêcher de passer en Allemagne. Une jeune femme, Jeanne Méjean, va chez le sultan. Le lendemain une lettre anonyme annonce à la police qu’elle a été tuée chez le sultan. L’enquête commence. Lambert, un agent allemand, vient chercher le sultan. La police arrive et découvre des vêtements ensanglantés. Valentin interdit le départ du sultan. Le corps de Jeanne Méjean n’est pas retrouvé, mais les preuves d'un meurtre commis par un proche du sultan s’accumulent. Le cocher qui a conduit Jeanne chez le sultan, averti de sa mort par un mystérieux policier, remet à Valentin un carnet qu’il a retrouvé dans son fiacre où Jeanne a noté le rendez-vous et qu’elle avait peur de lui. En fouillant chez Jeanne, Valentin surprend l’intendant du sultan, le pacha Adb-el Imbah, qui avoue le crime. Ses empreintes ne sont pas sur l’arme du crime, mais celle du sultan y sont. De plus, une jeune femme, qui est déjà allée chez lui, le décrit comme sadique. Tout semble incriminer le sultan… - L'Ère de la calomnie / Première diffusion : .
En 1914, la presse se lance dans une quête forcenée des scandales politiques qui priment même sur l’information. C’est alors qu’un jeune député, Germain Bergeval, lance un mouvement de salut public qui s’en prend impitoyablement à la corruption de mœurs au Parlement et dans la presse. Le directeur du Globe, Médéric, reçoit alors la visite d’un homme qui lui présente une copie d’une lettre compromettante pour Bergeval, qui aurait fait avorter une jeune femme mineure enceinte de ses œuvres. Médéric suit l'homme à l’endroit où est cachée la lettre originelle. Bergeval porte plainte. Le président de la chambre, vient pourtant chez lui pour lui demander de démissionner. Le frère de Bergeval, arrive avec Le Gaulois, qui publie un nouveau document compromettant pour le député. Ce n’est qu’un début, les documents compromettants se multiplient, ce qui fait chuter en flèche la popularité du député. La Brigade est chargée de l’enquête. Valentin va voir Médéric, qui se vante d’être le seul à avoir eu affaire au vrai corbeau. Il conduit d’ailleurs Valentin à la cachette. Bergeval est interrogé par Valentin. L’expert graphologue est quasi certain que l’écriture des lettres est celle de Bergeval. Valentin à pourtant des doutes sur la culpabilité de l'élu. Les documents se multiplient. Mme Bergeval semble être la seule à croire encore à l’innocence de son mari. Un « cambrioleur » dépose chez Bergeval de fausses lettres d’amours de celui-ci à ses maîtresses. Bergeval et son frère apportent les lettres à la police. De plus Mme Bergeval annonce à Faivre qu'à la date d'une de ces lettres son mari avait déjà rompu avec la femme à laquelle il est censé avoir écrit. Les lettres devaient permettre de l'attaquer aussi dans sa vie privée. Les événements s’enchaînent. L’innocence de Bergeval semble être vérifiée. Bergeval retrouve son auréole d’homme intègre, mais…
Saison 4 (1977-1978)
[modifier | modifier le code]- Le Village maudit / Première diffusion : .
En 1898, Pierre et Marie Curie découvrent le radium, ouvrant ainsi l’ère de l’atome. En 1913, dans les campagnes, on croit encore aux sorciers et au diable. Dans un village isolé, les bêtes meurent mystérieusement. Les villageois veulent brûler Maudru[c], un malheureux qui habite la montagne, qu’ils prennent pour un sorcier. L’instituteur, Thévenin, et le curé essayent de le sauver. C’est l’explosion des anciennes carrières qui permettent à l’instituteur de le libérer et de le faire fuir. L’évêque fait appel à Faivre qui envoie Terrasson au village. Celui-ci, en arrivant, croise des habitants qui fuient. Il rencontre Mme de Castro, la châtelaine[d], à qui il se présente comme étant un journaliste et dit vouloir rester quelques jours au village. Elle le conduit chez Mme Thévenin, la femme de l’instituteur, dont le mari a disparu depuis une semaine. Les plantes meurent aussi. Tous les matins, les cloches de l’église sonnent mystérieusement. Mme Thévenin découvre que sa maison a été visitée durant la nuit. Terrasson constate qu’un numéro de la Revue mensuelle de géographie manque. Il piège l’église avec un appareil photo. À la ville, il commande un exemplaire du numéro disparu de la revue. La photo montre les pieds du « fantôme » qui n’a pas de lacets. De retour au village, Terrasson apprend qu’on a retrouvé l’instituteur mort. Il remarque que Maudru n’a pas de lacet à ses chaussures. Terrasson fait appel aux Brigades. Valentin et Pujol arrivent alors que Terrasson a, lui aussi, disparu…
Anecdotes : le tournage s'est déroulé au château d'Anjony ; le personnage de Maudru est tenu par Claude Desailly, le créateur de la série. - Les Demoiselles du Vésinet / Première diffusion : .
En 1913, au bord de l’eau, Mme Demellier, recherche son mari qui a disparu. Elle demande à deux vieilles femmes en bateau si elles l’ont vu. Elles lui répondent qu’elles n’ont rien vu. Lors de l’inauguration d’une stèle ornée d’un buste, le député disparaît. Les deux mêmes vieilles dames sont là. Les Brigades sont chargées de la recherche des deux hommes, tous les deux députés. Deux autres députés disparaissent en présence des deux mêmes vieilles femmes. Les députés sont de bords différents, ce qui exclut une vengeance politique. Mme Demellier, met Valentin sur la piste des deux veilles dames. Celles-ci viennent voir Faivre. Elles gardent les députés chez elle, avec l’aide de Schumacher, leur chauffeur. Elles les ont enlevés pour les garder jusqu’à ce que le Parlement vote une loi instituant le droit de vote des femmes. Leur maison a été minée par Schumacher. Les deux dames y reviennent avec Valentin. Les souris mises à part, rien ne fait peur aux deux vieilles dames, qui restent inflexibles dans leur demande. La maison est une véritable forteresse… - Bandes et Contrebandes / Première diffusion : .
En 1912, Louis Thellier, un des derniers grands anarchistes, s’évade de prison. Clara, sa femme, le rejoint dans sa cachette, avec l’aide d’un ami, Julien. Elle le laisse seul pour aller chercher de quoi manger. Son départ est observé par un homme qui se cache. À son retour, Louis a disparu. Son corps est retrouvé dans les restes d’un attentat contre le juge qui l’avait condamné. Valentin interroge Clara, qui nie l’avoir revu. Il trouve étrange les circonstances de la mort de l’anarchiste qui était opposé à l’utilisation des bombes. Le médecin légiste a découvert deux balles dans le corps de Thellier. Un caïd est tué par l’homme qui surveillait Clara. Il tue aussi un affairiste qui vient de bénéficier d’un non-lieu. Les balles qui ont tué les trois hommes sortent de la même arme. Clara Thellier va voir Julien, qui lui a parlé des doutes des milieux anarchistes qui pensent qu’il existe une organisation responsable des trois morts. Elle veut mettre fin à leur agissement. Valentin la met sous surveillance. Elle se rend à la Fondation Hœffler, un bureau de bienfaisance. Elle se présente sous le nom d’Adèle Laffont, une bachelière. Elle réussit à travailler directement avec Hœffler. C’est un Alsacien champion de la rigueur morale qui est membre du « Comité », les responsables des morts. Clara espionne une des réunions de celui-ci, chez Hœffler, mais elle est reconnue. Le Comité juge Hœffler et fait enlever Clara sans que Pujol et Terrasson y comprennent rien… - Cordialement vôtre / Première diffusion : .
En 1909, dans la perspective d’une guerre prochaine, Français et Britanniques ont décidé de construire ensemble un submersible plus efficace que ceux du Kaiser. Un ingénieur de l’Amirauté, William Husby, rejoint chez lui, en France, le chercheur Maxime Laubeuf, créateur du premier submersible moderne, le Narval. Alors que les deux savants discutent des qualités du sous-marin français, la secrétaire du Husby, Dorothy, est agressée. Une lettre menaçante, trouvée près d’elle, intime l’ordre à Husby de cesser toute collaboration avec les Français. L’ambassadeur britannique fait appel à Faivre pour protéger Husby. Deux hommes, dont le chef, Schultz, à l’accent allemand, surveille déjà la maison de Laubeuf, quand Valentin arrive. Dorothy signale qu’elle a remarqué deux hommes qui tournent autour de la propriété. Les hommes de la Brigade se concentrent dès lors sur Schultz et son ami. Après un rapide contact avec Schultz, Valentin et Pujol, de retour chez Laubeuf, découvre qu’Husby a été enlevé. Un officier allemand vient avertir celui-ci qu’il est chargé de le conduire en Allemagne pour empêcher une collaboration étroite entre la France et le Royaume-Uni. Valentin arrête Schultz et son ami pour découvrir qu’il s’agit en fait de deux détectives privées chargés par l’Amirauté de la protection de Husby. Schultz a cependant vu plusieurs fois Dorothy avec un homme auquel elle a remis deux grosses enveloppes en cachette. Alors que la secrétaire va partir, Valentin lui annonce qu’un des hommes qu’elle a vu rôder près de la maison est prêt à trahir ses complices. Le soir même Schultz est enlevé, ce qui confirme que miss Dorothy est dans le coup… - Les Enfants de la Joconde / Première diffusion : .
En 1913, devant la Brigade mobile, un homme meurt écrasé par un automobiliste qui n’a rien fait pour l’éviter. Le mort venait justement voir Valentin. Il est finalement identifié. C’est André Ferras qui vivait à Évreux. Des « amis » du mort ont déjà récupérés toutes ses affaires dans son hôtel. La voiture, propriété de Lazare Tharamis, un gros marchand de tableaux, a été volée dans la nuit. Pujol, dans le magasin de Ferras, rencontre Arthur Ferras, le frère d’André. Celui-ci lui décrit son frère comme un voyou vivant avec une « fille », Viviane. Pujol parti, Ferras est félicité pour la qualité de sa prestation par un des membres de l’organisation. Pujol va voir Viviane, dont l’exagération de ses pleurs fait douter Pujol sur son témoignage. Aux Brigades, elle reconnait d'ailleurs dans l’inconnu qu’on lui présente son « Dédé ». Il est clair qu’André Ferras n’est pas celui pour qui on veut le faire passer. L’affaire qui a conduit Ferras aux Brigades est importante. Pujol retourne à Évreux. Viviane à la visite du même membre de l’organisation qui était chez Ferras. Pujol arrive quand celui-ci sort de chez Viviane après l’avoir battu. Pujol conduit Viviane devant chez Ferras pour qu’elle lui dise si elle connaît Arthur Ferras. L’homme qui l’a battu arrive. Avec Ferras, il entre dans le magasin et en repartent vite. Pujol, toujours accompagné de Viviane, les suit. Il les voit s’introduire dans une chapelle et y prennent des photos. Dans la chapelle il récupère du matériel photographique, avant d'être interrompu par un prêtre. L'homme de l'organisation, revenu chercher ce qu'à trouvé Pujol, le menace. L'arrivée du prêtre permet à Pujol de partir sain et sauf. Dans la nuit, avec l'aide de Viviane qui sous le prétexte d'une fête éloigne Ferras, Pujol s’introduit dans son magasin et y découvre qu’André Ferras est en fait un inventeur de génie, père d’un nouveau procédé de photographie couleurs permettant d’avoir des couleurs presque naturelles. Il échappe de justesse à l'homme de l'organisation. Blessé, il va chez Viviane, et lui fait envoyer les preuves qu'il a trouvé aux Brigades. Elle le livre à l'homme de l'organisation… - L'Ange blanc / Première diffusion : .
En 1908, le Tour de France en est à sa 6e édition. Le règlement est très strict, les coureurs doivent réparer eux-mêmes crevaisons et autres incidents techniques. L’épreuve déclenche l’enthousiasme de nombreuses personnes, mais a aussi des adversaires acharnés, qui vont jusqu'à jeter des clous sur les routes. Un coureur est découvert mort, sur le côté de la route, par un autre coureur. Arrive justement Sabatier, un journaliste du Vélo, le journal qui organise la compétition. Sabatier envoie son chauffeur, Fulbert, chercher les gendarmes. Henri Chaumette, le directeur du Vélo, parle à sa femme, Suzanne, de la lettre signée l’Ange blanc, qu’il vient de recevoir. Son auteur, qui avait déjà envoyé des menaces l’année précédente, annonce qu’il a assassiné le coureur et que ce n’est qu’un début. Un deuxième coureur est retrouvé mort. La Brigade est chargée de l’enquête. L’étape suivant part, avec l’aide de Petit-Breton, un des coureurs, qui décide de partir, même s’il doit partir seul. Petit-Breton crève. Sabatier découvre son vélo. Le coureur échappe de justesse à l’Ange blanc. Il est sauvé par Valentin. Le soir Chaumette reçoit une lettre de l’Ange blanc qui lui annonce qu’il va le tuer dans la nuit. Malgré la protection de Valentin et de Sabatier, Chaumette est retrouvé mort, au matin, par sa femme…
Saison 5 (1981-1982)
[modifier | modifier le code]La série s'appelle désormais Les nouvelles Brigades du Tigre. Tous les épisodes de cette saison et de la suivante se déroulent dans l'entre-deux guerres.
- S.O.S. tour Eiffel / Première diffusion : .
En 1919, alors qu’après quatre années d’une guerre impitoyable, la paix est enfin revenue, à la pègre classique s’ajoute désormais une nouvelle catégorie de délinquance, celle des anciens héros de guerre qui ont du mal à revenir à la vie civile, souvent décevante pour eux. Deux hommes, dont un boiteux, vole un avion de l’armée, avec lequel ils lancent des « bulles puantes » géantes sur le Sénat et la Chambre des députés, et des grenades sur l’Élysée où se trouvent le Président de la République et le Premier ministre[e]. Ce n’est là que le début d’une campagne d’actes gratuits et absurdes. La banque Ribaud-Duval est attaquée par des hommes, dont un boiteux, qui brûle les billets et blesse d’une balle Ribaud-Duval qui voulait intervenir. Un drapeau de pirate est dressé sur cathédrale Notre-Dame. Le fils de Ribaud-Duval, Maxime, est enlevé dans un cabaret par des hommes, dont un boiteux. Ils exigent que son père tue tous ses chevaux de course. Il refuse. Un boiteux est retrouvé mort, une balle dans la tempe. C’est bien le boiteux qui a participé à toutes ses actions. Ribaud-Duval, qui a reçu une des oreilles de son fils, fait abattre ses chevaux. Son fils réapparaît, dans le cabaret où il a été enlevé, alors que Pujol y enquête en cachette. Valentin pense que Maxime en sait plus qu’il n’en dit. Pujol lui apprend que le boiteux, qui a été identifié, faisait souvent la bringue avec Maxime Ribaud-Duval… - Le Temps des garçonnes / Première diffusion : .
L’image des « Années folles », qui sont marquées par la libération des mœurs et les danses frénétiques, l’est aussi par l’émancipation des femmes dont les plus émancipées sont surnommées les « garçonnes ». En 1926, Marthe vient voir le riche Bourtillot. Elle observe, avec des jumelles, alors qu’il ouvre son coffre pour mettre les bijoux qu'il voulait lui offrir, et qu’elle vient de refuser. Alors qu’ils entrent dans une boîte de nuit, une femme monte dans la voiture de Marthe, y trouve toutes les données sur le coffre de Bourtillot. Elle se présente, sous l’identité de Marthe, chez celui-ci. De retour chez lui, Bourtillot découvre qu’il a été cambriolé. Marthe prévoit déjà de faire le même coup avec un diplomate polonais. Elle reçoit la visite d’un inspecteur, qui est convaincu qu’elle est liée à l’affaire, et décide de la surveiller. Marthe réalise le même coup avec Bourtillot qu’avec son diplomate, mais l’inspecteur est là et intervient. Mais c’est bien Marthe qui est revenue et rien n’a été volé. Marthe revient à la boîte de nuit rejoindre son diplomate suivie par l’inspecteur. La complice de Marthe commet le vol des bijoux. Avec ceux-ci se trouve un coffret très important. Valentin, chargé de l’enquête, rencontre l’inspecteur. Marthe apprend que le coffret contient des papiers en polonais. Valentin se fait passer auprès de Marthe pour un riche planteur colonial… - Le Vampire des Carpates / Première diffusion : .
En 1927, le 1er film parlant, « Le Chanteur de jazz », signe la fin du cinéma muet et la fin de certains acteurs qui n'ont pas de talent de comédiens ou une mauvaise voix. En 1929, Lucien Désormes tourne ainsi la dernière scène de l’ultime volet des aventures du vampire des Karpates, un personnage qui l’a rendu célèbre pendant 12 ans. C’est la fin de sa carrière car il a un accent. Le soir même, son habilleuse, Mariette, le découvre pendu. Son suicide est constaté par son voisin et ami, un médecin. Son enterrement, qui aurait autrefois attiré les foules, n’est suivi que par quelques personnes dont Mariette et le médecin. Le journaliste Raimbaud est le seul représentant de la presse. Dans la nuit, la loge de Désormes aux studios brûle et un gardien de nuit est tué avec la même mise en scène que celle du vampire dans les films de Désormes, notamment un « M » sanglant sur le front. Mariette fait appel aux Brigades, car étant allé se recueillir sur la tombe de Désormes, elle y a vu le vampire. Le médecin est tué par le vampire. Valentin rencontre Raimbaud. Germaine Martemore, une ancienne partenaire de Désormes, est victime du vampire. Raimbaud apprend à Valentin qu’elle avait été la maitresse de Désormes et que son mari, la doublure de Désormes, l’avait découvert. Les preuves s’accumulent pour faire de ce dernier le responsable des meurtres. Valentin découvre Raimbaud chez Martemore. Les meurtres se multiplient… - Made in U.S.A. / Première diffusion : .
1929 – La prohibition de l'alcool est en vigueur aux États-Unis depuis dix ans. La contrebande, dominée par Al Capone, semblerait atteindre la France et ses alcools qui s’achètent à prix d’or aux États-Unis. Deux hommes sont tués sur un pont, Valentin reçoit un appel du FBI. Son correspondant, Elliot Ness, l’informe qu’un nommé Cosmano (en), est envoyé par Al Capone pour organiser une filière d’exportation d’alcool vers les États-Unis. Il vient officiellement à la recherche de nouveau champion de boxe. Il a une particularité, une mèche de cheveux blancs dans une chevelure noire. La Brigade le surveille dès son arrivée par bateau à La Rochelle. Une société de Cognac est attaquée, mais rien ne laisse apparaître de lien avec Cosmano. Un entrepôt d’alcool est attaqué et son propriétaire, qui faisait du trafic pour son compte avec les Américains, est tué. Terrasson, sous l’identité d’un journaliste, rencontre Cosmano. Les attentats se multiplient, toujours sans lien apparent avec Cosmano. La Brigade installe des micros dans la chambre de Cosmano, mais toujours sans obtenir de preuves de liens avec les truands qui commettent les attentats. Les policiers s’arrangent pour le faire arrêter en faisant mettre des faux billets dans son portefeuille. Les attentats continuent pourtant. En rendant une nouvelle visite à Cosmano, Valentin remarque un détail, les racines des cheveux de la mèche blanche de Cosmano sont noires. Ness lui confirme que la mèche de Cosmano est naturelle. Le Cosmano en prison n'est qu'une doublure et le vrai Cosmano est dans la nature depuis le début… - Le Réseau Brutus / Première diffusion : .
En 1925, de nombreux opposants à Benito Mussolini fuient l’Italie pour éviter une mort certaine. Parmi ceux-ci, le professeur Montovani, qui fut un temps le leader des antifascistes, et sa fille Lisa, qui arrivent en France et demandent l’asile politique. Valentin est envoyé les chercher. Dans le village où ils sont, près de Menton, des hommes arrivent, et capturent le professeur. Sa fille réussit à s’enfuir. Valentin arrive dix minutes plus tard. Lisa doit détenir des documents secrets importants. Valentin la retrouve dans les ruines d’un château. Il la fait installer dans une ferme isolée à 50 km de Paris. Montovani venait pour rejoindre une organisation de lutte clandestine, le réseau Brutus. Les documents décrivent l’implantation des secrets fascistes dans toute l’Europe. Valentin retrouve Lisa à la campagne, qui lui décrit sa maison en Toscane, dont les fascistes se sont emparés. Les Italiens du réseau Brutus sont avertis des événements. Lisa a fui, prouvant ainsi qu’elle a les documents. Le réseau l’apprend. Elle devrait tenter d’entrer en contact avec un sculpteur italien, Rossi, ami de sa famille. Les membres du réseau, en surveillant la maison de celui-ci, réussissent à empêcher la capture de Lisa par les fascistes. Elle est recueillie chez l’un d’entre eux, Guiseppe, ancien avocat devenu restaurateur. Le corps de Rossi est découvert. Lisa ne veut remettre les documents qu’à Salvi, le chef du réseau. La maison de Rossi est cambriolée. Les morts suspectes d’Italiens se multiplient. La piste Rossi conduit Valentin chez Giuseppe où il récupère Lisa. Salvi arrive enfin. Via Guiseppe, il rencontre Valentin et lui propose de collaborer avec la police… - Le Complot / Première diffusion : .
1926 – Le franc est au plus bas face aux devises étrangères. Mais Raymond Poincaré, rappelé au pouvoir, redresse la situation en rétablissant la confiance, ce qui n’est pas du goût des spéculateurs. Après avoir passé la douane française, un automobiliste allant en Suisse à un accident avec sa voiture : il est mort d'un crise cardiaque. Un des douaniers trouve sous sa voiture une mallette pleine de livre sterling. La victime, Vergnol, serait selon Metzinger, un riche banquier pour qui il travaillait, un employé malhonnête qui l’aurait escroqué. Mme Vergnol vient voir Valentin. Poincaré demande, en personne, à Gabrielli de fait échouer les plans des spéculateurs. Metzinger, après avoir éloigné Mme Vergnol, discute avec d’autres spéculateurs. Ils cherchent le moyen de renverser la situation. Ils pensent à faire découvrir Poincaré dans une situation compromettante. Ils font appel à Durbeck, un homme qui navigue dans le Milieu et les milieux ultra-nationalistes. Le leader d’un des groupes d'ultra-nationalistes refuse d'y participer. Durbeck se tourne alors vers la pègre. Terrasson, sous l’identité d’un ex-légionnaire, se fait recruter par elle. Il arrive, avec les autres, à leur « cantonnement ». Pujol, en avion, l’a suivi. Le milieu ultra-nationaliste pense à profiter du complot pour faire un coup d’État. En même temps que l’entrainement en vue d’un enlèvement a lieu, les tractations de Durbeck et des ultras continuent. Durbeck annonce des changements au plan originel à Metzinger sans lui dire que l’assassinat de Poincaré est décidé lors de l'inauguration d'un monument au mort à Rochefort-en-Yvelines. L’assassin, Molnar, arrive de Hongrie…
Anecdotes : le tournage s'est déroulé au château du Marais
Saison 6 (1982-1983)
[modifier | modifier le code]Reprenant en partie le titre originel, la série devient Les Brigades du Tigre : « Les Années-Folles ».
- Les Princes de la nuit / Première diffusion : .
En 1925, les milieux artistiques de Montparnasse — où noctambules et marginaux se côtoient — et sa renommée École de Paris incarnent bien cette période des « Années folles ». Maya[f], une modèle, découvre un peintre mort à cause de la drogue. Le secrétaire d’État aux Beaux-Arts fait appel à Gabrielli, pour lutter contre ce fléau qui ravage ce milieu. Pujol et Terrasson apprennent d’un indicateur que ce milieu se débrouille sans la pègre. Valentin, dans l’atelier du mort, rencontre des peintres, qui restent silencieux. Dans un café Pujol et Terrasson observent la faune des lieux. Deux peintres, Solokine et Alvarez se battent avant d'être séparés par un homme, qu'ils nomment le Baron, qui les invite à dîner. Avant de partir les inspecteurs laissent une convocation au patron du bar, un ancien truand, que Valentin va remplacer. Dès le premier soir, le commissaire et Maya sympathisent. Valentin se bat avec Solokine. Le lendemain Maya lui fait découvrir les clients habituels du bar, comme un couple d’Américains, les Simpson, le Baron, qui est un brocanteur célèbre ou Olaf, un Libanais. Celui-ci va dans les toilettes des dames et réapprovisionne en drogue une poche plastique placée dans le réservoir des W.C. Valentin est amoureux de Maya. Après que le Baron lui ait acheté 2 toiles, Solokine achète de la drogue à Maya. Valentin a découvert la poche vide et charge Pujol et Terrasson de surveiller les toilettes. Ils l’informent, discrètement, que c’est Maya qui réceptionne la drogue… - Rita et le Caïd / Première diffusion : .
À la fin des années 1920, c’est le règne des affairistes qui sont prêts à tout pour affirmer leur pouvoir. En 1927, les Corses veulent s’installer à Paris et tuent ceux qui le refusent. Brigaud, un affairiste, lit à Sénéchal[g] un article qui dénonce la collusion ouverte des politiciens affairistes avec les chefs de la pègre corse et annonçant la préparation d’élections truquées par cette alliance. L’article est du journaliste Bruno Clément, qui a le « défaut » d'être honnête. Clément rencontre Delcroix, un truand qui a maille à partir avec les Corses, pour lui demander un dossier qu’il a contre les Santucci, le chef des mafieux corses, et ses amis politiques, en particulier le député Sénéchal, et affairistes, comme Brigaud. Il nie avoir ce dossier. Clément est tué par les Corses. Les frères Santucci sont, avec Brigaud, chez Sénéchal, qui leur demande leur aide pour les élections municipales qui approchent. Ils s’inquiètent au sujet du dossier. Delcroix est battu par des Corses, mais se rebiffe. Valentin apprend que Delcroix veut lui parler. C’est Rita, une des « filles » de Delcroix, qui le conduit près de celui-ci. Il est prêt à lui donner le dossier contre des garanties pour ses affaires. Sénéchal et Santucci sont sur sa piste. Delcroix est torturé et tué par les Corses. Rita reçoit d’un clochard le dossier que Delcroix lui avait confié juste avant sa mort. Les Corses ne trouvent rien chez Rita. Ange Santucci est tué par Rita. Ginette, une collègue de Rita, apprend de celle-ci qu’elle a tué Ange, alors que tous est fait pour faire croire qu’il est mort d’une crise cardiaque. Ginette dénonce Rita au frère d'Ange qui veut se venger. Rita a fui pour retourner dans sa campagne d'origine… - La Grande Duchesse Tatiana / Première diffusion : .
Le , à Ekaterinbourg, alors sous la menace des Russes blancs, la famille impériale est massacrée par les bolchéviks. La ville est reprise, le . Le général Lioubov arrive sur le lieu où les corps des membres de la famille impériale ont été brûlés. Il est accompagné du journaliste français Desvignes. Un de ses lieutenants, Lojkine, remarque une jeune femme qui ressemble à la grande-duchesse Tatiana. Il va la protéger et décide de garder le secret pour le moment. En 1923[h], Lioubov est en France et a toujours sous ses ordres Lojkine. Ils vont participer à une réunion secrète dont Desvignes, qui est là aussi, voudrait bien connaître les raisons. Gabrielli donne à Valentin la mission de protéger Lioubov, devenu le bras droit du général Koutiepov, le chef des émigrés Russes blancs en France, et lui apprend que les Russes prévoient de reprendre pied en Russie. Desvignes tente d’interroger Lojkine sur la réunion, mais celui-ci est pressé. De retour chez lui il rejoint Tatiana, à qui il fait croire que la cour impériale vit encore. Le coffre-fort de Lioubov est cambriolé et il échappe de justesse à l’explosion d’une bombe. Desvignes va interroger Lojkine, devenu taxi, qui ne dit rien. Pujol averti Lojkine de l’attentat. Lioubov annonce à Lojkine qu’il l’envoie en Crimée, mais celui-ci démissionne. De retour chez lui, Lojkine, découvre son portail ouvert et son chien endormi. Tatiana est cependant encore là. Lioubov a appris des informations importantes, mais veut garder le silence pour mener son enquête. Il a un rendez-vous important à ce sujet. Il s’arrange pour semer Pujol et Terrasson qui assure sa protection. Il disparaît. Desvignes apprend à Valentin que Lioubov, après avoir berné Pujol et Terrasson, était partie avec Lojkine, qui les conduit là où il avait rendez-vous… - Les Fantômes de Noël / Première diffusion : .
En 1927, les 2 anarchistes italiens, Nicola Sacco et Bartolomeo Vanzetti, ont été exécutés aux États-Unis après avoir été condamnés à mort sans preuves évidentes. Les attentats anarchistes, qui avaient cessé reprennent. Le Lys de France, l’un des rares journaux à avoir fait campagne contre Sacco et Vanzetti, fait l’objet d’un attentat. Le journal est dirigé par Alphonse Moulin. Celui-ci serait un ami intime du juge Webster Thayer, celui qui a condamné Sacco et Vanzetti. Moulin blâme son fils, Michel, qui en représailles de l’attentat a mis à sac une librairie anarchiste, avec ses amis, ce qui le prive du rôle de victime. Il lui annonce qu’il attend pour Noël un invité particulier, dans son château de Sermoise. Un groupe anarchiste joue une pièce sur l'histoire de Sacco et Vanzetti. Gabrielli vient apprendre à Valentin que Moulin a invité chez lui Thayer pour Noël. Tout est organisé pour assurer sa protection et Pujol est « infiltré » en tant qu'extra. Durant la première nuit la femme de Thayer voit dans sa chambre les fantômes de Sacco et Vanzetti. La pièce est pourtant bien close. Elle les revoit dans le parc. Au retour de la messe de Noël, Thayer les voit aussi, sans personne, pas même Pujol, ne trouve un passage. Thayer reçoit un cadeau, un petit cercueil avec le chiffre un inscrit dessus. Au matin, Madame Thayer a disparu mystérieusement. Ce n'est qu'un début…
Anecdotes : le tournage s'est déroulé au château de Ferrières - La Fille de l'air / Première diffusion : .
En 1925, la France vient de reconnaître l’URSS. Son premier ambassadeur en France annonce au ministre des Affaires étrangères un projet du Comité central du PC soviétique, un raid aérien entre les 2 capitales fait par 2 pilotes soviétiques qui vont partir de Moscou le lendemain même de cette annonce. Valentin est chargé par Gabrielli de s’occuper des aviateurs soviétiques[i], car l’on craint en haut-lieu que le raid ne couvre en fait une mission secrète en France. Avec Pujol et Terrasson, ils composent donc un « groupe d’aviateurs » chargé de recevoir et d’accompagner les 2 aviateurs soviétiques. À l’aéroport ils ont une surprise, les 2 aviateurs sont 2 jolies aviatrices. Les 2 malles de ces dames, cachent 2 hommes qui sont accueillis par un colonel, qui est sous la surveillance de 2 autres hommes. Alors que les aviatrices sont avec Valentin et ses hommes, le colonel conduit ces hommes dans une cachette, où les 2 hommes qui le suivaient, des Américains, enlèvent ces 2 hommes. C’est alors qu’est annoncée l’arrivée en France de l’ingénieur Igor Sikorsky, une gloire de l’aviation russe du temps du tsar, passé après 1917 en Amérique, où il a révolutionné les techniques de l’aéronautique, notamment dans le domaine des hélicoptères. Le colonel surveille son arrivée quand on lui annonce la disparition de ses 2 hommes. Il décide de les faire remplacer par les 2 aviatrices et profitant du fait que Valentin et ses hommes sont des policiers, les 2 femmes font cesser leur surveillance en faisant un scandale après avoir appris, soi-disant de leur ambassade, qui ils étaient. Avec le colonel elles enlèvent Sikorsky[j]… - Lacs et Entrelacs / Première diffusion : .
En 1930, dans la nuit, une personne immerge dans un lac un corps humain lourdement lesté. Un homme d'un certain âge, Albert, fait la cour à Lucette, couche avec elle et note sur son carnet « un peu décevante ». Il va ensuite, sous le nom de Julien Leblanc, riche planteur en Afrique, dans l'agence matrimoniale de Marie Bonheur[k]. Elle lui fait rencontrer Jeanne Bertin, à qui il lui fait la cour, mais qui le repousse. Il reste convaincu qu’elle « y passera ». Elle lui annonce qu’elle sera bientôt à lui. Un nouveau cadavre est jeté dans le lac. La Brigade enquête sur la disparition d’un diplomate canadien, Desfossés. Sa femme le décrit comme un homme rangé. C’est en fait la véritable identité de Leblanc. Jeanne reste tous aussi vertueuse avec un autre homme, Robert. Elle lui parle de sa tante qui a une maison à vendre, maison quelle voudrait bien lui racheter. Desfossés avait retiré une forte somme de sa banque juste avant sa mort. Jeanne conduit Robert chez sa tante, qui l’éloigne, empoisonne Robert et prépare du ciment. La Brigade apprend la disparition d’autres hommes dans des circonstances proches de celle de la disparition du diplomate. Jeanne découvre dans le journal la photo de Desfossés et sa disparition. Terrasson retrouve la garçonnière de Desfossés et apprend qu’il a rencontré Jeanne le jour de sa mort. Jeanne va voir Marie Bonheur. Elle se demande ce qui est arrivé à Desfossés et à Robert après qu’elle les ait conduits chez sa « tante ». Dans le journal intime de Desfossé, il est fait référence à l’agence Marie Bonheur. Terrasson va, sous l’identité d’un riche propriétaire de vignes, à l’agence. Il rencontre Jeanne et en devient amoureux. Jeanne lui parle de la maison de sa « tante ». Valentin craint pour la vie de Terrasson qui ne semble plus se rendre compte du danger tant il est amoureux…
Les épisodes par années
[modifier | modifier le code]Voici la liste tous les épisodes classés dans l’ordre des années où ont lieu les diverses enquêtes des Brigades du Tigre. Dans le cas où l’année compte plusieurs enquêtes, elles sont classées dans l’ordre, plus classique, des épisodes. Les chiffres entre parenthèses, après le titre de chaque épisode, sont, dans l'ordre, le numéro de la saison et celui de l’épisode dans la saison.
- 1907 : Ce siècle avait sept ans… (1-1)
- 1908 : Don de Scotland Yard (3-3) - L'Ange blanc (4-6)
- 1909 : Nez de chien (1-2) - Les Vautours (1-3) - Visite incognito (1-4) - Collection 1909 (2-1) - L'Homme à la casquette (3-2) - Cordialement vôtre (4-4)
- 1910 : La Main noire (1-6) - L'Auxiliaire (2-2)
- 1911 : La Confrérie des loups (1-5) - Les Compagnons de l'Apocalypse (2-3)
- 1912 : Le Défi (2-4) - Le Crime du Sultan (3-5) - Bandes et Contrebandes (4-3)
- 1913 : La Couronne du Tsar (2-5) - De la poudre et des balles (2-6) - Bonnot et Compagnie (3-1) - Le Cas Valentin (3-4) - Le Village maudit (4-1) - Les Demoiselles du Vésinet (4-2) - Les Enfants de la Joconde (4-5)
- 1914 : L'Ère de la calomnie (3-6)
- 1919 : S.O.S. tour Eiffel (5-1)
- 1923 : La Grande Duchesse Tatiana (6-3)
- 1925 : Le Réseau Brutus (5-5) - Les Princes de la nuit (6-1) - La Fille de l'air (6-5)
- 1926 : Le Temps des garçonnes (5-2) - Le Complot (5-6)
- 1927 : Rita et le Caïd (6-2) - Les Fantômes de Noël (6-4)
- 1929 : Le Vampire des Carpates (5-3) - Made in U.S.A. (5-4)
- 1930 : Lacs et Entrelacs (6-6)
Une septième saison fut également écrite, mais elle n'a jamais été tournée[12],[13],[14] :
- 1931 : Le roi de pique (7-1) - Pickpocket saga (7-3)
- 1933 : Les disparus de Ville-d'Avray (7-6)
- 1934 : Maria et les Oustachis (7-2) - Le coup du 6 Février (7-4)
- 1935 : Stratagèmes (7-5)
Autour de la série
[modifier | modifier le code]Raisons du succès
[modifier | modifier le code]La série des Brigades du Tigre est l’un des gros succès de la télévision française dans les années 1970-1980. Les trois principaux comédiens furent aussi très populaires. On peut tenter de l’expliquer par les raisons suivantes :
- le souci de restitution des décors et des ambiances d’une époque révolue : celle de la Belle Époque (de 1900 à 1914) pour les quatre premières saisons, puis celle des Années folles (années 1920) pour les deux dernières. Les voitures « début de siècle » faisant le joyau et l’image de cette série policière au charme désuet ;
- le choix en têtes d'affiches de comédiens encore peu connus mais talentueux ;
- l’originalité des scénarios qui reposent sur une trame historique précise ; Claude Desailly s’étant inspiré, pour chaque épisode, des affaires et du contexte politique et social troublé du début du XXe siècle. C’est tout le génie d’avoir laissé croire aux téléspectateurs que les histoires des Brigades du Tigre avaient réellement existé… Enfin comme l’écrit Stéphane Lerouge, le « ton de la série est identifiable au fait qu’il mélange l’action, le suspense et l’humour et ce, au profit d’une mise en perspective historique […] avec un regard pertinent sur une époque et une société en pleine mutation[15] » ;
- la connivence et la complicité du trio policier Valentin-Pujol-Terrasson (Bouillon, Tribout et Maguelon étant devenus de véritables amis) qui donnent une fluidité, une touche humoristique et un dynamisme certains dans le jeu des acteurs. Enfin, les colères et l’autoritarisme de Faivre, « engueulant » ses hommes comme des enfants de chœur, ajoutent leur grain de sel dans cette série haute en couleur ;
- la musique de Claude Bolling enrobe à la manière d'un écrin cette série. La célèbre « Complainte des Apaches », interprétée par Philippe Clay, plante le décor avec sa mélodie et ses paroles très « 1900 ». Le jazzman français a composé pour les Brigades du Tigre une œuvre remarquable tant les harmonies et les multiples instruments plongent le spectateur dans une atmosphère qui rappelle l'atmosphère du début du XXe siècle. Comme Claude Bolling le dit : « Il fallait être dans le ton et le charme de l’époque en évitant l’écueil du « faux-vieux » […], mettre au point une écriture moderne à l’intérieur d’un parfum rétro, en utilisant notamment des instruments anachroniques par rapport au début du siècle (orgue électrique, guitare basse…). Les Brigades du Tigre, c’est d’abord un regard du présent sur le passé[16]. » Les relents et les paroles de la chanson La Complainte des Apaches (au générique) ne sauraient masquer tous les trésors de la bande originale (Inquiétude, Somnifère, Suspense, Assassinat incendie, etc.). Après l’expérience de Borsalino, Bolling réalisa avec les Brigades du Tigre un coup de maître qui a beaucoup fait pour la popularité de la série.
Entraînement des comédiens
[modifier | modifier le code]Du premier au dernier épisode, les comédiens étaient entraînés et tous les combats réglés par Claude Simonot, le champion de boxe française de l'époque et qui avait été en 1965 l'un des fondateurs du Comité National de Boxe Française (créé le et affilié le de la même année à la Fédération Française de Judo (FFJJJ, elle ne s'appelait pas encore la FFJDA), fédération qui à l'époque en France regroupait la plupart des disciplines, la Fédération Française de Karaté (FFKAMA) n'ayant été créée qu'en 1975).
Lors de leur création en 1907 par Georges Clemenceau, les brigades mobiles régionales dites brigades du Tigre, unités de police judiciaire « modernes », s'entraînent réellement à la boxe française (appelée aussi la savate).
Des personnages mystérieux ?
[modifier | modifier le code]On ne sait presque rien de Valentin, Terrasson, Pujol et Faivre, si ce n'est qu'ils sont aux antipodes du flic-torturé-alcoolo-divorcé-qui-tente-de-rapiécer-le-puzzle-de-sa-vie qui peuple les polars. Hormis les psychologies des personnages principaux qui se dessinent de manière impressionniste tout au long des épisodes, la série n'apporte sur ces derniers quasiment aucune information d'ordre biographique. Tout au plus apprend-on que Terrasson se surnomme « le colosse de Rodez » (Ce siècle avait sept ans) et qu'il a une sœur (qui se marie dans Made in USA), que Faivre a fait une partie de sa carrière à Madagascar où il a connu Lyautey (Le crime du Sultan), et qu'ils sont célibataires (confirmé pour Valentin dans Les Demoiselles du Vésinet et de facto pour Terrasson qui se marie dans le dernier épisode de la série Lacs et Entrelacs). Mais il est sous entendu que Valentin a entretenu autrefois une relation avec une danseuse de cabaret (Visite incognito) et il tombe amoureux d'une suspecte dans Les Princes de la nuit. Il a également été aviateur lors de la Grande Guerre. En revanche, aucune indication n'est donnée sur ce qu'il est advenu de Pujol et Terrasson entre 1914 et 1918 (entre la Saison 4 et la Saison 5). Ont-ils combattu ? Sont-ils restés dans la police ? Aucune information n'est donnée. En 1919, nous apprenons que Faivre a pris sa retraite (SOS Tour Eiffel) et que sa principale activité est maintenant la pêche.
Les personnages historiques
[modifier | modifier le code]Les héros de la série croisent fréquemment des personnalités historiques de l'époque de façon plus ou moins anecdotique. Ainsi, au fil des épisodes tour à tour apparaissent sous les traits d'acteurs différents personnages illustres.
- Saison 1 : Louis Blériot et Hubert Latham (aviateurs), George V du Royaume-Uni (prince de Galles à l'époque), Georges Méliès (cinéaste).
- Saison 2 : Georges Clemenceau (président du Conseil et ministre de l'Intérieur).
- Saison 3 : Maréchal Hubert Lyautey (général à l'époque), Moulay Abdelhafid (ancien sultan du Maroc).
- Saison 4 : Maxime Laubeuf (ingénieur spécialisé dans les sous-marins), Lucien Petit-Breton (cycliste double vainqueur du Tour de France).
- Saison 5 : James Cosmano (en) (gangster italo-américain), Raymond Poincaré (président du Conseil).
- Saison 6 : Alexandre Koutepov (général russe), Webster Thayer (en) (juge américain), Aristide Briand (homme politique plusieurs fois président du Conseil, ministre des Affaires étrangères et ministre de la Justice), Igor Sikorsky (ingénieur aéronautique russo-américain).
Commentaires
[modifier | modifier le code]- Le préfet de police Célestin Hennion (1862-1915) a modernisé la police française au début du XXe siècle, avec le soutien de Georges Clemenceau (à l'époque surnommé « le Tigre »). Il est le créateur des Brigades mobiles, précurseurs de toutes les forces spéciales (BRB, GIGN, etc.) de la police et de la gendarmerie française modernes.
- Le terme « Brigades du Tigre », le titre de la série, est une invention de Claude Desailly. Cette expression n'a jamais désigné, à l'époque, la police fondée sous Georges Clemenceau. Cette dernière était appelée les « Brigades régionales de police mobile »[17].
- Claude Desailly désirait créer une série qui soit l'équivalent des Incorruptibles, feuilleton à succès aux États-Unis diffusé à la fin des années 1950 puis, en France, au milieu des années 1960. Il a cédé les droits d'exploitation au cinéma pour un film. Il n'a pas cherché à cautionner cette production, après les diverses orientations scénaristiques qui ont été prises et qui se sont éloignées de son projet initial.
- La série comporte un épisode pour chaque personnage du trio Valentin-Terrasson-Pujol où l'enquête est davantage axée sur un seul membre, les deux autres ayant des rôles plus secondaires. Respectivement (Le Cas Valentin), (Le Village maudit) et (Les Enfants de la Joconde)
- La série a été portée au grand écran sous le même titre, Les Brigades du Tigre, en 2006 par Jérôme Cornuau (où Clovis Cornillac est le commissaire Valentin, Édouard Baer l'inspecteur Pujol, Olivier Gourmet l'inspecteur Terrasson et Gérard Jugnot le patron, le commissaire Faivre). Peut-être parce qu'il n'a pas suivi les fondamentaux de la série (humour et légèreté, « musique d'époque », etc.), ce film n'a connu ni le même succès ni la même réussite.
- Une septième saison a été écrite sur le début des années 1930, mais ne fut jamais tournée à cause d'un changement de direction au sein de la chaîne publique Antenne 2 (France 2). Cela devait être la dernière, car Claude Desailly ne voulait pas entraîner ses héros jusqu'à la guerre.
- La série fut vendue à une vingtaine de pays dont le Japon[18]
- Lors des toutes premières diffusions, le générique était uniquement instrumental et non chanté.
Produits dérivés
[modifier | modifier le code]DVD
[modifier | modifier le code]Les épisodes ont eu droit à une première édition en numérique disponible chez les marchands de journaux à raison de deux épisodes par mois (un par dvd) depuis fin . La même collection fut distribuée en parallèle chez France-Loisirs. Tous les épisodes ont été regroupés en octobre 2007 dans édition sous forme d'un coffret DVD. Cette seule édition dans ce format est controversée en raison de la qualité médiocre de l'image et du son restitués. Il faut rappeler que le support d'époque est une pellicule 16 mm[19].
Le , la société française Vectracom, spécialisée dans la restauration de films anciens, annonce qu'elle travaille sur la restauration complète de la série en vue d'une prochaine réédition[19].
- Les Brigades du Tigre : Saison 1 () (ASIN B00005Q4NR)
- Les Brigades du Tigre : Saison 2 () (ASIN B0001U1REC)
- Les Brigades du Tigre : Saison 3 () (ASIN B0008GRT28)
- Les Brigades du Tigre : Saison 4 () (ASIN B000EJ9L2K)
- Les Brigades du Tigre : Saison 5 () (ASIN B000H0MIB2)
- Les Brigades du Tigre : Saison 6 () (ASIN B000O76BRK)
- Édition DVD (2007)
- Les Brigades du Tigre : L'intégrale () (ASIN B000U05JNI)
Disques (CD)
[modifier | modifier le code]- Les Brigades du Tigre de Claude Bolling (Playtime, 1992) / CD (37 titres) qui reprend les morceaux les plus connus de la série.
- Les Brigades du Tigre (bande originale de la série télévisée) de Claude Bolling (Frémeaux & Associés, 2006) / Double CD (82 titres) qui reprend la quasi-intégralité de l’œuvre de Claude Bolling sur la série.
Livres et revues
[modifier | modifier le code]- Les Brigades du Tigre, la main noire de Claude Desailly (Nathan-télévision A2, 1976) / Livre roman qui reprend les six épisodes de la Ire saison.
- Les Brigades du Tigre, la bande à Bonnot de Claude Desailly (Nathan-télévision A2, 1976) / Livre roman qui reprend les six épisodes de la IIIe saison.
- Les Brigades du Tigre (Collection Télé Junior no 7 A2, 1979) / Bande dessinée qui reprend les six épisodes de la Ire saison.
- Les Brigades du Tigre de Claude Desailly (éditions du Chat Perché - Flammarion A2, 1981) / Livre roman, relié et illustré, qui reprend les six épisodes de la Ve saison.
- Les Brigades du Tigre, Les limiers des temps modernes de Michelle Roussel & Didier Liardet (Éditions Yris-2008), préfacé par Jean-Claude Bouillon / Synthèse exhaustive et illustrée sur la série.
Adaptation
[modifier | modifier le code]- Les Brigades du Tigre (2006), film de Jérôme Cornuau.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Geneviève est interprétée par l'actrice Myriam Boyer, qui n'est autre que la mère de l'acteur Clovis Cornillac, celui qui interprète, en 2006, le rôle du commissaire Valentin dans le film Les Brigades du Tigre.
- Une somme de 100 000 francs Poincaré en 1910 est égale à 385 772,24 € (en 2017), selon le convertisseur franc/euro de l'Insee qui prend en compte « l'érosion monétaire due à l'inflation » ; source : Convertisseur franc-euro - Pouvoir d'achat de l'euro et du franc, sur le site de l'INSEE.
- C'est Claude Desailly, le créateur de la série, qui apparaît dans le petit rôle, en forme de clin d’œil, de Maudru.
- Son château, qui sera le lieu de l'action d'une partie de l'épisode, est en fait le château d'Anjony (Cantal).
- C'est sous ce terme de Premier ministre que Pinkas Braun, qui joue le rôle de Gabrielli, désigne le poste qu'occupe Aristide Briand, Il s'agit d'un anachronisme, à l'époque le terme exact est Président du Conseil (sous entendu « des ministres »). Ce terme sera remplacé par celui de Premier ministre lors de l'entrée en vigueur de la constitution de la Cinquième République (1958) moment où une grande partie des pouvoirs des Présidents du Conseil passent dans les mains du Président de la République.
- Elle ne sera identifié sous ce nom que plus tard dans l'épisode.
- Cet homme est pas identifié dans cette scène et ne le sera que plus tard dans l'épisode.
- De par le visionnage de l'épisode, cette date semble la bonne, car dans la première scène situé à Paris, lors d'une cérémonie religieuse, le général Koutiepov rappelle, si l'on en croit les sous-titres, que c'est le cinquième anniversaire du massacre de la famille impériale.
- On apprend dans cette scène que Valentin a été pilote de chasse pendant la guerre.
- Le lieu de tournage de cette scène est le même, avec le même pont légèrement modifié, que dans une des scènes de l'épisode 5 de la saison 2, « La Couronne du tsar ». Il s'agit de la scène ou Delphine, une rat d'hôtel, essaye, sans succès, de stopper la calèche du prince qui assure la protection de la couronne, pour le forcer à la lui remettre (une scène qui débute 11 min 10 s après le début de cet épisode).
- Elle n'est pas identifiée dans cette scène, mais plus tard dans l'épisode.
Références
[modifier | modifier le code]- « La nuit Les Brigades du tigre sur TMC », sur AlloCiné (consulté le )
- « Série d'aventures sur les brigades spéciales de Clemenceau », Ici Radio-Canada, vol. 10, no 15, , p. 9 (lire en ligne)
- « Brigades du Tigre, Les », emissions.ca (consulté le 8 juillet 2018).
- Michelle Roussel et Didier Liardet (préf. Jean-Claude Bouillon), Les Brigades du Tigre : Les limiers des temps modernes, Draguignan, Yris, coll. « Télévision en séries », , 255 p. (ISBN 978-2-912215-24-6)
- « Claude Faivre », sur Lavernay (consulté le ).
- « Le Petit Parisien : journal quotidien du soir », sur gallica.bnf.fr, .
- Sources abondamment documentées pour tout ce paragraphe :
- Charles Diaz, L'épopée des Brigades du Tigre, Calmann-Lévy, 1995, (ISBN 9782702124420)
- Jean-Marc Berlière, Naissance de la police moderne, Librairie Académique Perrin, 2011, (ISBN 9782262035808)
- Jean-Marc Berlière, Le monde des polices en France, Éditions Complexe, 1999, (ISBN 9782870276419)
- Michelle Roussel, Didier Liardet, préface de Jean-Claude Bouillon, Les Brigades du Tigre : Les limiers des temps modernes, Éditions Yris, 2008, (ISBN 9782912215246)
- Raphaëlle Moine, Brigitte Rollet, Geneviève Sellier, Policiers et criminels : un genre populaire européen sur grand et petit écrans, 2009, L'Harmattan, (ISBN 9782296081925)
- L'hôtel Gombault
- Les enquêtes orléanaises de la série française culte Les Brigades du Tigre dans les années 1970, La République du Centre,
- « Les brigades du Tigre par Nath-Didile », 20 novembre 2013.
- « Orléans : décor des Brigades du Tigre », Archives municipales, Médiathèque d'Orléans, sur archives.orleans-metropole.fr, Décembre 2005.
- LES BRIGADES DU TIGRE, par Stéphane LEROUGE
- Les brigades du Tigres lugrassot
- Forum Le Monde Des Séries
- Cité dans le livret du CD Les Brigades du Tigre (Playtime, 1992)
- Cité dans le livret du double CD Les Brigades du Tigre (Frémeaux et associés, 2006).
- Lire ces deux pages du site web du CNRS : [1] et [2]
- https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/series/la-saga-des-series-les-brigades-du-tigre-experts-et-incorruptibles-19-08-2021-5BVNLMUO65E5FESYGLG7SJV5FM.php.
- « "Les Brigades du Tigre" – Restauration complète réalisée par Vectracom », vectracom.fr, 16 avril 2018.
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Nils Ahl et Benjamin Fau, Dictionnaire des séries télévisées, Philippe Rey, (ISBN 978-2-84876-556-3).
- Nedjma Moussaoui, « Les Brigades du Tigre, de la série policière-culte au film de genre », dans Raphaëlle Moine, Brigitte Rollet et Geneviève Sellier (dir.), Policiers et criminels : un genre populaire européen sur grand et petit écrans, Paris, L'Harmattan, coll. « Champs visuels », , 323 p. (ISBN 978-2-296-08192-5), p. 107-118.
- Michelle Roussel et Didier Liardet (préf. Jean-Claude Bouillon), Les Brigades du Tigre : Les limiers des temps modernes, Yris, coll. « Télévision en séries », , 255 p. (ISBN 978-2-91221-524-6, présentation en ligne)
Article connexe
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- « Fiche de la série », sur Annuséries
- https://www.archives80.com/television/series-tv/les-brigades-du-tigre
- https://archives.orleans-metropole.fr/histoires-dorleans/articles/orleans-ville-culturelle/orleans--decor-des-brigades-du-tigre
- https://www.lemondedesavengers.fr/hors-serie/annees-1970/les-brigades-du-tigre-dossier-special
- https://www.livres-cinema.info/livre/3019/brigades-du-tigre
- https://www.notrecinema.com/communaute/v1_detail_film.php3?lefilm=20494
- Série télévisée française trinationale
- Série télévisée belge plurinationale
- Série télévisée suisse plurinationale
- Série télévisée française créée en 1974
- Série télévisée française disparue en 1983
- Série télévisée française des années 1970
- Série télévisée française des années 1980
- Série télévisée de la RTBF
- Série télévisée de l'ORTF
- Série télévisée de RTS
- Série télévisée policière française
- Série télévisée historique