Ligne de Châteaubriant à Rennes
Ligne de Châteaubriant à Rennes | ||
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Pays | France | |
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Villes desservies | Rennes, Rennes-La Poterie, Vern-sur-Seiche, Saint-Armel, Corps-Nuds, Janzé, Le Theil-de-Bretagne, Retiers, Martigné-Ferchaud et Châteaubriant | |
Historique | ||
Mise en service | 1881 | |
Concessionnaires | État (1879 – 1883) Ouest (1883 – 1908) État (1909 – 1937) SNCF (1938 – 1997) RFF (1997 – 2014) SNCF (depuis 2015) |
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Caractéristiques techniques | ||
Numéro officiel | 466 000 | |
Longueur | 60,7 km | |
Écartement | standard (1,435 m) | |
Électrification | Non électrifiée | |
Pente maximale | 15 ‰ | |
Nombre de voies | Voie unique |
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Trafic | ||
Propriétaire | SNCF | |
Exploitant(s) | SNCF | |
Trafic | TER, fret | |
Schéma de la ligne | ||
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La ligne de Châteaubriant à Rennes est une ligne ferroviaire française à écartement standard et à voie unique non électrifiée qui relie la gare de Châteaubriant en Loire-Atlantique à celle de Rennes en Ille-et-Vilaine.
Elle constitue la ligne 466 000 du réseau ferré national.
Histoire
[modifier | modifier le code]Cette ligne a été déclarée d'utilité publique par la loi du [1]. La ligne n'étant pas encore concédée, la loi du [2] autorisait le ministre des travaux publics à en entreprendre les travaux de construction.
Elle a été ouverte à l'exploitation par l'État le [3]. La ligne est cédée par l'État à la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest par une convention signée entre le ministre des Travaux publics et la compagnie le . Cette convention est approuvée par une loi le suivant[4].
La loi du [5] a incorporé la ligne à l'Administration des chemins de fer de l'État à la suite du rachat par cette dernière de la Compagnie de l'Ouest le .
Le , la ligne est reprise par la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) à la suite de la nationalisation, puis, en 1997 par Réseau ferré de France (RFF) et, en 2015, par SNCF Réseau.
Caractéristiques
[modifier | modifier le code]C'est une ligne à voie unique au profil médiocre, les déclivités atteignent 15 ‰ sur la majeure partie du parcours. Le rayon des courbes descend rarement en dessous de 500 mètres. Certaines portions de la ligne sont limitées à 40 km/h[6].
Exploitation
[modifier | modifier le code]La ligne est exploitée avec le matériel automoteur du TER Bretagne, notamment X 73500 et AGC bi-mode B 82500.
En 2024 la ligne est exploitée[réf. nécessaire] :
- 3 à 4 aller-retours quotidiens entre Châteaubriant et Rennes en semaine, 2 à 3 les week-ends, tous les trains étant omnibus.
- 2 aller-retours quotidiens complémentaires entre Retiers et Rennes en semaine
- Desserte routière complémentaire directe entre Retiers, Janzé et Rennes.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Collection complète des lois, décrets, ordonnances, règlements, et avis du Conseil d'État / J. B. Duvergier, année 1878, page 163.
- Collection complète des lois, décrets, ordonnances, règlements, et avis du Conseil d'État / J. B. Duvergier, année 1881, page 398.
- Rapports et délibérations - Conseil général de Loire-Atlantique, année 1882/08, page 235.
- « N° 14218 - Loi qui approuve la convention passée, le 17 juillet 1883, entre le ministre des Travaux publics, et la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest : 20 novembre 1883 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 28, no 834, , p. 359 - 367 (lire en ligne).
- Collection complète des lois, décrets, ordonnances, règlements, et avis du Conseil d'État / J. B. Duvergier, année 1908, page 481.
- « Quel avenir pour la ligne SNCF Rennes-Châteaubriant ? », sur francetvinfo.fr, (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Transports par département :