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Mónica García Gómez

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Mónica García
Illustration.
Mónica García en .
Fonctions
Ministre espagnole de la Santé
En fonction depuis le
(11 mois et 28 jours)
Président du gouvernement Pedro Sánchez
Gouvernement Sánchez III
Prédécesseur José Manuel Miñones
Porte-parole du groupe Más Madrid à l'Assemblée de Madrid
En fonction depuis le
(3 ans, 5 mois et 10 jours)
Législature XIIe et XIIIe
Prédécesseur Pablo Gómez Perpinyà
Co-porte-parole de Más Madrid
En fonction depuis le
(4 ans, 5 mois et 8 jours)
Avec Pablo Gómez Perpinyà et Manuela Bergerot Uncal
Députée à l'Assemblée de Madrid
En fonction depuis le
(9 ans, 5 mois et 9 jours)
Élection 24 mai 2015
Réélection 26 mai 2019
4 mai 2021
28 mai 2023
Circonscription Madrid
Législature Xe, XIe, XIIe et XIIIe
Groupe politique Podemos (2015-2019)
Más Madrid (depuis 2019)
Biographie
Nom de naissance Mónica García Gómez
Date de naissance (50 ans)
Lieu de naissance Madrid (Espagne)
Nationalité Espagnole
Parti politique Podemos (2014-2019)
Más Madrid (depuis 2019)
Diplômée de Université complutense de Madrid
Profession Médecin anesthésiste-réanimatrice

Mónica García Gómez
Ministres de la Santé d'Espagne

Mónica García Gómez, née le à Madrid, est une femme politique espagnole, membre de Más Madrid. Elle est députée à l'Assemblée de Madrid, d'abord dans le groupe parlementaire de Podemos Comunidad de Madrid (es), puis dans le groupe parlementaire de Más Madrid.

Mónica García Gómez naît le à Madrid. À 15 ans elle commence à pratiquer l'athlétisme, d'abord au stade de Vallehermoso puis à la faculté de sciences de l'activité physique et du sport (INEF). À l'âge adulte, elle continue à courir pour le plaisir et elle participe à des courses caritatives[1].

Elle est diplômée en médecine et chirurgie de l'université complutense de Madrid (UCM), où elle se spécialise en anesthésie[2],[3]. Elle exerce son métier d'anesthésiste à l'Hôpital 12 de Octubre (es)[4].

Trajectoire politique

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En 2012 elle se joint à l'Association des médecins spécialistes de Madrid (AFEM). Dans un premier temps, elle fait partie du comité de direction de l'association et y assume la charge de co-porte-parole.

À cette époque l'association fait face au Conseiller à la Santé de la Communauté de Madrid, Javier Fernández-Lasquetty et à son plan de mesures de garantie de la durabilité du système sanitaire public qui comprenait, entre autres mesures, une coupe budgétaire de 7 % ainsi que la privatisation de quelques services hospitaliers[5]. Dans ce contexte, Mónica García participe aux emprisonnements volontaires et aux manifestations qui se déroulent en 2012 et 2013 avec ses collègues de l'AFEM[6]. À cette époque elle participe également en qualité de porte-parole de l'AFEM aux mobilisations "Marée Blanche" et aux manifestations les dimanches pour dénoncer les coupes budgétaires et la précarité de la santé publique[7],[8],[9].

Députée à l'Assemblée de Madrid

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Elle figure comme candidate no 26 de la liste de Podemos pour les élections à l'Assemblée de Madrid de 2015 dont la tête de liste est José Manuel López, puis est élue députée de la Xe législature du parlement régional. Elle fait alors partie du groupe parlementaire de Podemos Comunidad de Madrid (es)[10]. En décembre 2017, en vertu d'une restructuration du groupe parlementaire, il est annoncé que García devient présidente du groupe parlementaire en remplacement de Marco Candela[11]. Lors de cette étape elle dénonce devant le parquet anti-corruption le « gaspillage sanitaire pendant le mandat d'Esperanza Aguirre »[12]. Elle entre aussi au conseil de coordination de Podemos Comunidad de Madrid (es)[13]

Députée proche de la ligne de Podemos dirigée par Íñigo Errejón[14], en mars 2019 elle intègre la liste de ce dernier pour les primaires de Más Madrid dans le but de former une liste pour les élections à l'Assemblée de Madrid de 2019[15]. Elle quitte la législature en récitant un poème dans la dernière session plénière, le 21 mars, commémorant le Jour International de la Poésie[16].

Elle se présente aux élections de 2019 auxquelles elle est élue députée pour Más Madrid. Depuis lors elle exerce la fonction de porte-parole pour la Commission de Santé depuis laquelle elle révéla ledit « miracle » de IFEMA, elle demanda l'arrivée de traqueurs et dénonça les surcoûts de l'hôpital d'urgences Isabel-Zendal[17],[18],[19]. Depuis mars de 2020, à la suite de la pandémie de Covid-19, elle est devenue l'un des personnes les plus connus de la politique madrilène, en étant l'une des principales adversaires de la présidente de la Communauté de Madrid, la populaire Isabel Díaz Ayuso, et de sa gestion de la pandémie.

Après la convocation d'élections anticipées pour la Communauté de Madrid due à la rupture du gouvernement entre le PP et C's, García est annoncée comme candidate officielle de Más Madrid aux élections à l'Assemblée de Madrid de 2021.

Elle est à nouveau tête de liste de son parti pour les élections à l'Assemblée de Madrid de 2023.

Ministre de la Santé espagnole

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Le 20 novembre 2023 elle est annoncée comme ministre de la Santé dans le troisième gouvernement Sánchez en remplacement de José Manuel Miñones sur proposition de l'alliance de partis Sumar — dont Más Madrid fait partie[20].

Références

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  1. (es) « Mónica García, la médico que veranea en autocaravana y da la batalla a Díaz Ayuso en Madrid », Vanity Fair, (consulté le )
  2. « Ilma. Sra. Dª. Mónica García Gómez », Asamblea de Madrid (consulté le )
  3. Velasco, « García: "Madrid es la tercera Comunidad que menos presupuesto destina a Sanidad por habitante" », Madridiario,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. Belver, « La reforma del Hospital 12 de Octubre quedará en manos del próximo Gobierno regional », El Mundo,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. (es) « Mónica García, portavoz de la AFEM: "La Consejería no quiere escucharnos" », LaSexta, (consulté le )
  6. « AFEM retoma las movilizaciones contra el Plan de Sostenibilidad de la Sanidad del Gobierno madrileño | Médicos y Pacientes », www.medicosypacientes.com (consulté le )
  7. (es) « García: "Nunca ha existido un movimiento sanitario como éste" », LaSexta, (consulté le )
  8. Gómez Salcedo, « Mónica García (Podemos): “La política no es mi terreno, mi casa es el hospital” », Cuv3,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. « La 'Marea Blanca' de la sanidad protesta en el centro de Madrid contra la privatización », Cuatro, (consulté le )
  10. Junta Electoral Provincial de Madrid: « Elecciones a la Asamblea de Madrid 2015. Publicación candidaturas. Fase proclamación », Boletín Oficial de la Comunidad de Madrid núm. 99, de 28 de abril de 2015,‎ , p. 35-77 (ISSN 1989-4791, lire en ligne)
  11. Bécares, « Espinar da más peso a los errejonistas en la Ejecutiva y el grupo parlamentario de cara a 2019 », El Mundo,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. (es) « Mónica García (Podemos): "La historia de la Sanidad madrileña ha sido la historia del desfalco" », LaSexta, (consulté le )
  13. « Mónica García y Julio Rodríguez, en el consejo de coordinación de Podemos », El Diario Vasco,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  14. « El 'errejonismo' vuelve a la primera fila », Madridiario,‎ (lire en ligne, consulté le )
  15. Martiarena, « Errejón ficha a varios diputados de Podemos para su lista por Madrid », La Vanguardia,‎ (lire en ligne, consulté le )
  16. « Una diputada sanitaria despide el último Pleno recitando », Redacción Médica,‎ (lire en ligne, consulté le )
  17. (es) « Una médica y diputada de Más Madrid arremete contra el "milagro de Ifema" », El HuffPost, (consulté le )
  18. « Monica-Garcia-rastreadores », www.telemadrid.es (consulté le )
  19. (es) « Mónica García sobre el Hospital Isabel Zendal: "Este hospital ya acumula más escándalos que utilidad" », (consulté le )
  20. (es) « Mónica García, ministra de Sanidad », El Español, (consulté le ).

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Liens externes

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