Mahamane Ousmane
Mahamane Ousmane | |
Mahamane Ousmane | |
Fonctions | |
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Président du Parlement de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest | |
– (4 ans, 8 mois et 25 jours) |
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Prédécesseur | Ali Nouhoum Diallo |
Successeur | Ike Ekweremadu |
Président de l'Assemblée nationale du Niger | |
– (9 ans, 4 mois et 22 jours) |
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Prédécesseur | Moutari Moussa (de) |
Successeur | Seyni Oumarou (indirectement) |
Président de la république du Niger | |
– (2 ans, 9 mois et 11 jours) |
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Élection | 27 mars 1993 |
Premier ministre | Mahamadou Issoufou Souley Abdoulaye Amadou Cissé Hama Amadou |
Prédécesseur | Ali Saibou |
Successeur | Ibrahim Baré Maïnassara (président du Conseil de salut national, de facto) |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Zinder (Afrique-Occidentale française) |
Nationalité | nigérienne |
Parti politique | Convention démocratique et sociale Renouveau démocratique et républicain |
Profession | Homme d'État |
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Présidents de la République du Niger | |
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Mahamane Ousmane est un homme d'État nigérien né le à Zinder (Niger). Il a été le premier président de la République élu démocratiquement en 1993, renversé par un coup d'État en 1996.
Biographie
[modifier | modifier le code]Après avoir étudié l’économie monétaire et financière en France et au Canada, Mahamane Ousmane revient au Niger en 1980.
En , il fonde le parti politique Convention démocratique et sociale (CDS) d’aspiration social-démocrate. Le , au cours de la première élection démocratique, il est élu président de la République avec 55,42 % des voix face à Mamadou Tandja[1]. Il doit rapidement faire face à une crise économique et sociale, ainsi qu'à la rébellion Touareg avec laquelle il signe un accord de paix le .
En , un retournement d’alliance le met en minorité à l’Assemblée nationale. En , il perd les élections législatives et nomme premier ministre Hama Amadou, un des principaux chefs du parti majoritaire dirigé par le futur président Mamadou Tandja.
Le , il est renversé par un coup d’État mené par le colonel Ibrahim Baré Maïnassara. Une élection présidentielle controversée est organisée en juillet 1996 et Baré la remporte face à Ousmane[1].
Lors des législatives du , le CDS obtient 17 des 83 sièges de l'Assemblée nationale[1]. Ousmane, président du CDS, est ensuite élu président de l'Assemblée le [2]. Il est choisi comme candidat du CDS lors de la présidentielle de mais échoue au premier tour avec 17,43 % des voix. Son parti obtient 22 des 113 sièges lors des législatives de (17,36 % des voix) ce qui permet à Ousmane de rester à son poste de président de l'Assemblée[1] jusqu'en 2009.
À partir d’, Ousmane est président du comité interparlementaire sur des droits de l'homme de l'Union économique et monétaire ouest-africaine[2]. Il est aussi président du Parlement de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO)[3] de à .
Mahamane Ousmane est le candidat du Renouveau démocratique et républicain (RDR-Tchanji) pour l'élection présidentielle de 2020[4]. Il arrive en deuxième position au premier tour, avec 17 % des voix, derrière Mohamed Bazoum (39 %)[5]. Au second tour, il est battu par ce dernier, qui recueille près de 56 % des suffrages exprimés. Ousmane conteste ce résultat provisoire de la Commission électorale devant la cour constitutionnelle et revendique la victoire[6]. En juillet 2021, il dépose plainte contre l'État nigérien auprès de la Cour de justice de la CEDEAO en raison de violations des droits de l'homme lors du vote mais aussi de l'incompétence de divers organes comme la Cour constitutionnelle et la Commission électorale[7].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) African Elections Database.
- (en) President of the national assembly of Niger Mahamane Ousmane elected president of the ipu committee on human rights of parliamentarians, communiqué de presse de l'union inter-parlementaire, 15 janvier 2004.
- (en) « Niger MP elected ECOWAS new Parliament Speaker », Panapress, 15 novembre 2006.
- « Présidentielle au Niger : Hama Amadou appelle à voter pour Mahamane Ousmane », Jeune Afrique, (lire en ligne)
- Mathieu Olivier, « Présidentielle au Niger : un second tour entre Mohamed Bazoum et Mahamane Ousmane », Jeune Afrique, (lire en ligne)
- « Présidentielle au Niger: Mahamane Ousmane en appelle à la Cour constitutionnelle », RFI,
- « Niger: l’ex-candidat Mahamane Ousmane saisit la cour de justice de la Cédéao », RFI,
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Rédaction LM, « Paris « s'interroge » sur la régularité de l'élection présidentielle au Niger », Le Monde, (lire en ligne).
- Collectif, Tchad, Niger, escroqueries à la démocratie, Paris, Éd. l'Harmattan, , 111 p. (ISBN 2-7384-4698-1, lire en ligne ).
- Abdoulaye Niandou Souley, « Démocratisation et crise du modèle compétitif au Niger », dans Les figures du politique en Afrique: des pouvoirs hérités aux pouvoirs élus, Éditions Karthala, (lire en ligne), p. 413-435.
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Site du parlement de la CÉDÉAO