Maison des Sept Œuvres de Miséricorde
De Zeven Werken Van Barmhartigheid
Destination initiale |
Auberge |
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Destination actuelle |
Commerce |
Style |
baroque |
Construction |
XVIIe siècle |
Patrimonialité |
Classée comme monument depuis le 3 septembre 1981 |
Pays | |
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Province | |
Ville | |
Adresse |
Quai de la Grue (Kraanlei) n° 79 |
Coordonnées |
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La Maison des Sept Œuvres de Miséricorde (De Zeven Werken Van Barmhartigheid en néerlandais[1],[2]) est une maison classée de style baroque située au centre de la ville de Gand, dans la province de Flandre-Orientale en Belgique.
La maison et les six bas-reliefs qui ornent sa façade représentent les sept œuvres de miséricorde corporelles.
Localisation
[modifier | modifier le code]La Maison des Sept Œuvres de Miséricorde est située au n° 79 du quai de la Grue (Kraanlei)[3], un quai situé partiellement le long de la Lys.
Elle se dresse juste à côté d'une autre maison baroque remarquable du centre de Gand, la Maison du Cerf Volant.
Historique
[modifier | modifier le code]L'édifice date du XVIIe siècle[3].
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« Donner à boire à ceux qui ont soif ». -
« Visiter les prisonniers ».
Classement
[modifier | modifier le code]La maison est classée comme monument historique depuis le et figure à l'inventaire du patrimoine immobilier de la Région flamande sous la référence 25250[3].
Architecture
[modifier | modifier le code]La maison présente une façade de trois travées richement ornée combinant la brique, la pierre bleue et la pierre blanche (grès)[3].
Le rez-de-chaussée, édifié en pierre blanche avec un soubassement en pierre bleue, est percé d'une porte et de deux fenêtres, toutes trois surmontées de fenêtres d'imposte à meneau de pierre.
Le premier étage est percé de trois fenêtres à croisée au-dessus et en dessous desquelles figurent six bas-reliefs représentant six des œuvres de miséricorde corporelles, à savoir de haut en bas et de gauche à droite[3] :
- ensevelir les morts ;
- visiter les prisonniers ;
- assister les malades ;
- donner à manger aux affamés ;
- donner à boire à ceux qui ont soif ;
- vêtir ceux qui sont nus.
La septième œuvre de miséricorde (accueillir les pèlerins) est symbolisée par la maison elle-même, qui était à l'origine une auberge[3].
La façade se termine par un pignon très modeste comparé à celui de la maison voisine, composé de deux registres : l'un percé de deux fenêtres de grenier et cantonné de volutes en pierre blanche, l'autre orné d'un fronton triangulaire sans base couronné d'un vase décoratif[3].
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Façade. -
Niveaux supérieurs. -
Pignon.
Références
[modifier | modifier le code]- (nl) Omer Vandeputte, Gids voor Vlaanderen : toeristische en culturele gids voor alle steden en dorpen in Vlaanderen, Lannoo, 2007, p. 408.
- Julien Van Remoortere, Jan Vermeulen, Anita Dillen, Boudewijn Sondervan et Luk De Vos, À la découverte de la Belgique et du Grand-Duché de Luxembourg - La province de Flandre-Orientale, Éditions Christophe Colomb, 1986, p. 137.
- (nl) Huis De Werken Van Barmhartigheid sur le site de l'Inventaire du patrimoine immobilier de la Région flamande (Agentschap Onroerend Erfgoed)