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Marc Simoncini

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Marc Simoncini
Marc Simoncini en 2011.
Fonction
Président
Meetic
-
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
SUPINFO (jusqu'en )Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Enfant
Autres informations
Distinction

Marc Simoncini, né le à Marseille, est un chef d'entreprise français, fondateur d'un des premiers sites d'hébergement internet francophone en 1996, iFrance, et du site web de rencontre par internet Meetic en 2001.

Sa fortune professionnelle est évaluée par Challenges en 2023 à 500 millions d'euros, ce qui le positionne comme la 264e fortune française[1].

Peu doué pour les études — alors que son père est ingénieur France Télécom, son frère aîné ingénieur Arts et Métiers et que sa sœur a fait un MBA de finance à Washington — Marc Simoncini redouble sa quatrième et sa première[2] avant d'obtenir au rattrapage un baccalauréat D. Il trouve sa voie dans l'informatique en poursuivant des études à l'École Supérieure d'Informatique de Montreuil (devenue SUPINFO), d'où il sort diplômé en 1984[3].

Il fonde sa première entreprise (CTB[4], à Dijon, spécialisée dans la fourniture de services Minitel rose)[5].

En 1985, après la liquidation judiciaire de CTB pour défaut de paiement d'un de ses gros clients[6], il crée la société SSII Opsion Innovation spécialisée en développement de solutions interactives sous UNIX. C'est à cette époque qu'il rencontre Xavier Niel, fondateur d'Iliad et client d'Opsion Innovation[7].

Lors de l'émergence d'internet, il développe en 1998 iFrance au sein d'Opsion et en fait l'un des premiers sites de communauté français à succès (devenant le deuxième hébergeur de sites, derrière Multimania[8]), implanté dans les pays francophones (France, Suisse, Québec, Belgique) et proposant l'hébergement de pages personnelles avec un annuaire des sites, un email gratuit puis un agenda. Durant l'été 1998, le fonds de capital-risque Viventures prend une participation dans iFrance pour 3 millions d'euros ; il accroît sa participation en .

L'introduction en Bourse réussie de Multimania le focalise l'intérêt des investisseurs sur les sites communautaires. Marc Simoncini reçoit des propositions de rachat de la part de Liberty Surf (propriété de Bernard Arnault à l'époque) et de Vivendi, ainsi qu'une offre partielle de TF1. En , Marc Simoncini revend iFrance à Vivendi pour 45 millions d'euros en cash et 1 000 000 d'actions Vivendi dont 300 000 sous condition[9]. Intégré à VivendiNet, iFrance est bridé dans son développement et Marc quitte rapidement Vivendi.

Il intervient ensuite comme conseil et business angel dans diverses startups dont 1000mercis (qui sera introduite en bourse quelques années plus tard).

En , il crée Meetic, site web de rencontre[10] dont il fait rapidement une référence. Le site est leader en Europe dans sa catégorie avec 28 millions de profils enregistrés depuis sa création et 28,4 % des parts de marché[11]. Meetic s'étend dans toute l'Europe, en Chine et au Brésil puis vers le monde entier et est introduit en bourse le pour une valeur de plus de 500 millions d'euros ; avec 20 % des parts, Simoncini en reste l'actionnaire de référence[5].

Le , Meetic rachète les activités européennes de Match.com son principal concurrent, détenu par InterActiveCorp (IAC), le groupe de Barry Diller, un ancien de Vivendi Universal. En , Marc Simoncini annonce qu'il souhaite vendre Meetic ; il y renonce finalement en décembre, constatant qu'aucune offre satisfaisante ne lui est parvenue.

Parallèlement, Marc Simoncini développe son activité d'investisseur. Il est actionnaire du site de Poker en ligne Winamax[5] depuis 2009 au moins (une controverse existe sur la date exacte[12]).

Fin 2009, il structure sa démarche d'entrée au capital de start-ups en créant Jaïna Capital, un fonds d'investissement qui privilégie les modèles économiques novateurs[5]. Il détient des participations dans Ifeelgoods, Made.com (en), OLX, Plyce, Winamax, Zilok, Ouicar, Jane de Boy. En qualité de business angel, Marc Simoncini compte investir dans des jeunes entreprises de l'univers high-tech[13].

En , il investit 7,5 millions d'euros dans le site lentillesmoinscheres.com et annonce vouloir créer un groupe d'optique online : Sensee qui vendra des lentilles, des lunettes de soleil et des lunettes correctrices. L'ambition annoncée de Sensee est de diviser par deux le prix de l'optique en France. Le site est lancé mi-[14].

En , il cède à l'américain Match.com 70 % de sa participation dans le site Meetic et reste membre du conseil d'administration de la société.

En , il investit 1,5 million d'euros dans Aztec, une société industrielle produisant des dameuses à neige, via son fonds d'investissement Jaina Capital.

Le , il organise avec Xavier Niel et Jacques-Antoine Granjon le concours #101projets[15] : 300 jeunes de moins de 25 ans présentent leurs projets en moins de 60 secondes chacun. 101 projets seront retenus et obtiendront une dotation de 25 000 euros chacun (soit une enveloppe globale de plus de 2,5 millions d'euros).

En 2015, il crée Reborn Production et coproduit les films Arnaud fait son 2ème film d'Arnaud Viard, Neruda de Pablo Larrain avec Gael García Bernal et Georges et Mavie d'Elise Girard avec Lolita Chammah.

En 2019, il annonce avec son associé Charles-Henry Tranié le rapprochement de Jaïna Capital avec le fonds d'investissement Daphni, alors dirigé par Pierre-Yves Meerschman et Pierre-Eric Leibovici[16],[17].

En 2019, il investit 3 millions d'euros dans la start-up Angell, qui lance un modèle de vélo électrique haut-de-gamme 100 % made in France dont les premiers modèles, assemblés dans l'unité de production de Seb à Is-sur-Tille (Côte-d'Or)[18], sont disponibles en juillet 2020[19],[20].

Autres activités

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Il est nommé membre du Conseil national du numérique le [21] et quitte ses fonctions le 5 juillet 2012[réf. souhaitée].

En 2012, il participe avec Xavier Niel et Jacques Antoine Granjon à la création par Richard Caillat de Arts Live, une société de Production de Spectacles.

Le , il publie un livre autobiographique intitulé Une vie choisie[22],[23].

Depuis 2020, il participe comme juré à l'émission Qui veut être mon associé ? sur M6[24].

Engagements

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En , Marc Simoncini ouvre avec Jacques-Antoine Granjon (Vente-privee.com), Xavier Niel (FREE) et Alain Malvoisin l'École européenne des métiers de l'Internet (EEMI). Installée à Paris, la première promotion compte 140 élèves[25].

Il soutient Emmanuel Macron pour l'élection présidentielle française de 2017. Il considère qu'il s'agit du candidat « le plus à même de moderniser le pays »[26].

En , il participe au rachat du zoo de Pont Scorff, en Bretagne, par l'association Rewild en versant un don de 250 000 euros sur les 600 000 euros demandés. Ce rachat a pour but de transformer le zoo en centre de réhabilitation de la faune sauvage. Cette initiative très médiatisée a reçu un soutien mitigé de la communauté des parcs zoologiques, notamment dans un avis rendu par l'EAZA (Association européenne des zoos et aquariums)[27].

En 2022, il investit aussi dans l'école d'enseignement supérieur Albert School[28].

Vie privée

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Père de deux enfants, il était marié à la cofondatrice de la boutique de design Serendipity[29]. Sa fille Léa est la chanteuse Seemone[30].

Publications

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  • Grandeurs et misères des stars du Net, Grasset, 2012
  • Une vie choisie, Grasset, 2018

Filmographie

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Références

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  1. « Marc Simoncini », sur Challenges (consulté le )
  2. Une vie choisie, op. cit., p. 11
  3. Biographie sur zonebourse : http://www.zonebourse.com/barons-bourse/Marc-Simoncini-63/biographie/.
  4. CTB, pour Communication Télématique Bourgogne.
  5. a b c et d Gabriel Milési, Les dynasties du pouvoir de l'argent, Michel de Maule, , p. 137.
  6. Une vie choisie, op. cit., p. 17
  7. Interview de Marc Simoncini, dans "Les sagas du pouvoir" d'Hedwige Chevrillon sur BFM Radio, 18 août 2010
  8. « Marc Simoncini : ' Si je devais vendre Meetic, je gagnerais plus d'argent qu'avec iFrance ’ », sur 01net.com, .
  9. Vivendi acquiert 100% d'iFrance
  10. « Marc Simoncini, (très) riche malgré lui », sur Le Monde.fr (consulté le )
  11. chiffre Nielsen/NetRatings en mai 2006)
  12. Poker : Patrick Bruel et Marc Simoncini font leur coming out, Le Journal du Net, 14 mai 2009.[1]
  13. Challenges (janvier 2010) Marc Simoncini : « Je veux investir 100 millions dans des start-up françaises »
  14. La guerre des Lunettes sur le web est déclarée, Les Échos no 21058 du 15 novembre 2011 page 12
  15. « 101projects.fr » [archive du ]
  16. Marc Simoncini rejoint le fonds d'investissement Daphni, Les Echos, 11 juillet 2019
  17. Daphni Yellow signe son premier closing, Les Echos Capital Finance, 23 septembre 2020
  18. « Vélos électriques : Marc Simoncini accueille SEB au capital d'Angell », sur lesechos.fr,
  19. « Vélo électrique : Simoncini veut lever 20 millions pour accélérer », sur lesechos.fr,
  20. « Marc Simoncini espère vendre 10.000 vélos électriques Angell en 2020 », sur capital.fr,
  21. « Décret du 2 mai 2011 portant nomination au Conseil national du numérique », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
  22. « "Oh un con": Le fondateur de Meetic raconte sa rencontre avec Michel Sapin », Le Huffington Post,‎ (lire en ligne, consulté le )
  23. « INTERVIEW. Marc Simoncini, fondateur de Meetic: "Il fallait que je raconte aux jeunes la vraie histoire" », Nice-Matin,‎ (lire en ligne, consulté le )
  24. « "Marc Simoncini et les jurés de M6 s'emballent pour Onzic, l'appli pour réviser le bac en rappant" », Business Insider,‎ (lire en ligne, consulté le )
  25. Granjon, Niel et Simoncini créent l'Ecole des métiers de l'internet, Challenges, 7 juin 2011 (consulté le 11 février 2021)
  26. « Présidentielle 2017 : 32 personnalités s'engagent pour le second tour », leparisien.fr,‎ 2017-04-28cest09:44:40+02:00 (lire en ligne, consulté le )
  27. « Déclaration de l'EAZA sur le projet de vente du Zoo de Pont-Scorff », sur www.zoonaute.net, (consulté le )
  28. « L'école Albert School ouvre de nouveaux campus », sur Frenchmorning.com
  29. « Marc Simoncini », sur lesechos.fr, .
  30. Marie Poussel et Emmanuel Marolle, « Bilal Hassani, Chimène Badi, Seemone ou Emmanuel Moire… qui ira à l’Eurovision ? », sur Le Parisien, (consulté le ).

Bibliographie

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  • Caroline Michel, « Marc Simoncini », dans Capital, no 209, , p. 28-29

Liens externes

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