Marcilly-d'Azergues
Marcilly-d'Azergues | |
L'église et la mairie en 2018. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Rhône |
Arrondissement | Villefranche-sur-Saône |
Intercommunalité | Communauté de communes Beaujolais Pierres Dorées |
Maire Mandat |
Frédéric Blanchon 2020-2026 |
Code postal | 69380 |
Code commune | 69125 |
Démographie | |
Gentilé | Marcillois, Marcilloises |
Population municipale |
942 hab. (2021 ) |
Densité | 225 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 52′ 21″ nord, 4° 43′ 49″ est |
Altitude | Min. 180 m Max. 305 m |
Superficie | 4,18 km2 |
Type | Ceinture urbaine |
Unité urbaine | Lyon (banlieue) |
Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Anse |
Localisation | |
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Marcilly-d'Azergues est une commune française, située dans le département du Rhône en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
[modifier | modifier le code]La commune de Marcilly d’Azergues se situe dans le canton d’Anse à une vingtaine de kilomètres de Lyon. Elle est entourée au nord par la commune des Chères, à l’ouest par les communes de Chazay d’Azergues et Civrieux d’Azergues, au sud par la commune de Dommartin et à l’est par la commune de Lissieu. Elle s'étend du sud au nord en une longue bande de terrain : un coteau assez élévé au sud qui descend vers la plaine de l'Azergues au nord. Le bourg est situé au centre nord-ouest du territoire communal[1].
Hameaux de la commune : Bernardière, Bramefond, La Ferrandière et Montessuy.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 783 mm, avec 9 jours de précipitations en janvier et 6,2 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pommiers », sur la commune de Pommiers à 9 km à vol d'oiseau[4], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 778,0 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Marcilly-d'Azergues est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lyon[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 123 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[10]. Cette aire, qui regroupe 397 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[11],[12].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (70,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (45,7 %), zones urbanisées (29,7 %), terres arables (17,1 %), zones agricoles hétérogènes (6,3 %), forêts (0,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,3 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Marcilly serait dérivé du nom Marcellus, lieutenant de César. Au Xe siècle, il apparaît sous les termes "villa romaine Proliacus" et "villa Marcelliacus". Les habitants de Marcilly-d'Azergues sont appelés les Marcillois.
Histoire
[modifier | modifier le code]Avant la Révolution française, la commune dépendait de l’archiprêtré d’Anse et était du ressort de l’élection et de la sénéchaussée de Lyon. L'histoire de Marcilly est marquée par 2 grandes seigneuries, avant 1718, les abbés d'Ainay et de 1718 à la Révolution les Riverieulx de Varax. L’abbaye d’Ainay possède, dès le Xe siècle, des biens importants sur le territoire de Marcilly d’Azergues. Les abbés d’Ainay en conservent les droits de seigneurie jusqu’en 1718, date à laquelle ils les vendent à M. Riverieulx de Varax. Sur le territoire de Marcilly, deux châteaux, bien conservés, sont visibles. Le château de Janzé (ou Janzay) porte le nom d'une famille très ancienne dont un membre était abbé d'Ainay en 1284 (on écrivait alors Ganzé). Le château de Varax (du nom de Varax, autre domaine des Rivérieulx), au sud-ouest du bourg, est inscrit, avec son parc, aux Monuments Historiques en 2012[14]. La culture de la vigne était l'activité principale jusqu'au début des années 1900 ou la culture fruitière s'est développée. La démographie communale connait un lent accroissement pendant les deux derniers tiers du XIXe siècle. Puis l’exode rural ne sera compensé qu’au début des années 1960 avec l’arrivée des Lyonnais[15].
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | D'azur à la grappe de raisin, tigée et vrillée d'or, feuillée de sinople[16]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[18].
En 2021, la commune comptait 942 habitants[Note 4], en évolution de +9,03 % par rapport à 2015 (Rhône : +3,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]École primaire communale
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]On trouve plusieurs associations de loisirs et culture ainsi que des associations pour les classes de conscrits[21] et une bibliothèque.
- Fête du boudin le premier dimanche de décembre
Santé
[modifier | modifier le code]Sports
[modifier | modifier le code]Quatre associations sportives dont tennis, randonnée et chasse[21].
Cadre de vie
[modifier | modifier le code]Environnement
[modifier | modifier le code]Le village est bordé par l'Azergues. Un barrage a été installé en 1957, remplaçant d'anciens ouvrages[22].
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'église Saint-Barthélémy
- Le Château de Janzé
- Le Château de Varax : inscrit aux Monuments Historiques depuis [14]. Il abrite dans ses jardins deux colonnes provenant du Palais des Tuileries de Paris[23],[24].
- Le Four à chaux.
- Statue de la vierge à l'enfant, Notre-Dame de Tout Secours, dite La Madonne.
-
Four à chaux
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L'église Saint-Barthélémy
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Château de Janzé
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Château de Varax
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La Madonne de Marcilly d'Azergues
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Site officiel
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Lyon comprend une ville-centre et 122 communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- PREINVENTAIRE DU DEPARTEMENT DU RHÔNE, Commune de Marcilly-d’Azergues, Département du Rhône, Lyon, , 87 p., p. 7
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Marcilly-d'Azergues et Pommiers », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Pommiers », sur la commune de Pommiers - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Pommiers », sur la commune de Pommiers - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Lyon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Marcilly-d'Azergues ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lyon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Château dit château de Varax », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
- André Pelletier, Grande encyclopédie de Lyon et des communes du Rhône. 01, Roanne, Horvath, , 599 p.-[4] p. de pl.-[9] f. de pl. (ISBN 2-7171-0162-4), p. 219
- « Blason », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Vivre ensemble », sur Marcilly d'Azergues commune du Beaujolais.
- « Le barrage de Morancé, témoin de l’histoire de l’Azergues », sur Le Progrès, (consulté le ).
- Caroline Hauer, « Paris : Vestiges du Palais des Tuileries, jeu de piste historique à travers la ville », sur parisladouce.com, (consulté le ).
- « Les Tuileries Grands décors d’un palais disparu », Centre des Monuments Nationaux, (lire en ligne).