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Montois-la-Montagne

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Montois-la-Montagne
Montois-la-Montagne
Église Saint-Nicolas.
Blason de Montois-la-Montagne
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Moselle
Arrondissement Metz
Intercommunalité Communauté de communes du Pays Orne-Moselle
Maire
Mandat
Sophie Vanni
2020-2026
Code postal 57860
Code commune 57481
Démographie
Gentilé Montoisiens
Population
municipale
2 723 hab. (2021 en évolution de +6,28 % par rapport à 2015)
Densité 384 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 13′ 05″ nord, 6° 01′ 23″ est
Altitude Min. 174 m
Max. 330 m
Superficie 7,1 km2
Type Petite ville
Unité urbaine Jœuf
(banlieue)
Aire d'attraction Metz
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Rombas
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Montois-la-Montagne
Géolocalisation sur la carte : France
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Montois-la-Montagne
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Montois-la-Montagne
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Montois-la-Montagne
Liens
Site web http://www.mairie-montois.fr[1]

Montois-la-Montagne est une commune française située dans le département de la Moselle. Elle appartient à l'unité urbaine de Jœuf.

Géographie

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La commune est située en Moselle, à 100 m de la Meurthe-et-Moselle et à 24 km entre Metz et Thionville.

Carte de la commune.

Communes limitrophes

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Hydrographie

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Réseau hydrographique

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La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par l'Orne et le Fond Robinet[Carte 1].

L'Orne, d'une longueur totale de 85,7 km, prend sa source dans la commune de Ornes et se jette dans la Moselle à Richemont, après avoir traversé 37 communes[2].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Montois-la-Montagne.

Gestion et qualité des eaux

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Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin ferrifère ». Ce document de planification, dont le territoire correspond aux anciennes galeries des mines de fer, des aquifères et des bassins versants associés, d'une superficie de 2 418 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est[3]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le SDAGE du Bassin Rhin-Meuse[4].

La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment de l'Orne, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 835 mm, avec 13,2 jours de précipitations en janvier et 9,2 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Doncourt-lès-Conflans », sur la commune de Doncourt-lès-Conflans à 10 km à vol d'oiseau[7], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 710,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,9 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −16,5 °C, atteinte le [Note 1],[8],[9].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Au , Montois-la-Montagne est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Jœuf[Note 2], une agglomération inter-départementale regroupant six communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[13],[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Metz, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[14]. Cette aire, qui regroupe 245 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (48,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (46,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (39,4 %), forêts (22,2 %), zones urbanisées (14,7 %), mines, décharges et chantiers (12,5 %), zones agricoles hétérogènes (5 %), prairies (4,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,6 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
  • Montoys au XVe siècle, Montoi en 1537, Montois-Malancourt en 1811 (décret du , qui réunissait Malancourt à Montois).

Montois-la-Montagne, située sur le rebord du haut plateau messin, est longtemps restée un village entouré par la forêt.

Des trous de poteaux, des foyers, des silos datant du Néolithique final (-4000 à -2500 ans) ont été retrouvés au lieu-dit le Hautbois . D’autres traces d’occupation humaine datant de la Protohistoire (-1800 ans) ont été repérées aux lieux-dits Fodiche et Devant-la-Forêt.

Les sondages archéologiques ont révélé également la présence de nombreuses voies et chemins datant de la période gallo-romaine, d’une villa (IerIVe siècles), dont dépendaient des exploitations agricoles et forestières, ainsi que de plusieurs nécropoles notamment aux lieux-dits la Patriote et la Croix Jacob.

On ne trouve ensuite de trace de communauté villageoise qu’au XIe siècle, avec notamment l’abbaye de Saint-Pierremont qui possédait quelques terres à Montois. Les abbayes et chanoines sont à l’origine de la renaissance du village jusqu’à son pillage par les Luxembourgeois en 1266 lors de la guerre féodale de Ligny. Les fiefs et seigneuries se succèdent ensuite jusqu’à la destruction du village en 1636, durant la guerre de Trente Ans.

Le village fut peu à peu repeuplé et reconstruit, jusqu’à atteindre 200 habitants à la fin du XVIIIe siècle.

Ancienne église Saint-Nicolas désaffectée.

Au XIXe siècle, les fermes vouées à la polyculture se développèrent, ainsi que les exploitations forestières, les carrières et l’artisanat. Au milieu du siècle, Montois compte environ 550 habitants et Malancourt devient son annexe dès 1811. À la suite de l’annexion au Reich de 1871, Montois se vide de sa population, jusqu’à la construction à Rombas en 1889-1890 d’une grande usine sidérurgique allemande. La mise en exploitation de la mine Pauline en 1903 provoque une explosion démographique à Montois. En 1930, Montois compte 1700 habitants.

En 1962, Montois atteint sa population maximale, soit 3 050 habitants. En , la mine Pauline ferme, mais grâce à une politique d’urbanisation résidentielle, Montois compte encore 2 700 habitants en 2003.

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1965 juin 1995 Charles Grandpierre
(1925-2011)
  Directeur d'école[18]
juin 1995 mars 2014 Michel Volle DVG  
mars 2014 mai 2020 Jean Cantele DVD Retraité
mai 2020 En cours Sophie Vanni    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[20].

En 2021, la commune comptait 2 723 habitants[Note 5], en évolution de +6,28 % par rapport à 2015 (Moselle : +0,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1871
203202216443548525500537501
1875 1880 1885 1890 1895 1900 1905 1910 1921
4795396256603711 1271 3851 6621 121
1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
1 5801 7081 4241 3092 0773 0542 6542 6602 291
1990 1999 2006 2007 2012 2017 2021 - -
2 7592 6162 4202 3922 3802 7102 723--
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique

La ville dispose de deux églises dédiées à Saint-Nicolas. La plus ancienne est désaffectée.

Enseignement

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Montois-la-Montagne est située dans l'académie de Nancy-Metz, en zone B. La ville dispose d'une école primaire (école Marie CURIE), composée d'une section maternelle et d'une section élémentaire.

Le collège public du secteur se trouve à Sainte-Marie-aux-Chênes (collège Gabriel-Pierné). Après, les élèves choisissent les établissements de Metz ou de Rombas pour aller au lycée.

Culture locale et patrimoine

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Tour du colombier de l’ancien château.

Lieux et monuments

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  • Découverte d’un moyen bronze de Claude et d’un denier de Faustine.
  • Traces d’un château, construit en 1589 par Louis Gauvain, remanié XVIIIe, démoli vers 1950, il ne subsiste plus que la grille de clôture et la tour du colombier de plan carré.
  • Site d’escalade avec plus de cent voies.

Édifices religieux

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  • Ancienne église Saint-Nicolas construite en 1842 désaffectée.
  • Nouvelle église Saint-Nicolas, ovale, par Martinez.

Personnalités liées à la commune

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  • Gaston Louis (1862-1944), chanoine et député de la Moselle.

Héraldique

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Blason de Montois-la-Montagne Blason
D'azur au triangle d'or, accompagné de trois croisettes recroisetées au pied fiché du même.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Jœuf comprend trois villes-centres (Homécourt, Jœuf et Sainte-Marie-aux-Chênes) et trois communes de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Montois-la-Montagne » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. « genealogie-metz-moselle.fr/mar… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  2. Sandre, « l'Orne »
  3. « SAGE Bassin ferrifère », sur gesteau.fr (consulté le ).
  4. « Les SDAGE des districts Rhin et Meuse (2022-2027) », sur eau-rhin-meuse.fr (consulté le ).
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. « Orthodromie entre Montois-la-Montagne et Doncourt-lès-Conflans », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Doncourt-lès-Conflans », sur la commune de Doncourt-lès-Conflans - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Station Météo-France « Doncourt-lès-Conflans », sur la commune de Doncourt-lès-Conflans - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  12. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. « Unité urbaine 2020 de Jœuf », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  14. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Montois-la-Montagne ».
  15. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Metz », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. L'Ancien, n° 187, p. 3
  19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.