Aller au contenu

Monts de Tlemcen

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Monts de Tlemcen
Localisation des monts de Tlemcen au Nord-Ouest de l'Algérie.
Localisation des monts de Tlemcen au Nord-Ouest de l'Algérie.
Géographie
Altitude 1 843 m, Djebel Tenouchfi[1]
Massif Atlas tellien
Administration
Pays Drapeau de l'Algérie Algérie
Wilaya Tlemcen
Géologie
Âge Jurassique
Roches Calcaire et dolomie[1]

Les monts de Tlemcen sont une chaîne montagneuse d'Algérie située au Nord-Ouest du pays dans la wilaya de Tlemcen.

Ils sont reconnus réserve de biosphère par l'Unesco et abritent le parc national de Tlemcen.

Géographie

[modifier | modifier le code]
Vue sur les monts de Tlemcen.

Les monts des Tlemcen sont une chaîne de l'Atlas tellien située à son extrémité occidentale au sud du bassin de Tlemcen[2]. Le massif est relativement bien arrosé avec des précipitations supérieures à 600 mm/an[1]. Il est plus forestier que le massif des Trara[3], notamment dans la partie du sud-ouest[1].

Les monts de Tlemcen correspondent à un vaste horst de direction NE-SW. Ils sont situés entre plaines et plateaux au nord et une zone de hautes plaines steppiques au sud. Leur altitude varie de 800 m à 1 400 m et le point culminant est à 1 843 m au Djebel Tenouchfi[4].

Ils constituent le massif carbonaté karstifié le plus étendu du nord-ouest algérien, après celui des monts de Saïda. Ses aquifères constituent la principale ressource en eau de la région. Ils sont captés par plus de 160 forages[4].

La partie septentrionale des monts est incluse dans le parc national de Tlemcen qui surplombe la ville de Tlemcen[5].

Administration

[modifier | modifier le code]

Les monts de Tlemcen s'étendent sur 13 communes dans la wilaya de Tlemcen[6], dont celles de Beni Snous, Beni Bahdel, Aïn Fezza et Mansourah[7].

Cascades d'El-Ourit.

En 2016, les monts de Tlemcen sont reconnus réserve de biosphère par l'Unesco sur une surface de 985,32 km2 et une population de 191 544 habitants[8].

Ils abritent une faune et une flore sauvages d'une grande richesse, évoluant dans un microclimat humide dont 39 espèces végétales protégées et 61 espèces animales protégées[9].

Le parc national de Tlemcen abrite également des sites naturels d'une grande curiosité comme les cascades d'El-Ourit, la grotte des Ain Beni Add et le plateau de Lalla Setti ainsi que des monuments historiques et archéologiques : le site de Mansourah, la mosquée Sidi Boumediene, la mosquée d'Agadir, le tombeau d'Abou Ishac El Tayar et le mausolée de Sidi Abdallah[9].

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Lien externe

[modifier | modifier le code]

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a b c et d [PDF] Analyse de la dynamique des systèmes et approche d'aménagement intégrée en zones de la montagne - Cas des montagnes des Trara (wilaya de Tlemcen), Université de Tlemcen, p12.
  2. Monts de Tlemcen, Article Larousse.
  3. Marc Côte, Guide d'Algérie : paysages et patrimoine, Média-Plus, , 319 p. (ISBN 9961-922-00-X), p. 32
  4. a et b Fouzia Bensaoula, « Etude de la karstification à partir des données de forages : le cas des Monts de Tlemcen (Algérie) », Karstologia, vol. 49, no 1,‎ , p. 16 (DOI 10.3406/karst.2007.2596, lire en ligne, consulté le )
  5. [PDF] Phase « a » du plan de gestion 2 2006-2010 : Phase descriptive et analytique, Parc national de Tlemcen, p4.
  6. Samy Bencheikh, « Tlemcen : divers programmes pour le développement des zones montagneuses », sur www.aps.dz (consulté le )
  7. « Les monts de Tlemcen intégrés au réseau mondial des réserves de biosphère de l'Unesco | Radio Algérienne », sur www.radioalgerie.dz (consulté le )
  8. (en) « Tlemcen Mountains | United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization », sur www.unesco.org (consulté le )
  9. a et b Sofiane Sekkoum et Hadj Mohammed Maachou, « Le parc national de Tlemcen (Algérie) : un potentiel touristique sous-exploité », Études caribéennes [En ligne], 39-40 | Avril-Août 2018, mis en ligne le 15 juillet 2018, consulté le 02 octobre 2020. URL ; DOI.