Nicolas Thierry
Nicolas Thierry | |
Nicolas Thierry aux Journées d'été des écologistes à Poitiers en 2021. | |
Fonctions | |
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Député français | |
En fonction depuis le (2 ans, 5 mois et 5 jours) |
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Élection | 19 juin 2022 |
Réélection | 7 juillet 2024 |
Circonscription | 2e de la Gironde |
Législature | XVIe et XVIIe (Cinquième République) |
Groupe politique | NUPES-ÉCO (2022-2024) EcoS (depuis 2024) |
Coalition | Nouvelle Union populaire écologique et sociale (NUPES)(2022-2024) Nouveau Front populaire (NFP) (depuis 2024) |
Prédécesseur | Catherine Fabre |
Conseiller régional de Nouvelle-Aquitaine | |
– (7 ans, 10 mois et 3 jours) |
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Élection | 13 décembre 2015 |
Réélection | 27 juin 2021 |
Groupe politique | Groupe écologiste, solidaire et citoyen |
Vice-président du conseil régional de Nouvelle-Aquitaine chargé de l'environnement et de la biodiversité | |
– (5 ans, 6 mois et 14 jours) |
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Élection | 13 décembre 2015 |
Président | Alain Rousset |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Créon, France |
Nationalité | Française |
Parti politique | EÉLV/LÉ |
Site web | nicolasthierry.fr |
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Nicolas Thierry, né le à Créon, est un homme politique français, écologiste, élu député lors des élections législatives de 2022 et réélu en 2024.
Situation personnelle
[modifier | modifier le code]Jeunesse et études
[modifier | modifier le code]Il naît en 1975 à Créon dans une famille de viticulteurs. Il date le début de sa prise de conscience politique à l'adolescence : en réaction à « l’arrivée massive des pesticides, l’artificialisation des sols, la disparition des terres agricoles », il se mobilise dans des associations environnementales[1].
En 2002, il obtient un DESS de psychosociologie de l'environnement à l'université Paris-Sorbonne[2].
Parcours professionnel
[modifier | modifier le code]Il travaille à la gestion des déchets en Polynésie française puis rejoint les Verts en 2005[réf. nécessaire]. Il participe aux campagnes présidentielles de Dominique Voynet en 2007 et d'Eva Joly en 2012. Puis il rejoint le cabinet de Cécile Duflot alors ministre du Logement[réf. nécessaire].
Depuis 2017, il enseigne à Sciences-Po Bordeaux.
Parcours politique
[modifier | modifier le code]Conseiller régional de Nouvelle-Aquitaine
[modifier | modifier le code]En 2015, il est élu au conseil régional de Nouvelle-Aquitaine où il est vice-président chargé de l'environnement.
En 2021, il mène la liste d'Europe Écologie Les Verts aux élections régionales françaises, toujours en Nouvelle-Aquitaine face à Alain Rousset, devenant le chef de file des écologistes au conseil régional. Sa liste recueille alors 14 % des suffrages.
Élu député en , Nicolas Thierry quitte la présidence du groupe écologiste, solidaire et citoyen du conseil régional de Nouvelle-Aquitaine[3]. Le 26 septembre 2023, il annonce sa démission du groupe afin de se conformer à la règle interne de non-cumul des mandats, après un an de transition. Sa démission prend effet le 16 octobre 2023 lors de la séance plénière du conseil régional[4].
Député de la Gironde
[modifier | modifier le code]Lors des élections législatives de 2022, il est le candidat investi par la NUPES dans la deuxième circonscription de la Gironde. Arrivé en tête au premier tour, il est élu député au second tour avec 53,34 % des voix[5].
À l'Assemblée nationale, Nicolas Thierry est membre du groupe écologiste et siège dans la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire[6].
Lors des élections législatives anticipées de 2024, il est désigné candidat du nouveau front populaire et réélu député au second tour avec 59,01 % des voix[7].
Prises de position
[modifier | modifier le code]PFAS (substances per- et polyfluoroalkylées)
[modifier | modifier le code]Les PFAS (substances per- et polyfluoroalkylées), composés chimiques présents dans de nombreux produits manufacturés, sont persistants dans l'environnement et présentent des risques graves pour la santé humaine[8]. Alors que le gouvernement français disposait depuis plusieurs mois d'un rapport sur l'ampleur de la contamination au PFAS en France, Nicolas Thierry demande en mars 2023 que celui-ci soit rendu public[9]. En avril 2023, le rapport est finalement publié et révèle le retard inquiétant de la France[10].
À l'Assemblée nationale, Nicolas Thierry alerte sur les risques sanitaires et environnementaux liés aux PFAS. En juin 2023, il mène une opération visant à tester la présence de ces substances dans les cheveux de ses collègues députés, les résultats montre une contamination généralisés des parlementaires testés[11]. Le député écologiste demande en priorité l'interdiction des produits contenants des PFAS et le contrôle de la présence de ces substances dans l'eau potable[12]. Sa proposition de loi, qui prévoit l'interdiction des PFAS dès 2025 lorsque des alternatives existent, a été adoptée à l'Assemblée nationale le 4 avril 2024 dans le cadre de la niche parlementaire du groupe écologiste[13].
Fonds marins
[modifier | modifier le code]Le 17 janvier 2023, Nicolas Thierry fait adopter à l'Assemblée nationale une résolution invitant le gouvernement à défendre un moratoire sur l'exploitation minière des fonds marins[14],[15].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Assemblée nationale : Nicolas Thierry, de la région au Palais-Bourbon », Le Monde, (lire en ligne).
- « Législatives 2022 : qui est Nicolas Thierry, le député écologiste de Gironde ? », sur ici, par France Bleu et France 3, (consulté le ).
- Delphine Blanchard, « Nouvelle-Aquitaine : qui sont les présidents des groupes politiques », La Nouvelle République du Centre-Ouest, (lire en ligne).
- « L’écologiste Nicolas Thierry quitte la Région : « Ce n’est pas un adieu » », Sud Ouest, (consulté le ).
- « Les résultats du second tour des élections législatives dans la 2e circonscription de la Gironde », Le Monde, (consulté le ).
- « M. Nicolas Thierry - Gironde (2e circonscription) », sur Assemblée nationale (consulté le ).
- Marie Rouarch, « Législatives 2024 en Gironde : les électeurs de Bordeaux centre choisissent à nouveau l'écologiste Nicolas Thierry », sur francebleu.fr, (consulté le ).
- « Révélations sur la contamination massive de l’Europe par les PFAS, ces polluants éternels », Le Monde, (lire en ligne , consulté le ).
- Adrien Vergnolle, « « Notre exposition à ces substances est totale » : le député Vert de Bordeaux demande des comptes sur les PFAS », Sud Ouest, (lire en ligne).
- « « Polluants éternels » : un rapport pointe le retard « inquiétant » de la France et recommande à l’État d’agir « sans tarder » », Le Monde, (lire en ligne , consulté le ).
- « Des « polluants éternels » retrouvés dans les cheveux de 14 députés écologistes », Le Figaro, (consulté le ).
- Claire Flochel, « Même leurs cheveux sont pollués : des députés écologistes dénoncent un « scandale sanitaire » », sur France Inter, (consulté le ).
- « Polluants éternels : un député bordelais part en croisade contre le «scandale sanitaire» des PFAS », Le Figaro, .
- « Les députés se prononcent pour un moratoire sur l’exploitation minière des fonds marins », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- « Résolution no 61, adoptée par l'Assemblée nationale, invitant le Gouvernement à défendre un moratoire sur l'exploitation minière des fonds marins », sur Assemblée nationale (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la vie publique :