Créée en 1965, la circonscription de Notre-Dame-de-Grâce se compose d'une partie importante de l'ancien district électoral[3] de Montréal–Notre-Dame-de-Grâce, soit en gros le quartier Notre-Dame-de-Grâce de Montréal. Ses limites seront par la suite modifiées à plusieurs reprises. En 1972 elle cède une partie de son territoire aux circonscriptions voisines de Westmount et D'Arcy-McGee, mais s'agrandit en englobant les villes de Montréal-Ouest et Saint-Pierre situées au sud-ouest de ses anciennes limites[4]. Lors du redécoupage de 1980, elle reperd la ville de Saint-Pierre mais récupère des portions de D'Arcy-McGee et de Saint-Henri[4]. En 1988 Notre-Dame-de-Grâce s'agrandit d'une portion supplémentaire de Saint-Henri.
En 1992 la circonscription cède une portion de son territoire à D'Arcy-McGee mais en récupère une autre de Westmount[4]. Puis en 2011 la partie sud-est de son territoire, surtout industrielle, est cédée à Saint-Henri–Sainte-Anne[5]. Finalement, en 2017, Notre-Dame-de-Grâce s'agrandit d'une portion de D'Arcy-McGee située dans la ville de Montréal[6].
Notre-Dame-de-Grâce a une histoire fortement libérale. Outre l'élection d'un député du Parti égalité en 1989, les députés de cette circonscription ont toujours été identifiés au Parti libéral du Québec. De plus, il s'agit d'une des circonscriptions les plus fédéralistes du Québec, comme en témoignent les résultats des différents référendums sur l'avenir constitutionnel du Québec.
↑Commission de la représentation électorale du Québec, « Comparaison des cartes 2011-2017 », sur Directeur général des élections du Québec, (consulté le ).
↑Dans ce cas, contrairement aux deux autres référendums, le OUI est représenté par le rouge, ce référendum étant fédéral, le camp du NON est représenté par le bleu.