Océan noir
Océan noir | ||||||||
Album de la série Corto Maltese | ||||||||
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Scénario | Martin Quenehen | |||||||
Dessin | Bastien Vivès | |||||||
Personnages principaux | Corto Maltese | |||||||
Éditeur | Casterman | |||||||
Première publication | France : septembre 2021 | |||||||
ISBN | 9782203224742 | |||||||
Albums de la série | ||||||||
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Océan noir est une aventure de Corto Maltese, écrite par Martin Quenehen et dessinée par Bastien Vivès.
Entre les albums des Espagnols Juan Díaz Canales et Rubén Pellejero, ce binôme français reprend le personnage créé par Hugo Pratt et le projette au début du XXIe siècle[1]. Corto y est dépeint sous les traits d'un pirate de vingt ans, beau et mystérieux, engagé en 2001 dans des aventures au Japon, au Pérou et au Panama[2]. Cet album, publié par Casterman, n'entre pas dans la numérotation habituelle des albums de Corto Maltese, de même que le suivant des mêmes auteurs, La Reine de Babylone.
Intrigue
[modifier | modifier le code]Analyse
[modifier | modifier le code]Similitudes et différences
[modifier | modifier le code]Projeté en 2001, Corto est devenu un héros d'aujourd'hui[3] : il porte désormais parka, jean et casquette et utilise un téléphone portable[4],[3]. Bastien Vivès lui a conservé sa boucle d'oreille et sa démarche d'échassier et a un peu féminisé ses traits[4]. Il reste un pirate insoumis et bienveillant[3].
Personnalités historiques
[modifier | modifier le code]En reprenant les aventures du marin, les deux bédéistes ne dérogent pas aux habitudes de Pratt d'introduire des personnalités historiques[5] :
- le secrétaire d’État américain Colin Powell (l'intrigue croise les attentats du World Trade Center du 11 septembre 2001)[4].
Style
[modifier | modifier le code]Le scénariste a privilégié le suspense et l’action dans cette histoire. L'action est d'ailleurs ce qu'il préfère chez Pratt : « C'est un très bon dialoguiste, il excelle dans les portraits, mais dans l'action il arrive à insuffler une violence et une efficacité qui donnent encore plus d'ampleur à son dessin »[2]. Quenehen affirme également avoir voulu retrouver dans cet épisode « le souffle et la puissance des premiers films d’Oliver Stone » (cinéaste américain)[6]. L'accueil des critiques et du public est assez partagé[7]. Côté graphisme, il n'y a pas de continuité avec le style d'Hugo Pratt. Au noir et blanc historique vient s'ajouter l'emploi intensif des gris.
Éditions
[modifier | modifier le code]Le l'album paraît simultanément en deux éditions :
- 168 pages noir et blanc, 19.3 x 27.7 cm, broché ;
- 184 pages, dont 14 en couleur, 23,4 x 30,7 cm, relié et couverture cartonnée.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Anne Douhaire, « BD : "Océan Noir" de Bastien Vivès et Martin Quenehen, quand Corto Maltese prend un coup de jeune », sur www.franceinter.fr, (consulté le )
- « Le ténébreux Corto Maltese débarque au 21e siècle dans "Océan noir" », sur rts.ch, (consulté le )
- Jean Samuel Kriegk, « "Océan Noir": Corto Maltese, un héros du XXIe siècle », sur Le HuffPost, (consulté le )
- « Entretien avec Bastien Vivès et Martin Quenehen », Librairie Mollat, (consulté le )
- Voir ce lien interne : Personnages_de_Corto_Maltese#Personnalités_historiques
- Philippe Muri, « Corto Maltese bondit dans le temps », Tribune de Genève, (lire en ligne)
- "j’ai le sentiment de lire une histoire du petit-fils de Corto" - https://www.actuabd.com/Que-penser-du-Corto-Maltese-de-Bastien-Vives-et-Martin-Quenehen