Pierre Bénard
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Pierre Marie Joseph Bénard |
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Pierre Bénard est un journaliste, écrivain et scénariste français, né le dans le 5e arrondissement de Paris et mort le dans le 6e arrondissement de Paris.
Biographie
[modifier | modifier le code]Origines
[modifier | modifier le code]Pierre Marie Joseph Bénard naît le dans le 5e arrondissement de Paris, de Paul Bénard, clerc d'avoué, et de Marie Cécile Émilie Leclerc[1].
Carrière
[modifier | modifier le code]Pierre Bénard fait ses débuts comme journaliste dans les années 1920 à L'Œuvre, où il tient la rubrique judiciaire, et à Bonsoir.
Auteur de romans gais et de nombreuses préfaces pour des ouvrages sur la réalité judiciaire, il fait également du grand reportage pour divers hebdomadaires dont Gringoire — dont il s'éloignera en 1934.
Il entre au Canard enchaîné en 1923[2], et en devient rédacteur en chef en 1936[3]. Il s'oppose à cette époque à Jean Galtier-Boissière, à propos de l'intervention militaire de la France dans la guerre d'Espagne.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, il écrit clandestinement dans Combat et dans Les Lettres françaises des articles non signés mais au style identifiable, par calembours, bons mots et incessants retours à la ligne. Au début de 1944, il participe à un autre journal clandestin Défense de la France.
Il retrouve la direction de la rédaction du Canard enchaîné à la Libération.
Mort
[modifier | modifier le code]Pierre Bénard meurt peu après, le en son domicile du 8, rue Monsieur-Le-Prince (6e arrondissement de Paris)[4], et est inhumé au cimetière du Montparnasse (13e division)[5].
Vie privée
[modifier | modifier le code]Pierre Bénard a épousé Carmen Hublet[4] le à la mairie du 9e arrondissement de Paris[1],[6].
Publications
[modifier | modifier le code]- Les Bars des mauvais garçons, éditions de France, 1931
- Malikoko, président de la République, éditions de France, 1931
- Ces Messieurs de Buenos-Aires, éditions de France, 1932
- À la Martinique, c'est ça qu'est chic..., éditions de France, 1933
- Avec les figurantes, éditions de France, 1934
- Mille neuf cent... 45 fillette, 67 dessins de Jean Effel, préface de Pierre Bénard, Bruxelles, Édibel, 1945
Filmographie
[modifier | modifier le code]Dialoguiste
[modifier | modifier le code]Scénariste
[modifier | modifier le code]- 1947 : Le Café du Cadran de Jean Gehret et Henri Decoin (ce dernier n'étant pas crédité)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Archives de Paris 5e, acte de naissance no 3472, année 1898 (avec mention marginale de décès) (page 19/31)
- Anne Mathieu, « BENARD Pierre », dans autre forme du nom : Pierre Marie Joseph Bénard, Maitron/Editions de l'Atelier, (lire en ligne)
- Maurice Mandon, Une plume contre Vichy : Jean Rochon (1903-1944) et le journal La Montagne sous l'occupation (1940-1944), Presses Univ Blaise Pascal, , 166 p. (ISBN 978-2-87741-074-8, lire en ligne)
- Archives de Paris 6e, acte de décès no 1272, année 1946 (page 9/12)
- Registre journalier d'inhumation du cimetière du Montparnasse de 1946, en date du 26 décembre (vue 14/31)
- Archives de Paris 9e, « Année 1926, cote 9M 325, vue 19/31, acte de mariage no 112 de Pierre Marie Joseph Bénard, journaliste, et Carmen Hublet, dactylographe », sur archives.paris.fr (consulté le )
Liens externes
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- 3 films liés à Pierre Bénard sur Ciné-ressources.net
- Journaliste français du XXe siècle
- Collaborateur du Canard enchaîné
- Écrivain français du XXe siècle
- Scénariste français de cinéma
- Naissance en novembre 1898
- Naissance dans le 5e arrondissement de Paris
- Décès en décembre 1946
- Décès dans le 6e arrondissement de Paris
- Décès à 48 ans
- Personnalité inhumée au cimetière du Montparnasse (division 13)