Aller au contenu

Place d'Armes (Rodez)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Place d'Armes
Image illustrative de l’article Place d'Armes (Rodez)
La place d'Armes au pied de la cathédrale
Situation
Coordonnées 44° 21′ 04″ nord, 2° 34′ 23″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Ville Rodez
Quartier(s) Vieux-Rodez
Début Avenue Victor-Hugo
Rue Béteille
Boulevard Gally
Fin Avenue Victor-Hugo
Boulevard d'Estourmel
Morphologie
Type Place
Forme Rectangulaire
Longueur 60 m
Largeur 50 m
Histoire
Création 30 mai 1848[1] (inauguration)
Monuments Cathédrale de Rodez
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Place d'Armes

La place d’Armes est une place pavée située en centre-ville de Rodez face à la façade ouest de la cathédrale.

Situation et accès

[modifier | modifier le code]

Le parvis, au pied de la Cathédrale N.D. de Rodez, est une place étendue tout en étant le point central de la ville. Accessible des quatre côtés, elle peut être utilisée pour les animations ou d’autres rassemblements. Des travaux y ont été réalisés entre janvier et où elle a été complètement aplanie. De plus, l’ensemble des matériaux – réseau d’assainissement, béton, dallage et pavées, mobilier urbain, plantations d’arbres – ont été revus. Concernant les voies de circulation adjacentes à la place, la circulation automobile s’effectue désormais sur du bitume et non plus sur des pavés[2],[3],[4],[5].

  • L'avenue Victor-Hugo, la rue Béteille, et le boulevard Gally débouchent directement sur la place d'Armes.
  • Une borne d'appel des taxis de Rodez est située au nord de la place.
  • L'arrêt Place d'Armes du réseau de transport urbain Agglobus dessert la place via les lignes C, L, S et Dim. La ligne B, reliant Olemps à Bourran via le centre-ville, ainsi que les lignes A, C, D, H, K et L passent par l'arrêt Place Foch, et permettent ainsi l'accès à la place d'Armes située à proximité immédiate de cet arrêt.

Origine du nom

[modifier | modifier le code]

Située généralement au centre d'une fortification, une place d'armes est le lieu de rassemblement d'une petite troupe et un espace central accueillant les cérémonies importantes de la vie militaire.

La place d'Armes était autrefois le cœur de la ville de Rodez.

Place d'Armes en 1885.

Au Moyen Âge, cette place n'existait pas, puisque la zone où elle se trouve actuellement est située à l'extérieur des anciens remparts de la cité ruthénoise. Elle ressemblait à l'époque à un vaste terrain vague. Dès la fin du XVIIe siècle, on éleva en son centre une grande croix qui fut retirée lors de la Révolution. Entre-temps, les consuls de Rodez prirent la décision d'assainir cet espace de manière à faciliter l'accès au chemin royal reliant Rodez à Espalion. On y apporta, par charrettes, des débris de l'église Saint-Amans, afin de constituer le parterre de la place. Mais sa construction mit tellement de temps que même après la Révolution, elle gardait encore ses traits originels. La guillotine, anciennement située place du Bourg, fut transportée sur ladite place d'Armes car elle troublait l'ordre public. L'embellissement des boulevards jouxtant la place accéléra sa construction. Elle ressemblait alors à un fer à cheval surélevé, se terminant par un escalier de 25 marches donnant accès au Foirail. C'est enfin le , que la mairie inaugura la toute nouvelle place d'Armes en plantant un arbre à la liberté, à la place d'une nouvelle croix monumentale plantée en 1824 en l'honneur du retour d'un évêque. En 1859, le maire Adrien Rozier décide d'abaisser la place d'Armes de 2 mètres, en rasant l'escalier, de manière à rejoindre le Foirail en pente douce. Un square fut aménagé en son centre lors d'un concours agricole en 1861. Le , une statue de Samson fut érigée sur la place, entrainant une grande polémique dans toute la ville. La statue fut finalement retirée pour laisser place, le , à un monument de la Victoire à la suite de la Grande Guerre. C'est d'ailleurs à cette même époque que l'on songea à renommer la place en l'honneur du maréchal Foch, proposition décriée par les ruthénois. Entre-temps, le maire Louis Lacombe va faire planter des conifères autour de la place. Le maire Roland Boscary-Monsservin décide en 1974 de déplacer la statue de la victoire dans le jardin public, afin de rendre à la place sa nudité d'origine, permettant ainsi de rétablir la perspective de la cathédrale depuis l'avenue Victor Hugo. Aujourd'hui, la place constitue un carrefour principal de Rodez, devenant le point de départ et d'arrivée des principales artères de la ville.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

[modifier | modifier le code]

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Jean-Michel Cosson, Histoire des rues de Rodez, Romagnat, de Borée, , 175 p., ill., couv. ill. ; 31 cm (ISBN 2-84494-198-2, BNF 39103534), p. 18,19 et 20

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Inauguration de la place sur le livre Histoire des rues de Rodez de Jean-Michel Cosson, page 19
  2. « Rodez notre ville - décembre 2012 », sur calameo.com (consulté le ).
  3. La Dépêche du Midi, « Rodez. Travaux : un nouveau visage pour la place d'armes », La Dépêche,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. PHILIPPE ROUTHE, « Le Rodez de juin 2013 présenté aux habitants », Midi libre,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. La Dépêche du Midi, « Rodez. Place d'Armes et sa périphérie : Le chantier fait son chemin », La Dépêche,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. Natnael Berhane (Cofidis, Solutions Crédit), Anthony Turgis (Total Direct Énergie), Tony Gallopin (AG2R La Mondiale), Odd Christian Eiking (Wanty-Gobert Cycling Team), Mads Würtz Schmidt (Katusha-Alpecin) and Michael Schar (CCC Team, non visible sur la photo)

Articles connexes

[modifier | modifier le code]