Portrait de Ferdinand Guillemardet
Artiste | |
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Date | |
Type | |
Technique |
Huile sur toile |
Dimensions (H × L) |
185 × 125 cm |
Propriétaire | |
No d’inventaire |
MI 697 |
Localisation |
Le Portrait de Ferdinand Guillemardet (1798) est une huile sur toile de Francisco de Goya conservée au Musée du Louvre. L’œuvre avait été exposée en à l'Académie royale des beaux-arts de San Fernando, et l'ambassadeur de France en Espagne l’amena en France. Son fils, ami d’Eugène Delacroix, en fit finalement don au musée du Louvre.
Analyse
[modifier | modifier le code]La toile représente l'ambassadeur français en Espagne entre 1798 et 1800, alors qu’il était adjoint Convention et était connu pour avoir publié un édit pour transformer les bâtiments de l'Église en centres de réunions civils. Ferdinand Guillemardet (1765-1809) est peint de profil de boîte et le visage en avant, face au spectateur, avec un regard intelligent et les jambes croisées dans une pose détendue.
Le portrait montre un homme fort et le représentant de la puissante nation voisine. Bien qu'il semble dans une pose naturelle, il est dans une position très étudiée par Goya pour ne pas être dans une des classiques postures guindée dans laquelle Goya représentait certains de ses modèles. C’était l'un de ses tableaux préférés de l’artiste, selon ses mots.
On y note les couleurs de la France (bleu, blanc, rouge) qui se distinguent par tons vifs sur la ceinture nouée à la taille et à la rosette ; les plumes de son chapeau bicorne sont posées sur la table derrière lui et contrastent avec l'or doux de la table et de la chaise. Le Ferdinand Guillemardet incarne la puissance de la République française, sûre d’elle. Ferdinand Guillemardet est interprété par Goya avec une assurance complète à l'image de la jeune République qu’il représentait. Goya exploite le chromatisme avec une grande habileté, à base de nuances subtiles et de reflets noirs et bleutée.
On ne sait pas quelle est la raison qui le poussa à réaliser ce portrait. Il est possible que Guillemardet eut été invité à être peint par le peintre de la Chambre des ministres roi par les ministres Mariano Luis de Urquijo ou Jovellanos, un ardent francophile.
Références
[modifier | modifier le code]- (es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Retrato de Ferdinand Guillemardet » (voir la liste des auteurs).
Liens externes
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