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Psi Centauri

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ψ Centauri Aa / Ab
Description de cette image, également commentée ci-après
Courbe de lumière de Psi Centauri, tracée à partir des données publiées par Bruntt et al. (2006)[1].
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 14h 20m 33,432s[2]
Déclinaison −37° 53′ 07,06″[2]
Constellation Centaure
Magnitude apparente +4,05[3]

Localisation dans la constellation : Centaure

(Voir situation dans la constellation : Centaure)
Caractéristiques
Type spectral A0 IV[4] (B9 et A2)[1]
Indice U-B −0,11[4]
Indice B-V −0,03[4]
Variabilité Binaire à éclipses[1] (type Algol[5])
Astrométrie
Vitesse radiale 1,8 ± 0,9 km/s[6]
Mouvement propre μα = −63,69 mas/a[2]
μδ = −10,65 mas/a[2]
Parallaxe 12,60 ± 0,20 mas[2]
Distance 259 ± 4 al
(79 ± 1 pc)
Magnitude absolue −0,35 ± 0,14[7]
Caractéristiques physiques
Masse 3,114 / 1,909 M☉[8]
Rayon 3,634 / 1,811 R☉[8]
Gravité de surface (log g) 3,811 ± 0,003 / 4,206 ± 0,007[9]
Luminosité 141 / 18 L☉[8]
Température 10 450 / 8 800 K[8]
Rotation 123,7 / 126,9 km/s[9]
Âge 269 × 106 a[7]
Composants stellaires
Composants stellaires ψ Cen Aa, ψ Cen Ab[5]
Orbite
Compagnon ψ Cen Ab[1]
Excentricité (e) 0,554 08 ± 0,000 24
Période (P) 38,812 52 ± 0,000 29 j
Inclinaison (i) 88,955 ± 0,012°
Argument du périastre (ω) 20,095 ± 0,098°

Désignations

ψ Cen, HR 5367, HD 125473, HIP 70090, CD-37 9336, CPD-37 6045, FK5 1373, SAO 205453, CCDM J14206 -3753A, WDS J14206 -3753A[10]

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Psi Centauri (ψ Centauri / ψ Cen) est une étoile binaire[11] de la constellation australe du Centaure. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente de référence de +4,05[3]. Le système est distant d'environ ∼ 259 a.l. (∼ 79,4 pc) de la Terre d'après la mesure de sa parallaxe par le satellite Hipparcos[2]. Il semble s'éloigner lentement du Soleil, à une vitesse radiale d'environ +2 km/s[6].

Psi Centauri est une étoile binaire à éclipses détachée[1]. La paire boucle une orbite avec une période de 38,81 jours et selon une excentricité de 0,55[11]. La luminosité du système baisse de 0,28 et de 0,16 magnitude durant les deux éclipses qui se produisent à chaque orbite ; l'éclipse secondaire est totale[1]. Le système présente un excès d'émission dans l'infrarouge à une longueur d'onde de 60 μm, ce qui indique la présence d'un disque de débris circumbinaire. Il orbite à une distance de 64 ua et sa température est de 120 K[12].

La paire présente une classification stellaire combinée de A0 IV[4], ce qui correspond à une étoile blanche sous-géante[3]. Son âge est d'environ 270 millions d'années[7]. Individuellement, les deux étoiles sont de types B9 et A2 approximatifs, et elles apparaissent se situer à des stades d'évolution différents[1]. Les deux tournent rapidement sur elle-même, à une vitesse de rotation projetée de plus de 120 km/s[9].

L'étoile primaire, désignée Psi Centauri Aa, est 3,6 fois plus massive que le Soleil tandis que l'étoile secondaire, désignée Psi Centauri Ab, l'est 1,8 fois plus[8]. L'étoile primaire montre des signes de pulsations stellaires qui se produisent à des fréquences de 1,996 et de 5,127 cycles par jour[1], ce qui suggère qu'elle est une étoile de type B à pulsation lente (SPB)[9]. Cependant ce comportement n'est pas confirmé en date de 2017[13] et il ne pourrait n'être que le résultat d'une erreur instrumentale[9].

Notes et références

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  1. ↑ a b c d e f g et h (en) H. Bruntt et al., « Eclipsing binaries observed with the WIRE satellite. I. Discovery and photometric analysis of the new bright A0 IV eclipsing binary ψ Centauri », Astronomy & Astrophysics, vol. 456, no 2,‎ , p. 651–658 (DOI 10.1051/0004-6361:20065628, Bibcode 2006A&A...456..651B, arXiv astro-ph/0606551)
  2. ↑ a b c d e et f (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752, lire en ligne)
  3. ↑ a b et c (en) H. L. Johnson et al., « UBVRIJKL photometry of the bright stars », Communications of the Lunar and Planetary Laboratory, vol. 4, no 99,‎ (Bibcode 1966CoLPL...4...99J)
  4. ↑ a b c et d (en) W. Buscombe, « Spectral classification of Southern fundamental stars », Mount Stromlo Observatory Mimeogram, vol. 4,‎ (Bibcode 1962MtSOM...4....1B)
  5. ↑ a et b (en) Brian D. Mason et al., « The 2001 US Naval Observatory Double Star CD-ROM. I. The Washington Double Star Catalog », The Astronomical Journal, vol. 122, no 6,‎ , p. 3466 (DOI 10.1086/323920, Bibcode 2001AJ....122.3466M)
  6. ↑ a et b (en) G. A. Gontcharov, « Pulkovo Compilation of Radial Velocities for 35 495 Hipparcos stars in a common system », Astronomy Letters, vol. 32, no 11,‎ , p. 759 (DOI 10.1134/S1063773706110065, Bibcode 2006AstL...32..759G, arXiv 1606.08053)
  7. ↑ a b et c (en) M. Gerbaldi et al., « Search for reference A0 dwarf stars: Masses and luminosities revisited with HIPPARCOS parallaxes », Astronomy & Astrophysics Supplement, vol. 137, no 2,‎ , p. 273–292 (DOI 10.1051/aas:1999248, Bibcode 1999A&AS..137..273G)
  8. ↑ a b c d et e (en) Z. Eker et al., « Main-Sequence Effective Temperatures from a Revised Mass-Luminosity Relation Based on Accurate Properties », The Astronomical Journal, vol. 149, no 4,‎ , p. 16 (DOI 10.1088/0004-6256/149/4/131, Bibcode 2015AJ....149..131E, arXiv 1501.06585)
  9. ↑ a b c d et e (en) L. Mantegazza, M. Rainer et E. Antonello, « Spectroscopic search for g-mode pulsations in ψ Centauri », Astronomy & Astrophysics, vol. 512,‎ , p. 5, article no A42 (DOI 10.1051/0004-6361/200913013, Bibcode 2010A&A...512A..42M)
  10. ↑ (en) * psi Cen -- High proper-motion Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  11. ↑ a et b (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)
  12. ↑ (en) Joseph H. Rhee et al., « Characterization of Dusty Debris Disks: The IRAS and Hipparcos Catalogs », The Astrophysical Journal, vol. 660, no 2,‎ , p. 1556–1571 (DOI 10.1086/509912, Bibcode 2007ApJ...660.1556R, arXiv astro-ph/0609555)
  13. ↑ (en) Alexios Liakos et Panagiotis Niarchos, « Catalogue and properties of δ Scuti stars in binaries », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 465, no 1,‎ , p. 1181–1200 (DOI 10.1093/mnras/stw2756, Bibcode 2017MNRAS.465.1181L, arXiv 1611.00200)

Lien externe

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