Ramakien
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Le Ramakien (en thaï : รามเกียรติ์, Gloire de Rama) est l'épopée nationale thaïlandaise. C'est une variante de l'épopée indienne du Ramayana qui en conserve la trame narrative générale, mais transpose l'histoire dans un contexte géographique et culturel thaïlandais[1].
Histoire du texte
[modifier | modifier le code]C'est sous le roi Rama Ier, dit « le Grand » (règne 1782 - 1809), que le Ramakien prend sa forme définitive. Toutefois, il en existe des fragments qui datent de l'époque d'Ayutthaya (1351 – 1767). Durant cette période en effet, ce qu'on appelait alors le Siam adopte de nombreuses coutumes et traditions khmères, dont notamment l'écriture et sans doute le Ramayana[2]. La version khmère de l'épopée utilisée du VIIIe au XIIIe siècle, venait sans doute elle-même de Java, où des versions existent depuis le IXe siècle[3].
Dans les arts
[modifier | modifier le code]On trouve des représentations peintes du Ramakien dans le Wat Phra Kaew (« temple du Bouddha d'émeraude »), plus important temple bouddhique de Thaïlande[réf. souhaitée], dans le centre historique de Bangkok. D'autre part, la plupart des spectacles de danse thaïlandaise Khon sont des mises en scène d'épisodes du Ramakien[4].
Galerie
[modifier | modifier le code]Choix de peintures illustrant la légende du Ramakien dans le Temple du Bouddha d'émeraude (Wat Phra Kaew) à Bangkok.
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Hanuman, ami de Phra Ram.
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Thotsakan (Ravana), ennemi de Phra Ram.
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Un garde démon qui laisse son travail pour un autre but...
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Hanumân vole dans la bouche de l'ogre marin Surasa, protecteur de la mer de Lanka.
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Phra Rama tue Mangkorn Kan (Dragon Kan). Peinture restaurée entre 1930 et 1932 sous la responsabilité de Hem Vejakorn.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (fr + th) Collectif (trad. Arda Kiranand, Sunisa Sumitra et Pia Pierre), Florilège de la littérature thaïlandaise, Duang Kamol (édition), , 470 p. (ISBN 9-742-10432-8), chap. II (« L'épopée du Ramakien (Version du Roi Rama II) »), p. 65 - 136
- Frederick Goss, « Living Literature: Ramakien, the Thai Rendition of the Rama Epic ». Étude de 4 pages, 2012. [lire en ligne (page consultée le 5 octobre 2024)]
- Ding Choo Ming et Willem van der Molen (Eds.), Traces of the Ramayana and Mahabharata in Javanese and Malay Literature, Singapour Iseas, 2018, 219 p. (ISBN 978-9-814-78657-7)
- (en) Kupluthai Pungkanon, « Majesty in the movements », sur nationalthailand.com, The Nation (Thailand),
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Traductions
[modifier | modifier le code]- Jean Marcel, Sous le signe du singe, Montréal, Éditions de l'Hexagone, , 182 p. (ISBN 978-2-890-06670-0)Reconstruction, dans une version très libre, du Ramakien
- Jean Marcel, Ramakien. Sous le signe du singe, Pondichéry, Éditions de l'Hexagone, , 200 p. (ISBN 978-2-842-68215-6)
Études
[modifier | modifier le code]- (en) K. R. S. Srinivasa Iyengar (en) (Ed.), Asian Variations In Ramayana, New Delhi, Sahytia Akademi, , xii + 358 (lire en ligne)