Reine Mézeray
Naissance | |
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Décès |
Avant 1901 |
Nom de naissance |
Reine Henriette Émilie Costard Mézeray |
Pseudonyme |
Mézeray |
Nationalité | |
Activité | |
Père | |
Fratrie |
Caroline Mézeray (d) Cécile Mézeray Henriette Mézeray (d) |
A travaillé pour |
Opéra Comédie Opéra de Lyon Alhambra (en) |
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Tessiture |
Reine Mézeray, née à Bordeaux le et probablement morte avant 1901, est une soprano française qui s'est produite en France et en Belgique au milieu du XIXe siècle. Soprano dramatique, elle a une voix de « Falcon »[Note 1], très belle et très étendue.
Elle est l'une des filles du musicien Louis Charles Lazare Costard de Mézeray, chef d'orchestre du Grand Théâtre de Bordeaux. Ses sœurs Caroline, Henriette et Cécile Mézeray étaient aussi des cantatrices professionnelles[1],[2].
Biographie
[modifier | modifier le code]Jeunesse et famille
[modifier | modifier le code]Reine Henriette Émilie Costard Mézeray est née à Bordeaux en 1853, fille de Louis Charles Lazare Costard Mézeray, alors professeur de musique, et d'Henriette Rosalie Halbedel, son épouse[3], mariés six ans plus tôt[4]. Elle a de nombreux frères et sœurs[Note 2],[5].
En 1879, elle donne naissance à une fille naturelle, qu'elle prénomme Cécile, comme l'une de ses sœurs[6].
Carrière
[modifier | modifier le code]Reine Mézeray tient l'emploi de « Falcon ». Elle chante avec sa sœur Cécile (chanteuse légère) au grand théâtre de Montpellier en 1875, le rôle de Valentine dans Les Huguenots, Le rôle de Léonore dans Le Trouvère, celui de Rachel dans La Juive[7], dans Robert le diable, dans le Bal masqué[8]. Elle chante à Vichy, dans le rôle de Valentine en 1876, à Nantes.
Fin 1876, elle intègre la troupe du théâtre royal d'Anvers comme « forte chanteuse »[Note 3],[9] où elle chante dans Robert le diable, le rôle d’Hélène dans Jérusalem, Mignon dans l'opéra éponyme, Gilda dans Rigoletto, le rôle titre dans Carmen en 1877, dans La Juive en 1881.
En 1878, elle fait ses débuts au Grand-Théâtre de Lyon, où elle crée le rôle principal dans Étienne Marcel de Saint-Saëns en 1879. Elle chante Guillaume Tell et La Juive à Angers en 1880 et L'Africaine à Lyon en 1881.
Elle est engagée à Dijon en 1883[10], puis au Lyrique-Populaire[Note 4],[11] fin 1883 et débute par le rôle de Léonore, du Trouvère[12] et de nouveau Carmen. Elle joue aussi Léonore dans La Favorite, au théâtre royal d'Anvers en 1886[13]. Il semble qu'elle se soit produite pour la dernière fois le 26 janvier 1892 dans La Favorite au théâtre municipal de Tours[14].
Décès
[modifier | modifier le code]Ses date et lieu de décès ne sont pas connus[Note 5]. En 1901, le journal La Petite Gironde indique que « Caroline et Reine Mézeray sont mortes depuis plusieurs années déjà »[15],[Note 6].
Création
[modifier | modifier le code]- Béatrix Marcel dans Étienne Marcel de Camille Saint-Saëns sur un livret de Louis Gallet, créé à Lyon le au Grand-Théâtre de Lyon.
Source
[modifier | modifier le code]- Le Monde artiste puis "illustré", Paris, 1862-1914 (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica
- La Comédie, Paris, 1863-1879 (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica
Références et notes
[modifier | modifier le code]- Notes
- On dit d’une cantatrice possédant une voix de soprano dramatique qu’elle chante : « Falcon ».
- Charles né en 1843 (sous le nom de Costard ; mort à 1 mois et demi), Caroline née en 1844 (sous le nom de Costard dit Mézeray), Henriette en 1845 (sous le nom de Mézeray), Charles en 1846 (sous le nom de Costard dit Mézeray ; mort en 1848), Henri en 1848 et René en 1856 (tous deux sous le nom de Costard-Mézeray). La date de naissance de sa sœur Cécile n'est pas connue.
- Cantatrice dramatique dans les troupes théâtrales et surtout dans les théâtres de province.
- « Opéra-Populaire », théâtre lyrique populaire (Théâtre du Château-d'eau, 50, rue de Malte), dirigé par Georges de Lagrené, de 1883 à 1885
- Plusieurs sources indiquent qu'elle est morte en 1950, sans toutefois produire son acte de décès.
- Caroline Mézeray est morte en 1893 à Bordeaux[16]. Il est à noter que le est transcrit à Paris l'acte de décès — rédigé quelques mois plus tôt à Tananarive — de : « Élisabeth Reine Mézeray, sans profession, âgée de trente-cinq ans, née à Bordeaux [...] domiciliée en dernier lieu à Paris, rue Geoffroy-Marie 2, décédée à Tananarive (Madagascar) le vingt-sept décembre 1895, à cinq heures du soir, par suite de mort naturelle, fille de Charles Mézeray et de Costard, sans autres renseignements. Célibataire. »[17].
- Références
- Fétis F-J. Biographie universelle des musiciens, supplement, vol. 1, pp. 254–255. Paris, 1878.
- Édouard Féret, « Louis-Charles Costard de Mézeray », Statistique générale, topographique, scientifique, administrative, industrielle, commerciale, agricole, historique, archéologique et biographique du département de la Gironde., vol. 3, no 1, 1878-1889, p. 450 (lire en ligne).
- Acte de naissance no 921, , Bordeaux (section 1), Archives de Bordeaux Métropole [lire en ligne] (vue 191/381)
- Acte de mariage Costard Mézeray-Haldebel, no 20, , Bordeaux, section 2, Archives de Bordeaux Métropole
- Actes de naissance no 1387, ; no 1332, ; no 1019, ; no 1577, ; no 715, ; no 577, ; actes de décès no 1136, ; no 794, , Bordeaux (section 1), Archives de Bordeaux Métropole
- Acte de naissance no 2955, , Paris 17e, Archives de Paris [Note : Cécile Théodore Françoise Henriette Costard de Mézeray est née le )
- « La Comédie » 18 juillet 1875 sur Gallica
- « La Comédie » 18 aout 1875 sur Gallica
- « Le Monde artiste » 21 octobre 1876 sur Gallica
- « Officiel-artiste » 1er avril 1883 sur Gallica
- « Officiel-artiste » 11 novembre 1883 sur Gallica
- « Courrier des theatres », Le Figaro, , p. 3 (lire en ligne).
- Gersdorff, Arthur, L'historique complet du Théâtre royal d'Anvers, 1834-1913, Anvers De Vos & van der Groen, (lire en ligne).
- L'Union libérale, Tours, 27 janvier 1892, p. 3.
- Argus, « Causerie bordelaise », La Petite Gironde, , p. 1 (lire en ligne)
- Acte de décès no 484, , Bordeaux (section 1), Archives de Bordeaux Métropole
- Acte de décès no 396, , Paris 9e, Archives de Paris