René Gillier de Clérembault
Naissance | |
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Décès | |
Activités |
Militaire, gouverneur |
Père |
Urbain Gillier, Seigneur de Puigarreau, Baron de Marmande (d) |
Mère |
Marie Chabot de Saint-Gelais (d) |
Conjoint |
Marie Louise Le Loup de Bellenave (d) |
Enfant |
Marie Gillonne Gillier, Marquise de Clérembault (d) |
René Gillier de Clérembaut ( - ), marquis de Clérembault, de Puygarreau et de Marmande, est un militaire et gouverneur français[1],[2].
Biographie
[modifier | modifier le code]Il était le fils d'Urbain Gillier de Marmande[3] (issu des Bueil > Edmond, fils de Jean VI de Bueil) et de Marie Chabot de Jarnac. Urbain était lui-même le fils d'autre René Gillier (fils de Bonaventure Gillier, fils lui-même de Joachim Gillier et d'Isabelle de Bueil) et de Claude de Laval-Lezay, dame de Clairembault (le Plessis-Clérambault, à St-Rémy-en-Mauges, et Clairembault à Montrevault : cf. Le Cabinet historique, t. VII, 1861, p. 55 ; Claude de Laval était la fille de Pierre de Laval et Jacqueline de Clérembault du Grand-Montrevault).
Lieutenant pour le roi en 1686 dans les pays et évêché de Toul, gouverneur de Toul[2], premier écuyer de Madame la duchesse d'Orléans, Surintendant de sa Maison et premier gentilhomme de sa chambre, il épouse en 1673 Marie-Louise (Le) Loup de Bellenave (1640-1724)[4], veuve d'Alexandre de Choiseul[5], comte du Plessis, et mère de César, fille de Claude Le Loup de Bellenave(s) et de sa 2e femme Marie de Guénégaud, et cousine issue de germain de Bussy-Rabutin (la grand-mère maternelle de Bussy était Anne Le Loup, grand-tante paternelle de Marie-Louise)[6]. Odieusement impitoyable comme souvent, St-Simon dit René Gillier employé dans les « basses charges » des Orléans, et Dangeau qualifie son origine de « naissance légère »[7] !
De cette union naîtront plusieurs enfants:
- Marie Gillonne Gillier de Clérembault, qui épousa le Charles François Frédéric de Montmorency, duc de Piney-Luxembourg.
- René Gillier, qui était surnommé Clérembault la perruque par le duc de Saint Simon[8].
Armes des Gillier : D'or au chevron d'azur, accompagné de trois macles de gueules.
Références
[modifier | modifier le code]- [1] Histoire du Poitou, par Antoine René H. Thibaudeau, 1840
- Gazette de France, Volume 2 de Théophraste Renaudot, 1767, page 198
- « Urbain Gillier, petit-fils de Bonaventure Gillier », sur Geneanet Pierfit
- Lettres de Madame de Sévigné de sa famille et de ses amis, par M. Monmerqué, 1862
- [2]Ducs et pairs et duchés-pairies laïques à l'époque moderne : (1519-1790), Par Christophe Levantal
- « Marie-Louise Le Loup de Bellenave, p. 182 », sur Lettres de Mme de Sévigné, t. III, éd. par Adolphe Régnier et Louis Monmerqué, chez Louis Hachette et Charles Lahure, à Paris, 1862
- « René Gillier de Clérambault, p. 296 », sur Histoire amoureuse des Gaules, t. Ier, par Bussy-Rabutin, éd. par Paul Boiteau, chez Pierre Jannet, à Paris, 1856
- Histoire de Châtelleraud et du Châtelleraudais par Charles Claude Lalane. On peut lire à l'année 1696 dans les Mémoires de Saint Simon dans un paragraphe consacré au duc de Montmorency-Luxembourg : « de Clérembault, son beau-père, dont le maintien, le vêtement et la perruque, fort semblable à celles des quais et qui lui en avait mérité le surnom, paraissait un vieux valet que l’attachement conduit à la suite de son maître. »(Mémoires de Saint Simon, année 1696)