Sérilhac
Sérilhac | |||||
église paroissiale | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Corrèze | ||||
Arrondissement | Brive-la-Gaillarde | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Midi Corrézien | ||||
Maire Mandat |
Nathalie Laborde-Bressy 2020-2026 |
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Code postal | 19190 | ||||
Code commune | 19257 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Sérilhac | ||||
Population municipale |
273 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 22 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 05′ 20″ nord, 1° 43′ 34″ est | ||||
Altitude | Min. 194 m Max. 552 m |
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Superficie | 12,32 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Brive-la-Gaillarde (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Midi corrézien | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Corrèze
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Sérilhac est une commune française située dans le département de la Corrèze en région Nouvelle-Aquitaine.
Ses habitants sont les "Sérilhacois" et "Sérilhacoises".
Géographie
[modifier | modifier le code]La Roanne, affluent de la Corrèze, marque la limite communale au nord.
Le bourg de Sérilhac est à l'altitude de 250 mètres environ.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Climat
[modifier | modifier le code]Historiquement, la commune est exposée à un climat montagnard[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 187 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 7,4 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Argentat-sur-Dordogne à 17 km à vol d'oiseau[4], est de 12,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 145,5 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Sérilhac est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brive-la-Gaillarde, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 80 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (47,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,7 %), prairies (40,3 %), zones agricoles hétérogènes (7,5 %), cultures permanentes (2,5 %)[12].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Sérilhac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[13]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[14].
Risques naturels
[modifier | modifier le code]Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 34,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (26,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 188 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 72 sont en aléa moyen ou fort, soit 38 %, à comparer aux 36 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[15],[Carte 2].
Concernant les feux de forêt, aucun plan de prévention des risques incendie de forêt (PPRIF) n’a été établi en Corrèze, néanmoins le code de l’urbanisme impose la prise en compte des risques dans les documents d’urbanisme. Le périmètre des servitudes d'utilité publique et des zones d'obligation légale de débroussaillement pour les particuliers est quant à lui défini pour la commune dans une carte dédiée[16].
Risque particulier
[modifier | modifier le code]Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Sérilhac est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[17].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Selon Michel Prodel, le nom de la commune était en 868, Sariacum, qui veut dire "mettre en culture après avoir arraché les arbres et débrouissaillé". Pour Michel Prodel Sérilhac veut donc dire : "soit des domaines du 'faucheur', du 'défricheur' [...] soit désigne des terrains pris sur la forêt et les terres incultes, c'est-à-dire des essarts"[18].
Histoire
[modifier | modifier le code]Par décret de 1897, Le Pescher qui était un simple village de la commune de Sérilhac, devient une commune à part entière.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[24].
En 2021, la commune comptait 273 habitants[Note 2], en évolution de +0,74 % par rapport à 2015 (Corrèze : −0,86 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Nicolas de Sérilhac.
- Fouilloux, à l'ouest de la commune: village qui appartenait aux hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Il faisait partie de la commanderie de Puy de Noix et du membre dit de Sérilhac qui formait une seigneurie avec toute justice comprenant les villages de Antignac, Bouix, Le Peuch et Cheyssiol (Cheyssol)[27].
- Laumond, au nord-est de la commune: village qui a appartenu également aux hospitaliers. En 1618, le sénéchal du Bas-Limousin reconnait que le village de Laumond appartient au commandeur de Carlat (Cantal)[28]. En 1758, le commandeur bail à ferme le membre de Laumond dans la paroisse de Sérilhac[29]. Le membre principal de la commanderie de Carlat dans cette partie du Limousin et du diocèse de Tulle était Mascheix où était collecté la dîme et le cens de Laumond et Servut et uniquement le cens sur La Faye, Mascheix et Le Til[30].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Au village de Lescurotte naquit le , Pierre Joseph Bédoch, qui fut avocat à Brive-la-Gaillarde, puis nommé accusateur public à Tulle, et procureur général. Pendant les Cent-Jours, Napoléon le nomma conseiller d'État. Il fut élu sept fois à la Chambre des députés.
- Pierre Toussaint[31] et son épouse et Julia Champ[32],[33] Justes parmi les nations en 2009, pour avoir caché et protégé une mère et sa fille de confession juive entre 1943 et 1944.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | D'or à trois corbeaux de sable posés 2 et 1, au franc-canton coticé d'or et de gueules de douze pièces. |
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Détails | Armes des Ornhac et de Turenne. Voté par le conseil municipal le . |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des communes de la Corrèze
- Communauté de communes Midi Corrézien
- Anciennes communes de la Corrèze
Liens externes
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- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
[modifier | modifier le code]- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Orthodromie entre Sérilhac et Argentat-sur-Dordogne », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Argentat » (commune d'Argentat-sur-Dordogne) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Argentat » (commune d'Argentat-sur-Dordogne) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Brive-la-Gaillarde », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Sérilhac », sur Géorisques (consulté le )
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
- « Risque de feu de forêt près de chez moi, sur la commune de Sérilhac », sur Géorisques (consulté le )
- « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le )
- Michel Prodel, Contribution à la toponymie de la Corrèze, Books on Demand, (ISBN 978-2-322-17679-3, lire en ligne)
- « Les maires de Sérilhac », sur Site francegenweb, (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- Site de la préfecture, consulté le 20 août 2008
- Journal municipal de Beynat la Clé des Champs N°19 page 16
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Louis-Augustin Vayssière, « L’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem ou de Malte en Limousin et dans l’ancien diocèse de Limoges », Bulletin de la Société des lettres, sciences et arts de la Corrèze, , p. 139, lire en ligne sur GallicaL.A. Vayssière mentionne Le Bos, ce qui prête à confusion avec le lieu-dit du même nom au sud de la commune. Il s'agit de Bouix (del Boix) car en 1676/77, il est baillé par le commandeur de Puy de Noix avec Fouilloux et Antignac (archives dép. E. 587)..
- Georges Guigue et Claude Faure, Inventaire-sommaire des Archives départementales antérieures à 1790 - Rhône : 48 H 703 à 48 H 2400 : Ordre de Malte, Langue d'Auvergne, Henri Georg, (présentation en ligne), p. 111.
- Vayssière et A Hugues, Inventaire-sommaire des archives départementales antérieures à 1790 : Corrèze. archives civiles - séries B,C,D,E (supplément), t. III, (lire en ligne), p. 188, E641.
- Hippolyte Bouffet, « Les Templiers et les Hospitaliers de Saint-Jean en Haute-Auvergne », Revue de la Haute-Auvergne, Aurillac, t. XVI, , p. 125-126, lire en ligne sur Gallica.
- Pierre Toussaint
- Julia Toussaint
- Pierre et Julia Toussaint sur le site du Comité français pour Yad Vashem, témoignage en ligne.]