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Saint-Laurent-la-Gâtine

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Saint-Laurent-la-Gâtine
Saint-Laurent-la-Gâtine
La mairie.
Blason de Saint-Laurent-la-Gâtine
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Eure-et-Loir
Arrondissement Dreux
Intercommunalité Communauté de communes des Portes Euréliennes d'Île-de-France
Maire
Mandat
Patrick Lenfant
2020-2026
Code postal 28210
Code commune 28343
Démographie
Population
municipale
455 hab. (2021 en évolution de +2,25 % par rapport à 2015)
Densité 65 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 41′ 37″ nord, 1° 31′ 33″ est
Altitude Min. 115 m
Max. 137 m
Superficie 6,95 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Épernon
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Saint-Laurent-la-Gâtine
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Saint-Laurent-la-Gâtine
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Saint-Laurent-la-Gâtine
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Saint-Laurent-la-Gâtine

Saint-Laurent-la-Gâtine est une commune française située dans le département d'Eure-et-Loir en région Centre-Val de Loire.

Géographie

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La commune de Saint-Laurent-la-Gâtine regroupe trois petits villages : Saint-Laurent-la-Gâtine, Boissy et l'Aumône. Entourée de vastes champs, cette commune se situe à environ 45 km de Chartres (Eure-et-Loir) et 25 km de Rambouillet (Yvelines).

Communes limitrophes

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Communes limitrophes de Saint-Laurent-la-Gâtine
Ouerre Boutigny-Prouais Les Pinthières
Croisilles Saint-Laurent-la-Gâtine Faverolles
Bréchamps Coulombs Faverolles

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 637 mm, avec 10,6 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Marville_sapc », sur la commune de Marville-Moutiers-Brûlé à 10 km à vol d'oiseau[3], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 571,8 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Au , Saint-Laurent-la-Gâtine est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[8]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[8].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (95,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (94,9 %), zones urbanisées (5,1 %)[9]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Saint-Laurent-la-Gâtine est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[10]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[11].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999 et 2000 et au titre des inondations par remontée de nappe en 2001[12],[10].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Laurent-la-Gâtine.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines[13]. L'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[14].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 57,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (52,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 225 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 219 sont en aléa moyen ou fort, soit 97 %, à comparer aux 70 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[15],[Carte 2].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[10].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[16].

Le nom de la localité est attesté sous la forme Sanctus Laurentius in Gastina en 1068[17].

Saint-Laurent est un hagiotoponyme.

-la-Gâtine : Il s’agit d’une « forêt exploitée, forêt dégradée (le bois de la Ronce) »[18], remplacée par une lande.

Politique et administration

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Liste des maires

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Liste des maires à partir de 1945
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
2001 2008 Richard Dembowski    
2008 En cours Patrick Lenfant[19],[20]   Ancienne profession intermédiaire

Politique environnementale

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Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[22].

En 2021, la commune comptait 455 habitants[Note 2], en évolution de +2,25 % par rapport à 2015 (Eure-et-Loir : −0,64 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
348368393407399397390409418
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
426407415389390412410386350
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
361335340335334320308297283
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
227218222258347401446452448
2017 2021 - - - - - - -
441455-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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Manifestations culturelles et festivités

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Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • L'église Saint-Laurent, dont la cloche date de 1663 et figure au titre d'objet classé monument historique[25] ;
  • Le monument aux morts.

Personnalités liées à la commune

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  • Thérèse Breton née Mousseigne en 1910, institutrice, et Roger Breton (1911-1975), instituteur, secrétaire de mairie et résistant, sont reconnus à titre posthume en 2008 Justes parmi les nations[26].

Héraldique

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Les armes de la commune se blasonnent ainsi : de gueules au chevron d’argent accompagné de deux étoiles d’or en chef et d’un tourteau cousu de sable en pointe.

Articles connexes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Saint-Laurent-la-Gâtine et Marville-Moutiers-Brûlé », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Marville_sapc », sur la commune de Marville-Moutiers-Brûlé - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Marville_sapc », sur la commune de Marville-Moutiers-Brûlé - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  8. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  10. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Laurent-la-Gâtine », sur Géorisques (consulté le ).
  11. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  12. « Dossier départemental des risques majeurs en Eure-et-Loir », sur eure-et-loir.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  13. « Dossier départemental des risques majeurs en Eure-et-Loir », sur eure-et-loir.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
  14. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Saint-Laurent-la-Gâtine », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  16. « Dossier départemental des risques majeurs en Eure-et-Loir », sur eure-et-loir.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  17. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Formations dialectales (suite) et françaises, Droz, , p. 1554.
  18. Charles Higounet, Toponymie et défrichements : Médiévaux et modernes en Europe occidentale et centrale, Droz, , p. 109.
  19. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
  20. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  25. « Cloche de clocher », notice no PM28000523, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  26. « Breton Thérèse, Breton Roger »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur yadvashem-france.org, .