Siège de Tournai
Apparence
Historique des sièges
[modifier | modifier le code]- Siège de Tournai (1197) : Le comte de Flandre et de Hainaut, Baudouin VI de Hainaut, assiège la ville sans succès.
- Siège de Tournai (1213) : Ferrand de Portugal, époux de la comtesse de Hainaut et de Flandre, Jeanne de Constantinople, assiège et prend la ville le .
- Siège de Tournai (1303) : Les bourgeois assiégés repoussent les Flamands avec le secours des maréchaux Michel de Ligne et Foulques du Merle[1].
- Siège de Tournai (1340) : pendant la guerre de Cent Ans, l'armée anglaise et leurs alliés flamands assiègent en vain la ville française.
- Siège de Tournai (1477) : pendant la guerre de succession de Bourgogne (1477-1482), l'armée de Bourgogne, commandée par Adolphe de Gueldre, assiège en vain la ville française.
- Siège de Tournai (1513) : pendant la guerre de la Ligue de Cambrai, la ville française tombe aux mains de Henri VIII.
- Siège de Tournai (1521) : au cours de la sixième guerre d'Italie, l'armée du Saint-Empire romain germanique assiège la ville et la prend aux Français.
- Siège de Tournai (1581) : pendant la guerre de Quatre-Vingts Ans, l'armée des Flandres assiège et prend la ville aux rebelles néerlandais.
- Siège de Tournai (1667) : pendant la guerre de Dévolution.
- Siège de Tournai (1709) : pendant la guerre de Succession d'Espagne.
- Siège de Tournai (1745) : (du 19 avril au 19 juin) pendant la guerre de Succession d'Autriche, par les Français.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- En juin 1303, malgré la perte de la Flandre à la suite de la défaite de Courtrai, les bourgeois de Tournai continuent de se défendre contre les flamands. Foulques du Merle est envoyé à leur secours avec 1 400 hommes et les renforts de Michel de Ligne maréchal de Hainaut. Ayant tué ou pris 200 cavaliers armés et 300 hommes d'armes aux abords de la ville, ils participent à sa défense avec d'autres capitaines. Les habitants les secondent d’une manière admirable. Alors que des troupes flamandes arrivent de Lille, ils les repoussent vivement, la cavalerie de Foulques du Merle tombe à l’improviste sur l’arrière des flamands et les taille en pièces. Le roi, qui s’avance rapidement au secours de Tournai, conclut peu après le siège par une trêve. Cf. Histoire des Comtes de Flandre jusqu'à l'avènement de la maison de Bourgogne,Edward Le Glay, 1843 et Histoire de Tournai et du Tournésis: depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, Volume 1, Alexandre Guillaume Chotin, Massart et Janssens, 1840.