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Solange Troisier

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Solange Troisier
Fonctions
Présidente du Conseil national des femmes françaises

(15 ans)
Prédécesseur Jacqueline Tonnet-Imbert
Successeur Paulette Laubie
Députée française

(4 ans, 8 mois et 21 jours)
Élection 30 juin 1968
Circonscription 5e du Val-d'Oise
Législature IVe (Cinquième République)
Groupe politique UDR
Prédécesseur Henry Canacos
Successeur Henry Canacos
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Paris (16e)
Date de décès (à 89 ans)
Lieu de décès Saint-Hymer (Calvados)
Nationalité Française
Parti politique UDR
Père Jean Troisier
Mère Jocelyne Ollivier
Diplômé de Lycée Victor-Hugo
Profession gynécologue
Distinctions Ordre national de la Légion d'honneur Grand officier de l'Ordre de la Légion d'honneur
Croix de guerre 1939-1945 (France) Croix de guerre de 1939-1945
Religion Catholicisme

Solange Troisier ( à Paris 16e - à Saint-Hymer[1],[2]) est une médecin et femme politique française.

Elle est médecin militaire pendant la Seconde guerre mondiale, puis médecin des prisons avant de devenir inspecteur général des prisons, et première titulaire de la chaire de médecine pénitentiaire. Elle est députée UDR du Val-d'Oise de 1969 à 1973, et présidente du Conseil national des femmes françaises de 1976 à 1991.

Solange Troisier est née dans une famille de médecins, son père est le pneumologue Jean Troisier, directeur de laboratoire à l'Institut Pasteur. Tous deux sont liés à la princesse Marie Bonaparte[3]. Elle est la petite fille de Charles Emile Troisier, membre de l'Académie de médecine, connu pour le ganglion de Troisier. Elle est également la petite-fille d'Emile Ollivier, Premier ministre de Napoléon III. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, elle prend part à la Résistance, puis intègre la 1re Armée française comme médecin militaire[4]. Elle participe aux campagnes de France et d'Allemagne. Solange Troisier se spécialise ensuite en gynécologie, puis commence une carrière de médecin des prisons.

Parallèlement, elle milite au sein du mouvement gaulliste et est élue députée UDR dans le Val-d'Oise (1968-1973)[5]. À la suite de l'assassinat du Dr Georges Fully en 1973, elle devient inspecteur général des prisons et entreprend de nombreuses réformes touchant à la médecine en milieu carcéral. Elle est d'ailleurs en 1980 la première titulaire de la chaire de médecine pénitentiaire. En 1983, elle est inculpée lors du procès dit « des grâces médicales », au cours duquel un trafic de grâces au profit de détenus de droit commun avait été révélé, mais parvient à prouver son innocence et est relaxée.

Solange Troisier a été présidente du Conseil national des femmes françaises (CNFF) de 1976 à 1991.

Tombe de Solange Troisier à Savenès (Tarn-et-Garonne).

Solange Troisier est inhumée à Savenès (Tarn-et-Garonne).

Décorations

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  • 1985 : J'étais médecin des prisons : l'affaire des grâces médicales, la Table ronde
  • 2003 : Une sacrée bonne femme, La Palatine

Références

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  1. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  2. Who's Who.
  3. Célia Bertin, La dernière Bonaparte, éd. Librairie Académique Perrin, 2010, (ISBN 2262033536), Jean-Pierre Bourgeron : Marie Bonaparte, 1997, PUF, Coll. Psychanalystes d'aujourd'hui, (ISBN 2130481493)
  4. Le général de Gaulle et le droit de vote des femmes - Témoignage de Solange Troisier
  5. Bertrand Le Gendre, « Solange Troisier, ancienne députée gaulliste », Le Monde,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  6. « Les premières femmes à avoir reçu la Légion d'honneur » (consulté le )

Liens externes

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