Tribunal Russell sur la Palestine
Le Tribunal Russell sur la Palestine (TRP) - en anglais : Russell Tribunal on Palestine (RToP) - est un tribunal d'opinion pro-palestinien fondé en , pour « mobiliser les opinions publiques pour que les Nations unies et les États membres prennent les mesures indispensables pour mettre fin à l’impunité de l’État d’Israël, et pour aboutir à un règlement juste et durable de ce conflit »[1].
Naissance
[modifier | modifier le code]Ses promoteurs sont Ken Coates, président de la Fondation Bertrand Russell œuvrant pour la paix, Nurit Peled, une israélienne enseignant à l'université hébraïque de Jérusalem, et Leila Shahid, déléguée générale de l'Autorité Palestinienne auprès de l'Union Européenne.
Inauguré en présence de Stéphane Hessel, ambassadeur de France, qui assiste en son temps aux séances de rédaction de la Déclaration universelle des droits de l'homme[2], son objectif affiché est de « réaffirmer la primauté du droit international comme base du règlement du conflit israélo-palestinien »[3].
Il est créé sur le modèle du Tribunal Russell[note 1], appelé également Tribunal de Stockholm, proclamé à propos de la guerre du Viêt Nam par Bertrand Russell et Jean-Paul Sartre. D'autres tribunaux Russel-Sartre ont été mis en place, utilisant ce même modèle tels le Tribunal Russell sur l'Amérique latine, le Tribunal Russel sur l'Irak ou sur l'Ukraine de l'Est qui se sont étendus sur des temps de sessions plus courts que ceux pour la Palestine.
Le Tribunal Russel sur la Palestine fonde son action sur le droit international[4] et en particulier sur l’avis de la Cour internationale de Justice du [5] et les résolutions du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (ONU)[6].
Deux années de contacts sont nécessaires pour constituer le Comité de parrainage[7].
Comités d'appui
[modifier | modifier le code]Des comités d'appui du travail du Tribunal sont nés en en France, en Allemagne, en Belgique, en Irlande, en Suisse[8], au Luxembourg, en Afrique du Sud, au Royaume-Uni et en Espagne. En France, un comité national d'appui (CNA) a été créé[9] par des associations telles que le MRAP, l’AFD, l’AFPS[10].
Association belge
[modifier | modifier le code]En , l'association se convertit en un organisme sans but lucratif (ASBL) ayant un statut légal à Bruxelles (15 rue Stévin), sous l'acronyme TRP, par un groupe de militants belges : l'ancien sénateur belge PS non élu Pierre Galand, l'ancien professeur de comptabilité et formateur syndicaliste à la FGTB Jacques Michiels[11], le professeur d'arts martiaux Jacques Debatty, la secrétaire générale de l'association belge-palestinienne (ABP) Nadia Farkh[12], le physicien Henri Eisendrath et Roseline Sonet. Galand est nommé président et administrateur de l'association, Michiels trésorier et Debatty secrétaire[13]. Ils sont rejoints par Frank Barat.
Organisation des différentes sessions
[modifier | modifier le code]Financement
[modifier | modifier le code]En 2011, Pierre Galand indique que la session du tribunal au Cap du tribunal de a un budget de 190 000 € dont 100 000 € donnés par les Editions Indigène. S'y ajoutent plus de 15 000 € soulevée lors d'une collecte de fonds par un comité de soutien belge du Tribunal Russell, le . La Fondation Caipirinha[14] indique le TRP comme un récepteur de subventions mais ne divulgue pas de détails à ce sujet[réf. souhaitée].
Préparatifs
[modifier | modifier le code]Les organisateurs[note 2] ont annoncé que l'année 2009 serait occupée à des travaux d'investigations. La composition du jury n'était pas alors encore arrêtée[15].
Au cours d'une conférence de presse, le [16], l'information a été donnée selon laquelle le gouvernement de Catalogne aurait accepté d'accueillir la première session du tribunal[17]. Selon Leïla Shahid, « les organisateurs ont décidé d’avoir plusieurs sessions de ce Tribunal dans différents continents et dans différentes villes »[18].
Selon les vœux de Ken Coates du Comité organisateur, le tribunal pourrait appuyer l'appel « Boycott, désinvestissement et sanctions »[19] (BDS) et, selon les vœux de Jean Ziegler, agir pour permettre au Conseil de sécurité de saisir le procureur de la Cour pénale internationale[20].
Première session : Barcelone
[modifier | modifier le code]Le tribunal a tenu sa première session le 1, 2 et , à Barcelone. Le tribunal « s’est penché sur les complicités et manquements de l’Union européenne et ses États membres dans la prolongation de l’occupation des Territoires palestiniens et les violations par Israël des droits du peuple palestinien »[21].
Deuxième session : Londres
[modifier | modifier le code]Une deuxième session a été organisée à Londres, le , sur le thème de la complicité des entreprises dans les violations des droits de l'homme et du droit international humanitaire commises par Israël[22]. La question du boycott et de la démarche « Boycott, désinvestissement et sanctions » y a été fortement posée par les intervenants.
Troisième session : Le Cap
[modifier | modifier le code]Une troisième session a été organisée au Cap, en Afrique du Sud du 5 au . Elle a abordé la question suivante : « Les pratiques d’Israël envers le peuple palestinien violent-elles l’interdiction internationale de l’apartheid ? ». En effet, la notion juridique d'apartheid apparaît dans des textes des Nations unies et dépasse le strict cadre historique et géographique de l'Afrique du Sud[23].
Cette troisième session se préparait au moment où la question de la reconnaissance par l'ONU de l'État palestinien est posée. En 2011, le Tribunal Russell sur la Palestine « entend participer activement à la restauration des droits du peuple palestinien »[24].
Oppositions
[modifier | modifier le code]Après la session au Cap, l'ancien vice-président à la Knesset, (en) Otniel Schneller, dépose une plainte auprès du comité d'éthique du Parlement israélien contre la députée arabe israélienne à la Knesset, Hanin Zoabi, qui a déclaré au Tribunal Russel qu'« Israël est un Etat d'apartheid »[réf. nécessaire].
Un groupe de Juifs sud-africains a aussi protesté contre cette Cour que l'organisateur de la manifestation a appelée « Cour Kangourou »[réf. nécessaire].
Quatrième Session : New York
[modifier | modifier le code]La quatrième et dernière session internationale a eu lieu à New York, les 6, 7 et . Cette session a passé en revue l'échec de l'ONU à mettre en œuvre toutes les résolutions pertinentes qui devraient conduire à la pleine reconnaissance des droits du peuple palestinien. Elle a analysé et dénoncé les complicités et omissions des États tiers, en particulier des États-Unis, dans leur refus d'accorder aux Palestiniens les mêmes droits à l'indépendance que les autres nations de la région, y compris Israël.
Session finale : Bruxelles
[modifier | modifier le code]La session finale a eu lieu à Bruxelles les 16 et , pour faire la synthèse des différentes audiences[25]. Un hommage y a été rendu à Stéphane Hessel.
Session extraordinaire : Bruxelles
[modifier | modifier le code]Lors de la session extraordinaire tenue à Bruxelles le 24 et , le Tribunal Russell conclut que le crime d’incitation au génocide et des crimes contre l’humanité ont été commis à Gaza durant l’Opération Bordure Protectrice deux mois plus tôt[26].
Critiques
[modifier | modifier le code]Le magazine de culture juive Heeb (en), dont un rédacteur a assisté à une conférence du Tribunal, a dénoncé une démarche biaisée visant à condamner Israël d'emblée[27][source insuffisante].
Membres du Comité de parrainage
[modifier | modifier le code]Le Tribunal Russell sur la Palestine revendique le parrainage des personnalités suivantes[28].
- Dries van Agt, ancien Premier ministre, Pays-Bas
- Agnès B, créatrice de mode, France
- Tariq Ali, écrivain, Royaume-Uni
- Henri Alleg (†), journaliste, France
- Martin Almada, avocat et écrivain, Paraguay
- Kader Asmal (†), professeur, ancien ministre, député, Afrique du Sud
- Raymond Aubrac (†), ancien résistant, France
- Étienne Balibar, professeur émérite, France
- Anna Balletbò, présidente de la Fondation internationale Olaf Palme, Espagne
- Russell Banks, écrivain, États-Unis
- Mohammed Bedjaoui, ancien président de la Cour internationale de justice de La Haye, ancien ministre des Affaires étrangères, Algérie
- Harry Belafonte, chanteur, Etats-Unis
- Ahmed Ben Bella (†), ancien président de la République algérienne démocratique et populaire
- Amar Bentoumi (†), président émérite de la Fédération internationale des juristes démocrates, Algérie
- John Berger (†), écrivain, Royaume-Uni
- Karl Blecha, ancien ministre de l'Intérieur, Autriche
- Boutros Boutros-Ghali (†), ancien secrétaire général de l'ONU, Égypte
- Howard Brenton, écrivain, Royaume-Uni
- Carmel Budiardjo(†), Right Livelihood Award 1995, Royaume-Uni
- Judith Butler, professeure, États-Unis
- Éric Cantona, sportif, acteur, France
- Franco Cavalli, ancien président de l'Union internationale contre le cancer, Suisse
- Monique Chemillier-Gendreau, professeur émérite, France
- Noam Chomsky, professeur au MIT, États-Unis
- Julie Christie, actrice, Royaume-Uni
- Vincenzo Consolo (†), écrivain, Italie
- Jonathan Cook, écrivain et journaliste, Israël
- Georges Corm, écrivain, ancien ministre des finances, Liban
- Mairead Corrigan Maguire, Prix Nobel de la Paix 1976, Irlande du Nord
- John Dugard, ancien rapporteur spécial de l'ONU sur la Palestine, Afrique du Sud
- Sonallah Ibrahim Elorfally, écrivain, Égypte
- Miguel Angel Estrella, pianiste, ambassadeur à l'UNESCO, Argentine
- Irène Fernandez (†), Right Livelihood Award 2005, Malaisie
- Norman Finkelstein, écrivain, États-Unis
- Cees Flinterman, directeur de l'Institut néerlandais des droits de l'homme, Pays-Bas
- Eduardo Galeano (†), écrivain, Uruguay
- Johan Galtung, fondateur et codirecteur de Transcend, Right Livelihood Award 1987, Norvège
- Géraud de Geouffre de La Pradelle (†), professeur émérite, France
- Juan Goytisolo (†), écrivain, Espagne
- Trevor Griffiths, écrivain, États-Unis
- Gisele Halimi(†), avocate, ancien ambassadeur à l'UNESCO, France
- Jeff Halper, coordinateur de l'ICAHD, Israël
- Mohammed Harbi, historien, Algérie
- Éric Hazan, écrivain et éditeur, France
- Stéphane Hessel (†), ambassadeur de France, France
- François Houtart(†), professeur émérite, Belgique
- Albert Jacquard (†), professeur, France
- Alain Joxe, directeur d'études à l'EHESS, France
- Assaf Kfoury, professeur, États-Unis
- Naomi Klein, écrivaine, Canada
- Milan Kučan, ancien président, Slovénie
- Erwin Lanc, ancien ministre des Affaires étrangères, Autriche
- Felicia Langer(†), avocate, écrivain, Right Livelihood Award 1990, Allemagne
- Paul Laverty, scénariste, Royaume-Uni
- Ken Loach, réalisateur de cinéma, Royaume-Uni[29]
- José Antonio Martín Pallín, magistrat émérite, Tribunal Supremo, Espagne
- François Maspero (†), écrivain, France
- Gustave Massiah, président du CRID, France
- Avi Mograbi, réalisateur de cinéma, Israël
- Radhia Nasraoui, défenseur des droits de l'homme, Tunisie
- Madame Nguyễn Thị Bình, ancienne vice-présidente du Vietnam
- Susie Orbach, professeure, États-Unis
- Willibald Pahr, ancien ministre des Affaires Étrangères, Autriche
- Simone Paris de Bollardière(† depuis 1986), Mouvement pour une alternative non-violente, France
- Ilan Pappe, professeur, Israël
- Tamar Pelleg-Sryck, défenseur des droits de l'homme, Israël
- Arthur Pestana, "Pepetela", écrivain, Angola
- Jeremy Pikser, écrivain, États-Unis
- Harold Pinter (†), écrivain, Prix Nobel de Littérature 2005, Royaume-Uni
- Rajagopal, président d'Ekta parishad, Inde
- François Rigaux (†), professeur émérite, Belgique
- Jacqueline Rose, professeure, Royaume-Uni
- Éric Rouleau (†), écrivain, ancien ambassadeur, France
- François Roux, avocat, France
- Jean Salmon, professeur émérite, ULB, Belgique
- Elias Sanbar, écrivain, Palestine
- José Saramago (†), Prix Nobel de Littérature 1998, Portugal
- Jitendra Sharma, avocat, président de l'Association internationale des avocats démocrates, Inde
- Vandana Shiva, Right Livelihood Award 1993, Inde
- Sulak Sivaraksa, professeur, Right Livelihood Award 1995, Thaïlande
- Raji Sourani, vice-président de la Fédération internationale des droits de l'homme, Palestine
- Philippe Texier, magistrat et membre de la Commission des droits de l'homme de l'ONU, France
- Gérard Toulouse, physicien, France
- Andy de la Tour, acteur et scénariste, Royaume-Uni
- Sir Brian Urquhart (†), ancien adjoint au Secrétaire général de l'ONU, Royaume-Uni
- Itala Vivan, professeur, Italie
- Naomi Wallace, auteur dramatique et scénariste, États-Unis
- Michel Warschawski, militant, Israël
- Francisco Whitaker, Right Livelihood Award 2006, Brésil
- Betty Williams (†), Prix Nobel de la Paix 1976, Irlande du Nord
- Jody Williams, Prix Nobel de la Paix 1997, États-Unis
- Zebda, groupe de musique, France
- Jean Ziegler, sociologue, Suisse
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
- « Les militants du groupe israélien politique socialiste et antisioniste Matzpen, basés à Londres, vont créer une antenne de Matzpen, appelée Israel Revolutionary Action Committee Abroad (ISRACA), dirigée par Moshé Machover, et chargée de se faire le porte-parole et le propagandiste de l’Organisation socialiste en Israël (ISO), afin d’organiser les forces anti-sionistes dans différentes villes européennes. Ce groupe va former une coalition anti-sioniste sous les auspices de la Bertrand Russell Foundation for Peace (1967). » Lire en ligne
- Les membres du Comité organisateur sont énumérés par Pierre Galand au début de cette vidéo. Il s'agit de Ken Coates, Pierre Galand, Stéphane Hessel, Marcel-Francis Kahn, Robert Kissous, François Maspero, Paulette Pierson-Mathy, Bernard Ravenel, Brahim Senouci.
Références
- Texte de l'Appel, sur le Site du Tribunal Russell sur la Palestine.
- « J'assistais aux séances et j'écoutais ce qu'on disait mais je n'ai pas rédigé la déclaration » : http://www.un.org/apps/newsFr/printnewsAr.asp?nid=17952.
- « Création d'un "Tribunal Russell" pour la Palestine », Le Nouvel Observateur, (lire en ligne).
- Pour situer ce tribunal dans l'évolution récente de la justice internationale, voir Daniel Lagot, Justice ou injustice internationale ? Vraie justice ou justice à sens unique ?, L'Harmattan, 2009 (ISBN 978-2-296-08608-1) (en particulier la conclusion).
- Avis consultatif de la Cour Internationale de Justice sur les conséquences juridiques de l’édification d’un mur dans le territoire palestinien occupé dans lequel elle dit que l’édification d’un mur par Israël et le régime qui lui est associé, sont contraires au droit international et elle précise les conséquences juridiques résultant de cette illicéité.
- « Lancement du Tribunal Russell sur la Palestine », 7sur7.be, 8 mars 2009.
- selon l'article de Stephen Lendmann du 16 mai 2009, The Russell Tribunal on Palestine : OpEdNews - Article: The Russell Tribunal on Palestine.
- « Des Suisses s'engagent pour le «Tribunal Russel» sur la Palestine », Le Courrier, (lire en ligne).
- Compte rendu de la réunion d’institution du CNA France : Compte rendu de la réunion d’institution du CNA France,
- Voir le rapport du Congrès de l'Association France Palestine Solidarité : Rapport d'orientation (deuxième congrès - mai 2009) - Vie de l'Afps
- « Jacques Michiels – Michel Nollet le radical? – D’ouvrier à Président de la FGTB » (consulté le )
- -, « Militer pour la Palestine », sur Association belgo-palestinienne, (consulté le )
- Statuts du TRP-asbl du 29/04/2011 déposés à Bruxelles, pour les annexes du « Moniteur belge » (JO belge), dont il manque la deuxième page où figurent les signatures. Lire en ligne
- La Fondation Caipirinha est une émanation de la Fondation Iara Lee & Georges Gund III (voir aussi ici) basée à San Francisco (Etats-Unis) et renommée The Cultures of Resistance Network Foundation en 2010
- « Création d'un tribunal Russel pour la Palestine », L'Humanité, (lire en ligne).
- Présentation du Comité Suisse d'appui au Tribunal Russell sur la Palestine, Palais des Nations, Genève, 24 juillet 2009 : Présentation du comité suisse d'appui au Tribunal Russell sur la Palestine (TRP)
- First session of war crimes tribunal for Palestine in Catalonia next year, Genève, 24 juillet 2009, Agence KUNA : First session of war crimes tribunal for Palestine in Catalonia next year
- Interview sur le site d'Eurojar, Europa Jaratouna (l’Europe, notre voisine), projet de communication multimédia, exécuté à la suite d'un appel à propositions lancé par la Commission européenne sur la région concernée par la « Politique européenne de voisinage » : Les réponses de Mme Leila Shahid
- Vidéo d'inauguration, Ken Coates à 1 minute 49 secondes du début
- russelltribunalonpalestine.org Video_Jean_Ziegler
- Compte-rendu de la première session
- Tribunal Russell : à Londres, les entreprises complices d’Israël jugées : Tribunal Russell : à Londres, les entreprises complices d’Israël jugées
- Voir les communications au cours d'un colloque de 2012 : Céline Lebrun et Julien Salingue, Israël, un État d'apartheid ?, L'Harmattan, 2013.
- Selon L'Humanité, 14 septembre 2011.
- Magazine "Respect Mag" : Israël/Palestine: La solution est dans le Droit | RespectMag
- « Le Tribunal Russell conclut que le crime d’incitation au génocide et des crimes contre l’humanité ont été commis à Gaza », sur France-Palestine (AFPS),
- (en) Jayson Littman, « Five Things I Learned at my First Anti-Zionist Conference » [« Cinq choses que j'ai apprises lors de ma première conférence anti-sioniste »], sur Heebmagazine,
- Site du Tribunal Russel sur la Palestine, conférence de presse du 04/03/2009, Site français du Tribunal sur la Palestine, consulté le 10 août 2011.
- (en) « EU-wide rise in anti-Semitism described as 'understandable' », The Parliament, 4 mars 2009.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Justice pour la Palestine ! Tribunal Russell sur la Palestine, Préface de Stéphane Hessel, Éditions de L'Herne, Paris, 2013.
- Justice pour la Palestine ! Tribunal Russell sur la Palestine, Préface de Stéphane Hessel, Éditions Média-Plus, Constantine, 2013.